Avec son dernier opus,
Simon Roy poursuit sa quête identitaire. Si on peut dire qu'avec "
Ma vie rouge Kubrick" il dépoussière la vie de sa mère d'une manière romanesque ou romantique, avec celui-ci il est à la recherche du lègue paternel d'une façon tout aussi romantique.
En partant du parcours méconnu du peintre
Réal Lessard, il traverse la vie des plus grands faussaires de l'art moderne, prétexte ou moyen de traiter de la valeur du réel.
Bousculé à travers plusieurs réflexions qui empruntent les citations de
Pessoa, Camus, Gary, on en vient à se demander si on suit une enquête, un thriller, une fiction.
Le paradoxe du menteur traverse tout le livre. Lire la biographie d'un faussaire est hasardeux en faire le résumé est casse-gueule... sauf si on est
Simon Roy ou
Simon Dupuis...
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