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EAN : 9782940408948
35 pages
Notari (17/03/2015)
3.5/5   9 notes
Résumé :
Dans cet album sensible, un personnage attristé après une séparation se déplace dans la ville, voyage et observe la nature urbaine. Il découvre ainsi une multitude de petites plantes qui poussent dans les endroits les plus inattendus. Il leur suffit une fissure dans le goudron ou un mur fêlé pour se développer, grandir et fleurir. De petits signaux de vie qui nous entourent: ces petites plantes qui "résistent".
La question de la résilience, la capacité de sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Elle est partie. Ils se sont quittés, comme ça. « Il n'y avait rien à faire ». Une profonde tristesse l'envahit, lui. Une atmosphère pesante. Un silence. Un ciel gris. Longtemps recroquevillé sur lui-même, il se décide enfin à se mouvoir. Un pas après l'autre, il avance dans la ville, dans la vie.
Il marche. Bousculé par le souffle du vent, il tombe et se trouve nez à nez avec des plantes sauvages qui avaient eu l'audace de pousser à travers le béton, par ses failles, ses fissures...
Il prend son vélo histoire de voir si cette végétation pousse plus loin. Et oui ! Il monte dans sa voiture pour aller encore plus loin. Encore ces petites plantes qui s'insinuent dans les ouvertures, en quête de lumière.
L'homme poursuit alors la sienne, de quête, et embarque successivement sur un bateau, sur un avion et dans un train. Il arpente le monde.
La végétation est présente partout, sur tous les territoires. Elle sait se frayer un passage, même par le plus minuscule des trous. Quelle résistante ! Quelle vie il y a en elle !
Il se rendit compte que son chagrin s'était estompé, que tant de choses vivantes et belles s'agitaient tout autour. Qu'il était bon de regarder le monde, de découvrir ses merveilles. Et que la vie sortait même de la plus insignifiante des fissures...
Alors il eut l'idée de les utiliser aussi, ces (ses) failles en glissant des petits papiers à l'intérieur. Petits papiers pliés emplis de mots d'amour pour celle qui s'en est allée... Peut-être se penchera-t-elle un jour sur eux, lors d'une promenade.
Un album délicat et poétique sur la vie qui continue malgré les épreuves, la résilience. Au fur et à mesure des pages, la lumière colonise l'espace. Et c'est un homme debout et heureux que l'on quitte. Les illustrations composées de dessins (crayon et pastel), et de collages sont beaux et émouvants.

Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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"Un livre qui montre qu'une rencontre peut être aussi belle et fragile qu'un coquelicot qui pousse sur la bordure d'un trottoir.". C'est la note de 4ème de couverture.

De l'inattendu donc, on aime ça, que les belles lectures nous prennent par surprise.

Alors voyons.



Ce qui semble vaguement ressembler à une feuille de Ginkgo attire notre oeil, nous nous trouvons dans un curieux face à face avec le personnage de la 1ère de couverture.

La rencontre avec le livre.

Et en ouvrant l'album, d'autres feuilles, d'autres plantes nous accueillent en pages de garde, des coquelicots, en herbier, en esquisse au crayon.

Nous sentons les branches d'une délicatesse plantée nous tendre les bras, ses feuilles déja nous chatouiller les sens.



C'est un texte poétique et sensible, nous laissant une marge d'interprétation suivant notre sensibilité.

Le personnage rompt avec quelqu'un de cher, souvent avec cela le temps s'arrête ou tourne à une autre vitesse que l'événement qui nous happe.

L'artiste Chiara Carrer l'illustre parfaitement bien, une masse dense, un tourbillon, une fourmilière en activité à laquelle échappe le personnage pris dans l'émotion du moment.



Logé dans cette parenthèse, il a alors le temps de remarquer toutes les plantes qui résistent à la pose de la pierre et du béton, qui s'immiscent, glissent entre les failles.

Ce qui nous paraîtrait insignifiant est d'un paradoxe curieux et fascinant pour le personnage qui repère cette discrète invasion partout où il va.

Une force inspirante à priori.



Le personnage plante alors à son tour des graines du souvenir, des bouts de poèmes pliés ou anecdotes qu'il plante à des endroits clé dans des fissures, à l'intention de celle qui fut ou à qui voudra finalement.

Une drôle de façon d'aller de l'avant, dirions-nous et pourtant n'est-ce pas aussi un des talents de l'écriture, de libérer, un peu, de repartir sur de nouvelles bases en échangeant.

L'interprétation est subtile, Marie-Christophe Ruata-Arn se montre peu démonstratif, mais le charme de ce qui n'est pas dit, celui des images qui donnent l'impression d'avoir été travaillé sur du calque, tous ses éléments nous ramènent à une temporalité où les émotions ont le temps de nous parler.

Comme une bonne infusion qui prend le temps d'aromatiser et cela détend à la lecture.

Un album surprenant sur la rupture qui fera mouche auprès des jeunes publics qui ne trouvent pas toujours les mots dans ces circonstances.

A découvrir.

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Un album sur la fragilité des relations humaines, mais aussi sur l'espoir du renouveau. Un homme qui a vécu une séparation amoureuse difficile retrouve espoir en contemplant de jeunes fleurs.
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Un album riche en émotion, su le thème de la séparation amoureuse, la tristesse, mais aussi sur l'espoir d'un nouvel amour et le renouveau de la nature.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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critiques presse (1)
Ricochet
25 février 2016
Un album très intéressant, recherché, compliqué, riche, mais pas vraiment destiné à un jeune public.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
« Sont là depuis toujours », a-t-il dit en cueillant un pissenlit entre les rails : « Suffisait de regarder pour les voir ». Il me l'a tendu « Elles sont comme nous : des minuscules, des riens du tout, mais qui font naître des merveilles dans les failles et dans les trous. »
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