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EAN : 9782890522633
512 pages
Boréal (14/03/1994)
4.35/5   103 notes
Résumé :
La détresse et l'Enchantement est le dernier livre de Gabrielle Roy et peut-être, au dire de plusieurs, son chef-d'œuvre. Publié en 1984 à titre posthume, traduit en anglais quelques années plus tard, il a été acclamé par la critique et n'a cessé depuis de conquérir des milliers de lecteurs.

Dans les dernières années de sa vie, la romancière entreprend de relater l'ensemble de son existence : les lieux, les événements, les êtres qui ont façonné sa pe... >Voir plus
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"Pour aujourd'hui, je n'étais encore capable que de faibles récits où l'on aurait sans doute bien en vain cherché trace de la détresse et de l'enchantement qui m'habitent depuis que je suis au monde et ne me quitteront vraisemblablement qu'avec la vie."
C'est sur cette avant-dernière phrase que s'achève une des autobiographies les plus romanesques, tant du point de vue narratif que de l'acuité du verbe, qu'il m'ait été donné de lire.
L'auteure qui a commis ces quelque 500 pages d'une précision d'orfèvre, est une des plus grandes écrivaines francophones du XXème siècle, et une femme de lettres canadienne ( Manitobaine-québécoise ) parmi les plus brillantes et les plus talentueuses.
Gabriel Roy entreprend donc six ans avant sa mort une autobiographie au souffle puissant, oscillant entre le romanesque, et une palette des nuances du genre, parmi lesquelles "l'aventure" n'est pas des moindres.
L'oeuvre se compose de deux parties se complétant, s'emboîtant, s'enchevillant et s'harmonisant parfaitement.
Dans la première intitulée - le bal chez le gouverneur -, titre qui fait référence à la seule invitation à un bal de la gentry que reçurent jamais ses parents, un couple de condition alors modeste avant que la misère ne les rattrape, invitation qui bouleversa sa mère et "timora" son père... bal auquel ils se rendirent... mieux habillés qu'ils ne le furent jamais, mais qui, voyant par une des fenêtres du jardin où ils observaient avant d'oser entrer les notables qu'ils s'apprêtaient à côtoyer, renoncèrent au bal, regardèrent ces gens d'un milieu qui n'était pas le leur, avant de s'en retourner... fatalistes mais pas amers.
Cette invitation et ce bal chez le gouverneur fut pour la mère de Gabrielle un des évènements marquants de sa vie... une joie, un honneur qui ne dépassèrent pas la pelouse et une des fenêtres du palais, mais qui n'en demeura pas moins dans sa mémoire un motif, sinon d'orgueil... de fierté.
Gabrielle naît donc le 22 mars 1909 à Saint-Boniface, un petit bourg d'une des provinces de l'ouest canadien.
Une de ces provinces où peu de Canadiens sont de langue française... encerclés qu'ils sont par leurs concitoyens de langue anglaise.
Leur identité linguistique est un frein social, économique, culturel... une tache historique que l'histoire de la famille de Gabrielle, ses grands-parents, ses parents, nous aident à mieux comprendre le sort qui fut réservé à nos "cousins" par les Anglais.
Le père de Gabriel, petit fonctionnaire, va pouvoir jusqu'à ses soixante-cinq ans, subvenir aux besoins de sa famille nombreuse, faire même construire une maison, avant qu'un revers politique ne le fasse basculer dans le chômage, entraînant sa famille dans une misère que la mère de Gabrielle s'efforcera sa vie durant de combattre en travaillant dix-huit à vingt heures par jour, digne, sans rancune, élevant courageusement ses onze enfants ( Joseph, Anna, Alcide, Agnès, Adèle, Clémence, Bernadette, Rodolphe, Germain, Marie-Agnès et Gabrielle la petite dernière ).
Gabrielle se distingue très tôt de ses frères et soeurs par son amour immodéré pour la lecture, son goût relativement précoce pour les études, son florissant imaginaire, ses tendances à la rêverie, ses états extatiques face à la beauté de la nature... du ciel, et ses penchants aventureux.
C'est très tôt qu'elle se sent poussée à écrire... collectionne premières places et récompenses en français.
Ces places et ces récompenses seront le sésame qui lui ouvrira les portes d'une école d'institutrices... métier qu'elle va apprendre dans un bilinguisme parfait... exception faite de son accent qui occupera toujours une place plus ou moins cocasse dans le récit.
Parallèlement, elle fera partie d'une petite troupe théâtrale qui se produira aux quatre coins de la province.
Bien que très attachée à sa mère et à sa famille, elle travaillera quelques années comme institutrice, mettant de l'argent de côté afin de pouvoir s'embarquer pour l'Europe où elle séjournera de 1937 à 1939.
Là s'ouvre la seconde partie du roman, partie intitulée - Un oiseau tombé sur le seuil - ( référence toujours à un évènement survenu dans sa vie )
Tel ce petit oiseau, Gabrielle débarque à Paris... dans une modeste pension.
Elle fait la connaissance de la capitale qu'elle sillonne en bus, à pied, en voiture, à bicyclette.
Elle s'y fait des amis et se cherche.
Car la quête de Gabrielle, c'est la recherche de son identité.
Qui est-elle et que doit-elle faire de sa vie ?
Après avoir irrégulièrement fréquenté le théâtre où répètent et se produisent les Pitoëff, elle embarque pour Londres où elle va séjourner plus d'une année.
La partie "anglaise" est la plus riche.
Comme pour Paris, elle n'aura de cesse d'apprendre "son Londres" par coeur, sur "l'impériale, le coeur dans les étoiles", à pied, à bicyclette, en voiture, en train...
Entre amitiés, le grand amour, l'immersion minutieuse, détaillée et passionnante dans la capitale anglaise à la veille de la Seconde Guerre mondiale, et celle dans quelques magnifiques et inoubliables comtés, la lecture est d'une telle richesse, d'une telle densité que, comme je le disais plus avant, le romanesque et l'aventureux sont dans chaque mot, chaque phrase, chaque page.
A l'hiver 39, Gabrielle attrape une infection ORL.
Le médecin consulté lui conseille la Provence où, en compagnie d'une infirmière canadienne de langue anglaise rencontrée sur l'équivalent du ferry de l'époque, elle va séjourner... toutes les deux découvrant la région en randonneuses, dormant et mangeant le plus souvent chez l'habitant.
Puis ce sera le bref retour en Angleterre et l'embarquement à Liverpool pour un "rapatriement" et une installation et un nouveau départ professionnel à Montréal.
Devenue journaliste, Gabrielle Roy connaîtra en 1947 son premier grand succès littéraire.
Cette autobiographie est chronologique mais pas systématiquement linéaire, Gabrielle enjambant les temps pour nous faire vivre tel ou tel évènement marquant s'étant déjà produit, ou advenu des années plus tard.
Rassurez-vous ! Aucun heurt narratif. Rien de l'ordre de la digression échevelée.
Tout est sous contrôle, décidé et maîtrisé.
Un livre passionnant, une autobiographie et des mémoires inachevées qui n'en font pas moins un des meilleurs livres du genre.
J'ai aimé ce livre comme j'ai aimé certains chefs-d'oeuvre de la littérature, élite dont, pour moi, il peut se revendiquer.
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Chère lectrice, Cher lecteur,

Ce livre est structuré autour des volets suivants :
Le bal chez le gouverneur;
Un oiseau tombé du ciel.

Le lecteur suit le parcours de l'écrivaine, de son enfance au Manitoba en passant par son séjour de deux ans en Europe à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, pour se terminer à Montréal, peu avant la publication de Bonheur d'occasion. Dans cette autobiographie, Gabrielle Roy nous relate ce qui l'a menée à l'écriture…elle nous dévoile sa quête… son désir de comprendre qui elle est, d'où elle est partie pour nous amener à déchiffrer encore plus ses univers… Pour moi, cette autobiographie s'avère magnifique puisqu'elle nous fait constamment osciller entre la détresse et l'enchantement à travers le regard de cette grande écrivaine. Par exemple, elle nous révèle le sentiment l'habitant à la suite de la rencontre avec son premier amour Stephen, un espion ukrainien. C'est un regard puissant sur soi, sur ses émotions qu'elle nous transmet…

Plus tard, quand je fus à même d'analyser quelque peu ce qui nous était arrivé, j'ai pensé que nous avions été, Stephen et moi, comme ces papillons, ces phalènes, ces mille créatures de l'air que des ruses de la nature, une odeur, des ondes, mènent à leur rencontre sans qu'elles y soient pour rien. Et je me demande si la foudroyante attirance que nous avons subie, de tous les malentendus, de tous les pièges de la vie, n'est pas l'un des plus cruels. À cause de lui, après que j'en fus sortie, j'ai gardé pour longtemps, peut-être pour toujours, de l'effroi envers ce que l'on appelle l'amour. (p. 348)

Comment ne pas être interpellé devant une telle plume? Un tel talent pour nous communiquer sa perception? C'est pour cela que j'admire son écriture… Il faut lire ce bouquin et se représenter les quartiers de Londres, de Paris, et se laisser charmer par la Provence car son séjour représente pour cette dernière un temps heureux…

Je me rappelle seulement que nous buvions et mangions avec goût tout en regardant défiler sous nos yeux le jardin continu de la Côte d'Azur. J'étais enivrée par le gracieux rivage, ses anses, ses calanques, ses petits ports de pêche et surtout par la clarté du ciel que je voyais répandue comme je ne l'avais encore vue nulle part ailleurs aussi éclatante et abondante. Je sentais mon coeur de minute en minute s'éprendre d'un tel amour de cette terre qu'il envahirait toute ma vie. (p. 463)

Et il faut se rendre à la toute fin pour encore une fois se laisser subjuguer par son regard et le comprendre. Elle écoute le son des trains dans le quartier Saint-Henri à Montréal, lieu de son roman Bonheur d'occasion qui a été publié en 1945.

Toute cette atmosphère de départ et de voyage que je trouvai dès ce soir-là à Montréal était bien de nature à me retenir, car longtemps elle  constitua ma seule patrie, me consolant en quelque sorte de n'en avoir pas d'autre, me soufflant que nous ne sommes jamais que des errants et qu'il est mieux de ne rien posséder si l'on veut du moins bien voir le monde que nous traversons en passant. (p. 502-503).

Je vous recommande certainement cette lecture… vous allez faire un beau voyage au coeur d'un être qui s'est développé entre la détresse et l'enchantement… en posant un regard sur elle et sur le monde l'entourant…

https://madamelit.ca/2017/07/31/madame-lit-une-ecrivaine-ou-un-ecrivain-par-mois-juillet-2017-gabrielle-roy/
Lien : https://madamelit.ca/2017/07..
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Très belle autobiographie, superbement écrite d'une autrice connue et reconnue aussi bien à l'étranger qu'au Québec. Gabrielle Roy nous fait connaître sa jeunesse au Manitoba province qui n'autorise que l'enseignement de l'anglais ce qui force les enseignantes à enseigner le français en cachette aux jeunes manitobains francophones. On en apprend beaucoup sur son histoire familiale vécue dans la pauvreté et la grande débrouillardise de sa mère.On a ainsi un portrait très vivant de Saint-Boniface où elle a grandi. Élève brillante elle devient institutrice dans des communautés éloignées de sa province natale et on voit à quel point la nature et les paysages de ces grandes prairies l'ont marquée. Cependant, l'enseignement ne semble pas être sa vocation et elle se tourne vers l'étude de l'art dramatique ce qui l'amène à vouloir étudier à Paris.

Gabrielle Roy nous raconte ses aventures parisiennes et sa difficulté à s'investir dans l'étude de son art et décide finalement d'aller étudier à Londres. de tout son voyage en France et en Angleterre on retient surtout qu'elle n'arrive pas à trouver sa voie et ne sait pas du tout à quoi elle est destinée n'arrivant pas à prendre une décision ou une orientation et s'y engager à fond. Son périple européen s'achèvera en Provence où elle fera un séjour inoubliable d'un mois avant de revenir au Canada à l'aube de la guerre de 39-45.

Cette autobiographie est écrite comme un roman et sa lecture est aisée, touchante, poignante. Gabrielle Roy nous décrit ce qui lui arrive de façon tellement vivante et avec tellement de sensibilité et aussi avec authenticité que l'on ne sent jamais qu'elle cherche à se mettre en avant ou à se vanter. J'ai découvert une autrice qui à un talent extraordinaire et dont je m'empresserai de lire les oeuvres en autant que je puisse mettre la main dessus. Son autobiographie s'arrête au moment où elle commence à connaître du succès. Des années où elle a été publiée, reconnue et récompensée elle ne dit rien. Son récit s'arrête en 1941 alors que son premier grand succès "bonheur d'occasion" est publié en 1945. On connaît donc ses 32 premières années mais des 42 suivantes elle ne dit rien, ce qui est dommage.
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Cette superbe autobiographie de Gabrielle Roy est composée de deux parties. Dans la première partie, la romancière raconte sa jeunesse au Manitoba, sa famille, ses études et ses années d'enseignement. Dans la seconde partie, l'auteur raconte son premier voyage en Europe. Ce récit couvre une minime partie de la vie de Gabrielle Roy ; la maladie ne lui ayant pas permis de terminer le récit de sa vie.

Décidément, Gabrielle Roy est une merveilleuse auteure! Elle nous berce par ses mots, nous transporte allègrement dans son histoire, nous fait visiter les endroits qu'elle a connus, nous présente les personnes qui ont marqué son existence. Gabrielle Roy a une façon de raconter empreinte de douceur, de sincérité et de sensibilité. J'avais l'impression qu'elle se confiait à une amie. J'ai passé par toutes les gammes d'émotions en sa compagnie, de la joie à la solitude passant par la mélancolie, l'amour et la tristesse. Je suis très heureuse de mieux connaître cette femme attachante!
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La détresse et l'enchantement est une oeuvre autobiographique constituée des mémoires de Gabrielle Roy pour reconstituer le récit de sa propre vie. Elle est composée de deux parties qui s'intitulent respectivement: «Le bal chez le gouverneur» et «Un oiseau tombé sur le seuil».

Dans la première partie, l'auteure raconte son enfance manitobaine et ses années d'enseignement. Dans la seconde, elle relate comment elle a quitté le Manitoba pour aller tenter sa chance en Europe. Entre les deux parties de cette autobiographie, en fait, une autre vie renaît de la vie qu'elle a vécue dans le passé. Or, le départ pour l'Europe était pour elle tel un nouveau né qui, pour apprendre à marcher et découvrir les coins de la maison, doit quitter les bras de sa mère.

En effet, l'auteure se confie au lecteur, elle lui illumine les côtés obscurs de sa vie. C'est d'elle-même qu'elle lui parle, de sa jeunesse, sa profession d'institutrice, sa venue à l'écriture, son voyage en Europe, son retour au Québec, et l'élaboration de son oeuvre.

Par le biais de l'écriture, donc, l'auteure est revenue à sa patrie et sa famille. L'écriture ne lui a pas seulement permet de vaincre sa solitude, mais de réduire aussi la distance entre les lieux et d'établir les relations avec les siens. Offrant, ainsi, à la bibliothèque littéraire le fruit mûr de sa plume, La détresse et l'enchantement.
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
- Vous avez de bons yeux.
- C'est que je me suis entrainée toute jeune à scruter la plaine à cette heure.
- Qu'y cherchiez-vous déjà? me demanda-t-elle, à la fois amicale et curieuse.
Je répondis, l'esprit au loin :
- Le bonheur! Maman disait toujours qu'un jour sûrement il passerait par chez nous. De peur qu'il ne se trompe de route, j'allais l,attendre au coin de notre petite rue Deschambault, le coin qui donnait sur l'espèce de campagne que nous avions alors là-bas, en ce temps-là, et que je pensais être déjà la plaine parce qu'on voyait loin. Il ne me semblait pas possible que le bonheur pût venir d'ailleurs qu'à travers ce grand paysage de songe.
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“Il y a des mots comme cela: une fois dits, on les entendra toujours. Ils se logent dans quelque coin de la mémoire d’où on ne pourra les faire sortir. Ils nous attendent à un tournant de la pensée, la nuit souvent, quand nous ne pouvons nous rendormir, alors que ce sont toujours les vieilles souffrances qui viennent nous retrouver les premières. Peut-être, quand nous serons cendre et poussière, ou âme immortelle, que nous nous en souviendrons encore. Et s’ils nous traquent ainsi à travers la vie, et peut-être au-delà, c’est sans doute qu’ils contiennent une part de vérité.”
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Au fond, sauf la City et certains «coeurs» de la ville comme Charing Cross, Trafalgar Square, Chelsea, et peut-être SoHo, Londres n'était qu'une succession de boroughs, espèces de petites villes, toutes avec leur High Streeet, agglutinées en un interminable déroulement.
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Parfois, quand le soleil se couchait au fond de la ruelle et sur notre arrière-cour, nous croyions le voir allongeant aussi sa lumière dorée parmi les hauts blés frémissants de notre terre en Saskatchewan.
Le plus curieux de toute cette histoire est que, lorsque je la vis enfin de mes yeux, longtemps au reste après qu'elle eut cessé de nous appartenir, elle n'apparut conforme à la vision que nous en avions eue dans nos rêves les plus exaltés. C'était vraiment une échappée de ciel ardent, de moisson blonde et d'espace à consoler le coeur.
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Il me revient maintenant que nous ne nous sommes guère aventurées dans la riche ville voisine que pour acheter. C'était là qu'aboutissait une bonne part de notre argent si péniblement gagné - et c'était le chiche argent de gens comme nous qui faisait de la grande ville une arrogante nous intimidant. Plus tard, je fréquentai Winnipeg pour bien d'autres raisons, mais dans mon enfance il me semble que ce fut presque exclusivement pour courir les aubaines.
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Vidéo de Gabrielle Roy
Sean Mills lit un extrait du texte ''Ma rencontre avec les gens de Saint-Henri'' de Gabrielle Roy.
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