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162 pages
Les Editions Mutine (01/10/2019)
4.5/5   1 notes
Résumé :
"Hier soir j'ai frappé à la porte d'une maison où il y avait de la lumière. Une dame m'a ouvert. En m'excusant, je lui ai demandé si je pouvais recharger mon portable pour appeler mes enfants. Elle a souri et m'a laissé entrer... J'ai rencontré de tout durant ce voyage et le moindre geste de sympathie est un petit miracle. Elle était attablée avec son mari et ses trois enfants. Pendant que le téléphone chargeait, ils m'ont offert le repas, puis la goutte. J'avais dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La France est en ruines. Ingénieuse idée de la part de Marc Rey, il a voulu faire un livre sur la situation des migrants, sujet qui lui tient à coeur. Et quoi de plus évident pour que nous nous sentions concernés que de faire des français des réfugiés ?
Mine de rien, je pense que l'auteur a atteint son objectif, le fait de regarder autrement des réfugiés que nous pourrions croiser, avec sans doute un peu moins de peur et un peu plus d'humanité.
Beaucoup d'émotions m'ont traversé à la découverte de ce livre, sa lecture ne peut laisser indifférent. Chaque lecteur s'imaginera dans cette situation, inquiet pour soi et surtout pour ses proches.
La lecture en est très fluide, journal de bord d'un déraciné au jour le jour, journal intime pour ne rien oublier de ces instants si tant est que ce fut possible. Livre très court que l'on a du mal à lâcher.
Merci à Marc Rey pour ce texte qui va résonner longtemps en moi.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ludovic à voulu faire pipi et s'est engagé dans les blés. Nous l'avons entendu hurler, nous nous sommes précipités. Il a jailli du champ et s'est jeté dans les bras de sa mère. Je me suis approché. Au sol et sur les tiges bougeait une sorte de drap gris ondulant. Je regardai mieux. C'étaient des millions de souris. Les récoltes n'ayant pu avoir lieu, les rongeurs se sont multipliés. Cette masse vorace a quelque chose de répugnant, comme une malédiction moyenâgeuse. C'est vrai que le Moyen-âge, nous y sommes. Et encore ! Au Moyen-âge, il y avait une société organisée.
[...]
Derrière nous, Dijon partait en fumée.
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J'ai été maladroit, probablement, mais si je n'avais rien dit, elle aurait pris cela pour de l'indifférence. Et merde ! Je n'ai pas été formé à quitter ma maison, à échapper aux mines, aux balles, à fuir, à me cacher, à parler à une femme violée... Je fais de mon mieux. C'est tout.
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La nuit est belle. À l'ouest, je distingue des lueurs. Peut-être Dijon qui brûle encore un peu. Ce serait dommage de laisser quelque chose d'intact. La folie veut dévorer jusqu'au moindre pan de mur, jusqu'au dernier arbre, jusqu'au dernier homme.
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