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EAN : 9782203087712
191 pages
Casterman (14/05/2014)
3.45/5   11 notes
Résumé :
L’adaptation en bande dessinée d’un mythe fondateur du monde anglo-saxon, devenu une référence de la fantasy.

La légende de Beowulf est l’un des plus anciens poèmes épiques de la culture occidentale (antérieure à l’an mil, cette épopée considérée comme un classique du monde anglo-saxon serait d’origine germanique ou scandinave). Cette interprétation du mythe en bande dessinée revisite avec brio le destin fabuleux du guerrier Beowulf, arrivé avec quato... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce tome contient une histoire complète et indépendante de toute autre, une adaptation d'un poème épique de la littérature anglo-saxonne. Il a été réalisé par Santiago García (scénariste) et David Rubín (dessins et couleurs), paru initialement en 2013, en Espagne.

Dans la deuxième moitié du premier millénaire, il y a un monstre aux yeux rouges tapi au fond d'une grotte. À l'extérieur, un vent froid agite les herbes, et la neige tombe sur les branches dénudées. Un chat observe la scène. Un corbeau fond sur un cadavre qu'il picore, son bec se maculant de rouge sang. Une nuée immense de corbeaux s'attaque au charnier. Dans la maison longue à proximité, le palais Heorot, le roi Hrothgar, fils de Halfdan, célèbre la force de son peuple. Il est averti du massacre qui vient d'avoir lieu, alors que Æschere se tient à ses côtés. Les guerriers qui viennent l'avertir indiquent que c'est l'acte d'un démon et qu'il a tué trente des leurs. Douze ans plus tard, un détachement de goths arrive par la mer, avec leur tête le guerrier Beowulf. Aux guerriers qui les accueillent, il déclare qu'il vient aider le roi Hrothgar. En passant par le village, ils sont regardés avec méfiance. Arrivés devant Heorot, ils se font barrer le chemin par le garde. Beowulf lui confie son épée et entre d'autorité.

Dans la salle du trône, Beowulf s'agenouille devant le roi Hrothgar, décline son ascendance, et lui indique qu'il est venu avec 14 guerriers qu'il met à son service. le roi se souvient de Beowulf quand il n'était qu'un enfant. Il l'informe que cela fait une dizaine d'années que le monstre Grendel sème la panique et égorge les citoyens. Il accepte l'aide de Beowulf et ordonne qu'une fête soit donnée en son honneur. Pendant le banquet, Beowulf se renseigne sur les armes de Grendel, son mode opératoire. Il se fait traiter de vantard irresponsable par Unferth, ne devant sa renommée que par une course à la nage où il s'était mis en danger avec Brecca. le soir même, Beowulf revêt sa cotte de mailles. Il sort sur le perron de Heorot où il trouve Ragnar en train de pleurer à l'idée de mourir loin de chez lui, digéré dans le ventre d'un démon de l'enfer. En fait, il pleure de joie à l'idée de la renommée qu'il acquerra ainsi. Dans la forêt, Grendel s'est réveillé et il détruit tout sur passage en progressant vers Heorot.

Le titre est clair : il s'agit de l'adaptation de ce poème épique composé et écrit entre le septième et le dixième siècle après Jésus Christ. Les deux auteurs ont choisi de ne pas reprendre la forme en vers du poème, et d'insuffler le rythme par d'autres moyens. Ils n'ont pas non plus repris les références historiques, et pas du tout les éléments relevant de la christianisation. Ils ont conservé à l'identique le récit en trois parties : la première racontant le combat de Beowulf contre Grendel, la seconde racontant le combat de Beowulf contre la mère de Grendel, et la troisième partie racontant le combat de Beowulf contre un dragon. le lecteur plonge donc dans une bande dessinée épaisse d'environ 180 pages, qui reprend l'intrigue du poème épique Beowulf, avec fidélité. Il peut ainsi découvrir cette référence incontournable du développement de la littérature anglaise, l'un des plus vieux témoignages écrits de la littérature anglo-saxonne, mais aussi un ouvrage littéraire dont J.R.R. Tolkien promut les qualités d'écriture, sa beauté et sa richesse. de ce point de vue, cette bande dessinée remplit sa fonction de passeur de culture, sous une forme de vulgarisation de cet écrit. le lecteur referme le tome en sachant ce que raconte ledit poème, mais sans le contexte historique et social.

Dans la postface de 2 pages, Javier Olivares explique que c'était un projet qui tenait à coeur de son scénariste qui a dû attendre de trouver le dessinateur approprié pour mener ce projet à bien. le lecteur constate effectivement que les auteurs ont choisi un mode narratif qui fait la part belle aux grands dessins, et à la narration visuelle, voire sans mot. C'est ainsi que la première partie comporte une séquence muette de 27 pages pour l'affrontement contre Grendel, 21 pages pour le combat contre la mère de Grendel (avec une exception au milieu de cette séquence) dans la deuxième partie, et 14 pages pour le dernier combat. Il y a également des dessins en double page assez régulièrement, mais sans systématisme. Il s'agit donc d'une narration qui donne de la place aux hauts faits du héros, qui le montre dans sa lutte physique contre un monstre après l'autre, qui exalte ses prouesses au combat. Il s'agit d'une histoire d'hommes, dans laquelle Beowulf est placé au centre de la majorité des scènes. Il part au combat, il affronte les monstres au péril de sa vie, il triomphe par la force et la ténacité. Les auteurs reprennent à leur compte ce point de vue romanesque avec un personnage principal sur lequel se focalise le récit, un héros au centre de tout. D'un côté, le lecteur peut se projeter dans cet homme extraordinaire, reconnaitre sa propre volonté d'aller de l'avant dans la sienne, adhérer à son élan pour affronter l'adversité. D'un autre côté, il peut aussi éprouver des difficultés à s'imaginer en guerrier courageux jusqu'à la témérité, prêt à mettre sa vie en jeu pour faire cesser les massacres, déterminé à combattre jusqu'au bout au péril de sa vie, voire en ayant conscience qu'il ne survivra pas au dernier affrontement.

Les auteurs ont donc choisi de transmettre le souffle épique du poème par la narration visuelle. Il y a bien sûr le format de bande dessinée franco-belge, plutôt que le format comics. Il y a également le choix de réaliser des planches muettes qui deviennent un spectacle visuel, avec un appel à la participation du lecteur pour qu'il se raconte l'histoire dans sa tête, qu'il effectue l'opération de passer en mots dans son esprit, là où ses yeux ne voient que des images. Il y a bien sûr les dessins en double page au nombre d'une dizaine. Il y a bien sûr la pagination importante qui permet aux auteurs de consacrer une page entière à un effet de couleur rouge sur un dessin en pleine page totalement abstrait. Ils peuvent aussi consacrer une double page à 4 cases noires de la hauteur de la page pour marquer le passage au vide absolu, à la disparition de la lumière. Ces particularités transmettent au lecteur le fait que ce récit a besoin de place pour exister, qu'il est important de par le nombre de pages qu'on y consacre, que les personnages ont besoin d'espace pour accomplir leurs actions. le lecteur constate que ce récit lui laisse la maîtrise de son rythme de lecture, qu'il est puissant sans être frénétique, qu'il progresse rapidement mais en prenant de la place, ce sont des hauts fais qui méritent qu'on leur consacre de l'espace.

Dès la première page, le lecteur voit les caractéristiques de représentation de David Rubín : des formes simplifiées, à la fois descriptives et naïves. Les corbeaux sont exacts d'un point de vue anatomique, mais le degré de détails en fait une espèce globale plutôt qu'une somme d'individus chacun avec des caractéristiques différenciées. Alors que le lecteur découvre les cadavres déchiquetés, il peut observer la réaction des villageois. Ils ne sont pas tous vêtus pour le temps de neige. Ce n'est donc pas une description pour un reportage, mais plus un récit construit pour un auditoire. Il regarde les visages des personnages, et il voit des traits simplifiés, ainsi que des expressions parfois exagérées (les grands yeux de la femme découvrant les mutilations). de même s'il regarde les corps de plus près, il voit des os brisés, de la tripaille sanguinolente, mais sans pouvoir rassembler les différents morceaux pour reconstituer un corps anatomiquement exact. David Rubín reste attaché aux détails : les différentes tenues vestimentaires présentent des variations et des accessoires différenciées. Les personnages n'ont pas tous la même morphologie, à commencer par la haute stature de Beowulf. le lecteur constate également que l'artiste a investi du temps pour la conception graphique des monstres. Il ne s'agit pas d'un dragon générique, ou d'un monstre en caoutchouc prêt à l'emploi pour Grendel. Ils ont bien une morphologie monstrueuse et contre nature.

David Rubín impressionne également par sa mise en couleurs. Dans un premier temps, elle semble naturaliste, avec des nuances discrètes dans les teintes pour ajouter un discret relief sur les surfaces détourées. Rapidement, le lecteur se rend compte que l'artiste les utilise également pour installer une ambiance particulière, et pour souligner un éclairage ou une texture par l'emploi de couleurs sans rapport avec le naturel, dans une démarche impressionniste. L'artiste utilise également une grande variété de mises en pages, pour des effets divers. Cela commence avec les vues accolées de la première page, correspondant à un regard jeté sur des éléments différents, comme si le lecteur ne retenait qu'un kaléidoscope de moments fugaces. Ça continue avec la découverte des cadavres montrée dans les cases du bas, alors que dans les cases du haut Hrothgar est en train de festoyer pour un parallèle sarcastique. Ça continue avec l'arrivée de Beowulf et de ses hommes dans le village, avec des grandes cases les montrant sur leurs montures, et des petites cases comme posées sur les grandes, pour un détail, un coup d'oeil furtif, transcrivant la simultanéité de ces éléments. David Rubín se montre tout aussi inventif pour les plans de prise de vue des combats, à la fois dans les angles de vue, à la fois dans la forme et le montage des cases sur une planche, ou sur 2 planches en vis-à-vis. Tous ces éléments concourent à une forme narrative inhabituelle qui souligne et amplifie les actes du héros, ses combats, ses pérégrinations en terre étrangère, méfiante et parfois hostile.

Cette bande dessinée offre l'occasion de découvrir le mythe de Beowulf, de son combat contre Grendel, dans un format très alléchant. La lecture révèle que le scénariste a scrupuleusement respecté le déroulement du poème épique de la deuxième moitié du premier millénaire, tout en en faisant une adaptation. Il a de laisser de côté la dimension religieuse, pour se focaliser sur la progression du héros au fils des 3 épreuves successives. Il a travaillé avec David Rubín pour construire une forme de narration visuelle qui transcrive avec fidélité la dimension mythique du récit et des épreuves de Beowulf. Cette lecture constitue à la fois une découverte du mythe de Beowulf, et à la fois une version personnelle insufflant une vigueur extraordinaire à ce héros au premier sens du terme.
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Finalement ce Beowulf version Santiago Garcia (scénariste) et David Rubin se sera révélé après lecture beaucoup plus satisfaisant que je l'aurai imaginé de prime abord.
Faut dire que je partais avec un léger a priori dans la mesure où l'ambiance graphique ne me plaisait pas particulièrement.
D'ailleurs, pour être honnête j'avais feuilleté à plusieurs reprises le livre en librairie avant de finir un beau jour par me décider.

Avec le recul maintenant de plusieurs lectures de l'ouvrage en question, et bien qu'un dessin plus réaliste ne m'aurait pas dérangé outre mesure, je dois admettre que le dessinateur a une vraie identité artistique et dispose d'un impressionnant sens du découpage.
Cet aspect cinématographique est notamment souligné par un usage approprié d'effets de style du plus bel effet (double page, panoramique, zoom, découpage et cadrage dynamique ...), de ce fait chaque planche aura fait l'objet d'un travail cohérent et soigné en matière de restitution de l'intensité du texte.

Il y a en quelque sorte une forme d'expressionnisme dans le travail de Rubin et cette recherche permanente d'une vision déformée de la réalité pour atteindre un plus haut degré d'intensité expressive.
Si au niveau des dessins cela na plaira sans doute pas à tout le monde, le travail de Rubin à la colorisation est impeccable avec une parfaite maitrise du sujet et une incroyable gestion des couleurs dominantes du recueil que sont le rouge et le noir, le sang et les ténèbres, le jaune et le blanc, le feu et la mort.

La vraie bonne surprise de ce roman reste le texte sans fausse note de Garcia, qui reprend sans le trahir la retranscription britannique du poème médiéval .
C'est à ma connaissance, l'une des plus fidèles adaptations graphique de la légende et à l'instar d'autres mythes légendaires, il se dégage de Beowulf une vraie dimension héroïque prompte à restituer des frissons aux amateurs de récits épiques.

L'adaptation est toutefois ultraviolente et comporte des passages très sanglant, c'est donc une lecture plutôt ciblé vers un public averti plutôt que pour le tout venant.
Beowulf de Garcia & Rubin est une BD brillante à tout point de vue et saura certainement séduire et combler ceux qui se passionnent et se régalent comme moi de ces grands récits légendaires moyenâgeux.

Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Le projet de Santiago García aurait pu rester aux oubliettes après avoir essuyé un premier échec. C'était 10 ans plus tôt, aux côtés du dessinateur Javier Olivares. Ce dernier, qui n'est pas rancunier, écrit en postface son plaisir de voir l'oeuvre chère à son ami aboutir enfin. Ce renouveau, Santiago García le doit à sa ténacité mais aussi à sa rencontre fortuite avec David Rubín.

Ainsi, après avoir dépoussiéré le mythe d'Hercules, le dessinateur espagnol continue sur sa lancée avec un autre héros de l'antiquité : Beowulf !


Quand l'imaginaire rencontre la réalité

Cette fois, contrairement au Héros, la véritable histoire est retranscrite et ce n'est donc pas par hasard si la traduction de Seamus Heaney, réputée pour la fidélité de son rythme issu du vieil-anglais, a été choisie comme fil conducteur.
Pas d'écart ou d'interprétation possible donc, le poème majeur de la littérature anglo-saxonne est suivi à la lettre, dans tout ce qu'il a de plus épique.

Les légendes m'ont toujours passionnées, j'aime cette part de mystère qui les entoure et d'autant plus quand il est difficile de discerner le vrai du faux. Celle de Beowulf n'échappe pas à la règle et de nombreuses citations se sont avérés véritables. La date d'écriture est sujette à controverses mais les faits sont là : les noms employés ont existé et certains événements cités ont réellement eu lieu, ce qui ancre mieux encore la fiction dans la réalité et entretient le doute.
Grendel le monstre mangeur d'hommes, sa mère vengeresse, le terrible dragon... bien sûr ces êtres fantastiques font partie du folklore mais ils servent à glorifier les hauts faits de héros plus tangibles.

[...]

J'aime les légendes. Pour autant je n'ai pas retrouvé cette fibre de passion dans ma lecture. La narration n'a pas su me captiver. Les dessins n'ont pas su m'immerger dans l'ambiance.

[...]


Chronique intégrale à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Après avoir réalisé deux excellents tomes du Héros, chez Rackham (et chroniquées à l'époque sur Bandes Originales Pour Bandes Dessinées), David Rubin reprend avec son compatriote Santiago Garcia un projet que ce dernier mûrissait depuis plusieurs années, l'adaptation du récit épique de la lutte de Beowulf et Grendel. Remise au goût du jour il y a presque une décennie maintenant par un film étrange et un peu vain de Zemeckis, et, dans la foulée par quelques versions opportunistes en BD(dont une chez Delcourt qui n'a même jamais connue de fin), cette histoire donne à Rubin l'occasion de faire étal de tout son talent narratif, que ce soit dans ces doubles pages éclatantes de furie et de couleur, ou dans sa manière quasi cinématographique d'insérer des vignettes dans des cases plus grandes, sortes de "cut-scenes" qui donnent une dynamique sans pareil à l'ensemble. le scénario reste fidèle au récit d'origine et est bien servi par le trait cartoony et stylisé de Rubin, à mi chemin entre Paul Pope et Guy Davis. A bouquin épique, B.O épique: http://bobd.over-blog.com/2014/05/choc-de-legendes-beowulf-vs-die-nibelungen.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Je connaissais déjà le travail de Rubin grâce à sa bande dessinée "Le Héros", que j'avais adoré. Je me suis donc plongée en toute confiance dans la lecture de ce nouvel ouvrage, dont le scénario tenait cher au coeur de Garcia depuis des années. Et pour tout dire, je n'ai pas été déçue ! La traduction de l'espagnol est très bien et le livre se dévore !
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critiques presse (4)
Sceneario
04 août 2014
Cette lecture devient bien plus une performance graphique qu'une simple histoire de héros et de monstres. Après tout, on connait tous l'histoire et l'album n'est pas vraiment là pour faire de l'inédit. [...] Malgré tout on est réellement happé non seulement par le rythme de ce récit, mais par la qualité de "l'interprétation" graphique.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
09 juillet 2014
Le dessin calculé, les plans inversés et la division en chapitres renforcent cette impression que la légende organise l’ensemble, mais que les auteurs ont su se l’approprier. Tout en demeurant épique, Beowulf a su dépasser ce registre, devenant un vrai objet de bande dessinée à part entière.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Elbakin.net
04 juin 2014
Mais il serait dommage de s’arrêter aux dessins si ceux-ci vous laissent de marbre, car l’histoire de Beowulf, même si elle est finalement bien connue aujourd’hui, se révèle toujours plaisante à lire.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Auracan
15 mai 2014
Une jolie façon de sortir de cet univers de démesure, et de reprendre pied - en douceur cette fois ! - dans notre quotidien. Étonnant !
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dis-moi, barde... chanteras-tu ma chanson, un jour ?
_ Sire, votre chanson sera la plus belle de toutes !
_ Je suis flatté de tes paroles, mais qu'en sais-tu ?
_ Sire, vos exploits sont dignes de ceux des plus grands héros. J'ai déjà composé le début. Voulez-vous l'entendre ?
_ NON ! Je n'aime pas les chansons incomplètes, et à celle-ci, il manque l'essentiel... Il lui manque la fin.
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