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Critique de EstelleRomano


Cette petite nouvelle, publiée en 1977 et tournée à la manière d'un conte ou d'une fable, faussement naïve, d'humeur taquine, sonne comme un hommage nostalgique aux bonheurs de l'enfance, à un univers où tout est possible et rien vraiment méchant...
On ne peut s'empêcher de se demander aujourd'hui, si ce ne sont pas justement ces souvenirs de vacances dans une maison de campagne, les jeux entre enfants, les siestes sous l'oeil distrait du grand-père, qui semblent si anodins, si évidents quand on les a vécus (même si on met à part la bonne et la nounou, le piano, etc., qui dénotent une certaine aisance sociale), si ce ne sont pas eux qui se sont envolés...
Ces enfants, pas très sages, ces parents, pas très drôles, pas très ouverts non plus (à l'ange vagabond) n'ont rien de parfait que le merveilleux que les jeux des enfants glissent dans la maison...
"Trop sage, hélas, trop silencieuse, trop abritée. quand on pris l'habitude d'avoir dans ses jambes trois enfants tapageurs et un bébé, quand on est accoutumés aux jeux (même cruels), aux cris (même stridents), aux interventions diaboliques mais divertissantes de trois galopins joyeux mais casse-cou, on trouve un peu de changement à une maison sans allées et venues, à des couleurs mornes et tristes, à des chambres où personne ne vient plus se cacher, à une rampe d'escalier que nul fond de culotte ne vient plus polir et rendre brillante. Pour tout dire : la Maison s'ennuyait."
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