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4,5

sur 20978 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Harry Potter et l'Ordre du Phénix a un titre qui m'a tout de suite plu. C'est que j'adore le phénix de Dumbledore, Fumseck ! Et pour ainsi dire, je crois que le titre est l'une des seules choses que j'ai aimé dans ce tome. Outre l'apparition de Luna Lovegood, l'un de mes personnages favoris ! Harry Potter et l'ordre du Phénix est le tome que j'aime le moins. Lorsqu'en cours de journalisme, critique littéraire, le prof nous a demandé de faire une critique d'un Harry Potter. J'ai choisi celui-ci. Celui que j'aime le moins. Voici mon analyse.

HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHENIX, DES HEURES SOMBRES POUR UN ROMAN PLUS NOIR

Harry Potter est le héros d'une génération. Sept volets qui ont redonné le goût de la lecture à des milliers d'enfants à travers le monde. Plus qu'un phénomène littéraire, Harry Potter est devenu un fait de société. Appartenant au genre de la fantasy, la saga peut être aussi associée au roman d'apprentissage. Elle suit le héros de l'enfance à l'âge adulte. Chaque tome décrit une année de la vie de Harry au château magique de Poudlard. Il y côtoie d'étranges et attachants personnages : Hagrid, le demi-géant sensible qui aime les créatures dangereuses, Dobby, l'elfe de maison qui cherche à le protéger au risque de le tuer ou, le fantôme de Mimi Geignarde, pleurnicheur et agaçant. Entre les cours de potions et les matchs de Quidditch, Harry, avec ses amis Hermione et Ron, tente d'élucider le mystère qui entoure sa propre histoire et d'échapper au dessein que lui réserve Voldemort. D'hippogriffes en vélanes, J.K. Rowling offre un univers magique aux multiples facettes. Univers qui devient pourtant de plus en plus noir au fil des pages. le cinquième volet, ouvrage de transition, est sans doute le plus obscur de tous. Les évènements narrés à la fin du quatrième opus, Harry Potter et la Coupe de Feu, laissaient promettre une suite certes plus sombre, aux enjeux plus dramatiques, mais prometteuse. le retour tant redouté mais inévitable du mage noir Voldemort avait été habilement mis en valeur. Mais, Harry Potter et l'Ordre du Phénix, très attendu, aura déçu de nombreux moldus adeptes du monde magique.

Une atmosphère sombre, presque trop, loin de la magie enfantine, attend le lecteur. le jeune sorcier entre dans l'adolescence, se pose des questions existentielles, se cherche. Petit à petit, les peurs irrationnelles de l'enfance laissent place aux angoisses intérieures de l'adolescence. Confronté au deuil d'un camarade, Harry se sent incompris, seul contre tous. Il râle, s'énerve pour des raisons connues de lui seul et s'éloigne de ses amis. Il veut se battre envers et contre les anciens qui lui font des cachotteries et, surtout, contre Cornelius Fudge, le ministre de la Magie, prêt à la pire désinformation pour garder son poste. En transformant son héros en quelqu'un d'antipathique, l'auteure a pris un grand risque.

Donnant suite à la renaissance de Voldemort, cet épisode ouvre une ère peu joyeuse. Ere qui n'est pas sans rappeler les heures noires de l'Histoire : un régime totalitaire censurant, désinformant, espionnant, sélectionnant ses membres et les incitant à la délation. L'auteur semble s'être inspirée du roman 1984 de George Orwell pour décrire à la perfection l'esprit despotique qui règne au Ministère de la magie et à Poudlard. Dolorès Ombrage, la « Grande Inquisitrice », l'illustre à merveille. Cette dernière, en plus d'être chargée de surveiller Harry Potter, doit maintenir l'ordre établi. Usant de torture physique et morale s'il le faut. Face à ce régime autoritaire se met en place une résistance. Entouré de ses amis, Ron et Hermione, Harry met sur pied un groupe secret, "L'Armée de Dumbledore", pour lui enseigner la défense contre les forces du Mal. J.K. Rowling décrit un univers où le Bien et le Mal se distinguent, où des valeurs comme l'amitié, la loyauté, le courage et la persévérance sont portées en étendard.

Seules quelques notes de légèreté dans ce sombre épisode : les premiers émois amoureux des jeunes sorciers, l'amourette entre Harry et Cho ainsi que l'entrée en scène d'un personnage, Luna Lovegood, petite sorcière un peu folle, dont le père est directeur du Chicaneur, une feuille de chou qui fait son miel du sensationnel et de fables délirantes.
Livre dense, ce roman est le plus long de la série et le moins réussi. Sombre et triste, ce tome a dérouté et déçu plus d'un des lecteurs assidus de la saga. La fin en est une parfaite illustration. L'un des personnages les plus emblématiques, proche du héros, meurt d'une façon ridicule. Une mort rapide, peu décrite, qui semble bâclée et qui laisse un goût d'inachevé …
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Fini, à la faveur d'une insomnie...
Je l'ai trouvé très long, j'avoue. Et j'ai eu bien du mal à arriver à la page 800 (80% de l'ebook plus exactement), à partir de laquelle tout ça commence à devenir vraiment intéressant.

Alors oui, le début part bien, et il y a des révélations et une mise en place pour la suite tout au long du tome, mais bon sang que c'est délayé !!! (Je crois que je comprends le pourquoi des grosses coupures dans le film, il y a des passages entiers qui ne servent pas à grand chose, si ce n'est à démontrer la méchanceté d'Ombrage, ou les débuts difficiles de la vie sentimentale d'Harry, ce qui, franchement, m'a plus que gavée. J'ai même pas compris l'intérêt de l'histoire d'Hagrid... )

J'en suis arrivée à me demander pourquoi c'est le tome préféré de ma fillotte. Je me le demande toujours, il doit y avoir un truc qui m'échappe. Je sais qu'elle adore Sirius, mais on ne le voit quasiment pas dans ce tome, moins que dans le précédent ! Je suis d'ailleurs assez déçue, finalement, c'est peut-être pour ça que j'ai pas autant accroché que je croyais.

Bref, j'ai eu du mal avec ce tome, (qui, à mon humble avis, aurait mérité des coupes franches), heureusement que les deux cents dernières pages sont passionnantes, je finis sur une bonne impression qui rattrape celles du milieu.
Je crois que je vais faire une pause dans ma lecture de la série parce que je fais une overdose de Harry Potter...

Alors que ça ne m'avait pas du tout dérangée dans les tomes précédents, ici, n'avoir que son point de vue m'a par moments vraiment ennuyée. Je crois que j'aurais préféré être dans la tête d'Hermione ou de Ron, pour ce tome. Muarf !
J'avoue que l'injustice et la méchanceté gratuites à répétition, dans les livres, ça finit par me lasser, et là, avec Ombrage, Rogue, Rusard, Kreattur, Fudge, j'ai été servie jusqu'à l'écoeurement.
Je sais (je l'ai lu l'an dernier) que "le prince de sang-mêlé" est bien, quoi qu'un peu long aussi, mais là, je peux plus... STOP ! (Je dois lire les deux autres tomes avant fin juin, un mois de pause, ça devrait le faire).
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Voldemort est de retour ! Mais le Ministère de la Magie ne l'entend pas de cette oreille. Pour lui, Harry Potter n'est qu'un menteur et Dumbledore un vieux fou, gênant et dangereux. Heureusement, l'Ordre du Phénix veille au grain et organise la résistance...

Les derniers tomes m'avaient déçu. Je les avais trouvé à chaque fois un peu plus longuets que le précédent, ne devenant enfin intéressants que dans les cent dernières pages. J'avais bon espoir pour ce toma-ci puisqu'à la fin de la Coupe de Feu, on nous annonçait le retour de Voldemort. Voilà qui promettait un bon coup de pied dans la fourmilière et du changement.
Et bien non ! le changement, ce n'est pas pour maintenant.

En effet, comme à chaque tome, on suit l'année scolaire de Poudlard qui se déroule en suivant toujours les mêmes étapes : le voyage en train, le choipeau magique, la découverte des nouveaux professeurs, le match de Quidditch, les sorties à Pré-au-Lard, les vacances de Noél... Alors certes, et heureusement, cela ne se passe jamais exactement de la même manière d'un tome à l'autre, mais il n'empêche qu'à force de nous jouer la même partition pour la cinquième fois consécutive, la petite musique finit par devenir rengaine.

Et franchement, cela commence à sérieusement m'ennuyer. J. K. Rowling s'est enfermée dans un schéma répétitif qui donne un côté artificiel au récit : chaque année depuis cinq ans, Voldemort ou l'un de ses sbires attend sagement la fin de l'année scolaire pour le final de son plan diabolique. Et forcément, cela implique du remplissage, parce qu'un an, c'est long et que la romancière semble ne pas savoir ce qu'est une ellipse.

Alors je râle, oui, je râle... Mais si je n'ai pas abandonné ma lecture et si je suis toujours motivé à terminer le cycle, c'est que tout n'est pas si noir. La série a également beaucoup de qualités. Les personnages sont toujours aussi attachants, et c'est un plaisir de les retrouver. L'histoire, malgré toutes les réserves dont j'ai parlé, est également bien plus intéressante que celle du tome précédent. D'ailleurs, malgré le milliers de pages, je l'ai trouvée moins longuette que celle la Coupe de feu (un peu, tout de même). J'ai eu l'impression d'en apprendre plus en un seul tome que lors des quatre précédents. Et, comme d'habitude, le final donne envie de lire le tome suivant.

Donc voilà, malgré une critique bien négative, je finis sur une note plus positive. Et on verra bien pour la suite si une bonne mélodie parvient à me faire oublier la vieille rengaine.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Harry Potter et l'ordre du Phénix. Un livre que j'attendais particulièrement. Car il est le plus gros en terme de pages de toute la série. 1030 pages en édition folio junior !

Avec la fin du livre de la coupe de feu, on restait sur notre envie brûlante de savoir ce qui allait se passer l'année suivante. Malgré le retour en chair et en os de Voldemort, le ministre de la magie se borne à refuser de regarder la réalité en face, se retranche dans la peur et la divergence d'opinion qui l'oppose à Dumbleddore. Il fait passer le jeune Potter pour un déséquilibré affabulateur jouant les m'as-tu-vu.
L'histoire de cette cinquième année à Poudlard commence sur cette ambiance.
Tout le livre concerne en bonne partie les premières difficultés d'un adolescent en pleine croissance notamment au niveau du caractère de Harry qui a du mal à se contrôler. Mais est ce seulement à cause de l'adolescence ?

Harry et nos autres héros ont du fils à retordre entre les nominations de préfet à partir de la cinquième année, les premiers émois amoureux, les caractères qui se cherchent,l'année d'examen des B.U.S.E. Harry doit faire face aussi à certaines choses qu'il prend un peu comme des injustices. Tout d'abord les semaines d'été ou il a été laissé dans l'ignorance du monde magique avec la menace du retour de Voldemor qui plane ; son audition au tribunal du Magenmagot pour l'utilisation de la magie en cas de légitime défense dans le monde Moldu. Il se pose aussi des questions sur les buts réels de l'ordre du phénix. Et par dessus tout, cette année, la ministère arrive à s'immiscer dans les affaires de Poudlard et installe une nouvelle professeur, qui donnera du fil à retordre à Harry et à tout les autres élèves. Elle mettra particulièrement les nerfs et le sang de Harry à vif, au sens propre comme au figuré.

Dolores Ombrage s'installe donc à Poudlard. Cette femme démoniaque va tout faire pour rendre les élèves chèvres ou à l'image de ses petits chatons encadrés dans des assiettes sur les murs de son bureau. Un vrai démon ! Elle m'a fait pensé à la rédactrice du journal Vogue dans le film « le diable s'habille en Prada ». C'est le genre de femme très observatrice sur les détails et obstinée qui est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Chaque petits détails dans sa façon de se conduire ou d'être vous répugne très vite. Les petits sourires doucereux qui cachent une rage folle, ou les petits « mh mh » pour manifester sa présence ou les objections quelle veut présenter, vont vite vous donner la nausée ou une aversion totale pour cette femme. Bref un personnage très bien réussit.

Cet ouvrage aurait pu avoir comme sous titre « l'art de la longeur ». Depuis le début l'auteur nous a habituée à ne pas négliger les détails. La encore elle ne déroge pas à la règle. Mais sur certains passages, je trouve que l'histoire est trop délayée. Par exemple, les moments de visions de Harry deviennent au bout d'un moment trop long et trop répété, donc barbant. Avoir assisté à presque toute les inspections, par l'inquisitrice Ombrage, de tout les professeurs était pour moi inutile. En montrer un ou deux, les plus marquants ou drôles, comme avec le professeur Mac Gonaggal ou alors avec Hagrid. Mais pas plus.
Deus ou trois passages long peuvent néanmoins servir même si l'on s'ennuis. Par exemple dans le début on assiste à de long passages dans la maison de Black, le quartier général de l'ordre. Les réunions dont le but nous est caché, la désinfection de la maison, l'apparition de Kréatur, l'elfe de maison, qui semble à moitié fou. Mais tout ces petits moments sont là pour nous faire comprendre l'importance qu'à Mme Weasley dans l'ordre et dans l'histoire générale. Un bel petit hommage à la condition de sorcière.

Un roman ou le ryhtme n'est pas du tout le même qu'avec les autres opus, et surtout avec la coupe de feu. On était tombé petit à petit dans des sortes d'enquête policière, beaucoup plus flagrant dans le coupe de feu. C'est peut être ce changement de rythme qui fait que l'on s'ennuis à certains moments ainsi que la quantité importante d'évènements dans l'ordre du phénix. Dans ce roman on connaît déjà les méchants et les gentils. On se raccroche à la découverte de cette fameuse arme que cherche Voldemort. Mais 1000 pages pour ça. Je trouve cela un peu trop.

Un autre point que j'ai apprécié se trouve à la fin. On nous révèle enfin une bonne partie du mystère qui entoure Harry. Un point positif qui très abrégé dans le film et dans lequel on ne comprends pas tout clairement. Merci Dumbleddore pour vos longs monologues !

Un dernier point négatif cependant. Malgré l'incontestable suprématie des livres sur les films, j'ai été un peu déçu à l'épisode de l'affrontement entre Dulbeddore et Voldemort. Je met le point positif au film qui nous a donné un combat beaucoup plus spectaculaire que dans le livre.

Mon avis reste donc mitigé entre les longueurs du roman qui m'ont pas mal gêné, et le nombre important d'événements qui se passe dans ce tome.
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Le plus long et sans doute le plus controversé. Il est d'une richesse incommensurable, avec une peinture politique terrible, ou comment s'en prendre à l'école et la museler pour créer des moutons, à l'image d'un ministre à oeillères qui ne veut pas sortir de ses sofas confortables et voir la réalité en face... La résistance (on sait Rowling influencée par la seconde guerre mondiale) est formidable. Mais il y a plein d'autres choses, toutes aussi intéressantes, un peu du passé de Rogue et de la bande à James et Sirius (chapitre vénéré, cultissime), les cauchemars, Harry et ses relations sentimentales... C'est un peu trop à la fois, et en plus, même si c'est volontaire, Harry est insupportable. Certes, sa force en tant que héros est qu'il est bourré de défauts, comme tout être humain...

Et le fait de tuer Sirius n'a jamais été pardonné par tout un lectorat. Il était la cause à sauver, le parent idéal, et aussitôt apparu, aussitôt tué. L'ambiguité de sa mort rendait encore pire la chose, puisqu'au final, ce n'était qu'un suspens vain. S'il était mort provisoirement, je crois que le public aurait mieux réagi. Mais bon, là aussi, étape nécessaire à la maturité d'Harry, qui doit se retrouver seul (ou presque) pour se décider à affronter Voldemort.
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Pfiiiooouuuu, après des jours et des jours de lecture à haute voix avec mon fils, et une soirée pour lire la Conclusion que j'appréhendais trop effrayante pour lui, je suis enfin venue à bout de cet énorme pavé !
Depuis le mois de juin, mon grand garçon de 6 ans m'a effectivement entraînée dans l'univers de Poudlard et des moldus. Je me suis donc lancée dans une lecture à voix haute, que je pense interrompre désormais en attendant qu'il grandisse un peu.

Après une relecture des tomes 1 à 3 de la saga (25 ans après ma tendre adolescence) plutôt enthousiaste, une découverte assidue du tome 4, ce tome 5 m'a fatiguée. Très long, très sombre, très prévisible et une fin qui fait pschiit avec une disparition brutale et des révélations réchauffées.
Beaucoup de choses pesantes entre les séances de tortures dans le bureau de la grande inquisitrice et le comportement d'Harry qui ne comprend rien et réagit bêtement.

Mais ça reste un moment de lecture passionnant dans l'univers très prenant imaginé par l'autrice. C'est aussi une bonne base pour dialoguer avec les enfants autour de certains sujets abordés directement ou indirectement dans l'intrigue : l'arbitraire, l'autoritarisme, les tourments de l'adolescence...
De mon côté, je vis toujours dans le suspense sur la fin de la saga donc je pense que je lirai les derniers tomes pour ma culture...
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Cette nouvelle rentrée scolaire s'annonce sombre et dangereuse pour Harry et ses amis. Voldemort est de retour malgré les démentis du Ministère de la Magie qui préfère faire passer Harry pour un menteur et Dumbledore pour quelqu'un qui perd la raison. Mais l'heure est grave. Alors qu'Harry découvre le quartier général de l'Armée de l'Ordre du Phénix à Londres, armée constituée par Dumbledore pour lutter contre Voldemort et ses adeptes, des changements s'annoncent également à Poudlard. Un nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal fait son apparition, Dolores Ombrage, dont le principal plaisir est de torturer ses élèves. Elle interdit également aux élèves de pratiquer la magie, préférant les cours théoriques. Totalement désemparés et furieux de cela, Harry et ses amis n'auront d'autres solutions que d'apprendre à se défendre par eux-mêmes. Car ils le savent, l'affrontement avec Voldemort et les Mangemorts est de plus en plus proche...

Nos personnages sont devenus plus matures et comme l'annonçait la fin du tome 4, une époque sombre s'annonce pour eux. Et sombre, ce nouveau livre l'est. Mais alors, quel ennui ! Certes, on trouve des éléments qui seront essentiels pour la suite mais que de longueurs ! Je me suis ennuyée ferme à cette lecture et je pense qu'un tome entier n'était pas nécessaire à la suite et la compréhension de l'histoire d'Harry. Mais les lois du marketing sont sûrement les plus fortes…
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Si la coupe de feu marquait un tournant dans la serie, il oscillait toutefois encore entre jeunesse et adolescence. ici, le virage est pris et definitif, nous sommes face a un tome plus mature et sombre que les precedents. Nous avancons a grands pas vers la fin. Meme si j'ai lu avec avidité ce tome, je l'ai trouvé en dessous des autres. Il ne se passe rien de bien special mais on suit l'évolution des personnage, leur entree dans l'adolescence, amour, haine, etc…
On s'attarde aussi plus sur les perso secondaires avec par exemple l'arrivée de la lunaire Luna, on en apprend aussi plus sur le sombre Severus notamment la relation qu'il entretenait avec les parents de Harry.
Occasion d'écorcher ici l'image de Heros de Harry a travers sa famille mais aussi a travers le personnage en lui-meme qui frole le ‘melon'.
Un tome qui semble etre aussi le tome charniere, le tome ‘maintenant ou jamais' de la serie. Un tome riche, qui introduit enormement de choses importantes mais peut-être, du coup, ‘trop' ce qui donne une impression de ‘precipité', ‘d'accumulation', trop d'informations et des longueurs pour finir d'ancrer le monde de Harry Potter car apres il sera trop tard.
Un tome aux allures de fourre-tout qui ne plaira pas a tous.
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Je me rappelle que la première fois que j'ai découvert Harry et Poudlard, c'est en lisant ce cinquième tome.
Oui, vous avez bien lu. J'ai commencé la saga par ce volume. Je n'ai pas tout compris à l'époque évidemment mais j'ai tout de suite accroché. Douze ans à l'époque…

Aujourd'hui, j'en ai trente-deux et je le relis. Vingt ans se sont écoulés. Vingt !

Ce n'est pas mon tome préféré parce qu'il est long, avec beaucoup d'informations, que le personnage d'Ombrage me hérisse le poil et que la colère quasi continue d'Harry me consterne et finit par m'exaspérer !

Pourtant, c'est avec ce tome que tout a commencé. Un soir après Noël, j'ai ouvert ce livre et je n'ai plus jamais vraiment quitté Harry et ses amis.
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J'ai lu la saga Harry Potter, il y a quelques années en tant qu'adulte confrontée à de jeunes lecteurs qui aimaient en parler en interclasse et qui ne semblaient pas plus rebutés par l'épaisseur des volumes…
Après un quatrième volume riche en émotion et marquant un tournant décisif dans la série, ce cinquième volume nous entraîne dans les prémices d'une guerre où, cette fois, même Poudlard n'est plus le garant de la paix et de la sécurité où pouvait se ressourcer Harry et ses amis. Car l'ennemi s'invite à l'école et prend les traits de l'horrible inquisitrice Dolores Ombrage. Sa mission ? Noyauter l'école, anéantir tout esprit de rébellion des élèves, briser les professeurs… Et il faut dire qu'elle est un personnage proprement insupportable à mes yeux. On ne peut que compatir pour Harry et les victimes de cette Dolores (qui porte si bien son nom !), être frustré, même, dès que cette dernière commence à tout interdire et à remettre en question les fondements mêmes de l'école. En clair, une vraie chefaillon sadique et tête à claques, qu'on rêve de remettre à sa place, l'incarnation d'un gouvernement qui préfère rester aveuglé face au retour du terrible Voldemort.
Cependant, par sa seule présence, elle sera l'origine involontaire d'un mouvement de résistance des élèves, avec Harry en tête. Notre jeune héros prend ses responsabilités, assume ce dont il a été témoin et, après avoir été quelque peu chahuté, décide à son tour de prendre les devants. Il crée donc l'Armée de Dumbledore, qui sera le fer de lance de la résistance à l'intérieur de Poudlard et complément indispensable à l'Ordre du Phénix présidé par Dumbledore.
Dans ce volume, on subit le basculement des forces en même temps que Harry : il n'est plus celui que l'on croit systématiquement, mais il est placardé comme l'ennemi d'un gouvernement noyauté par les sbires de Voldemort qui n'a pas perdu de temps, avouons-le. le lecteur, lui, voit se profiler une guerre qui devient de plus en plus irrémédiable. du coup, avec ce tome, l'univers de Harry devient bien plus sombre, les thèmes abordés beaucoup plus adultes et on s'éloigne à toute vitesse du ton bon enfant du premier volume…
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Dans le film, c'est Cho Chang qui révèle à Dolores Ombrage les activités de l'armée de Dumbledore. Qu'en est-il dans le livre ?

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