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Black Magick tome 1 sur 3

Nicola Scott (Illustrateur)
EAN : 9782344020166
160 pages
Glénat Comics (10/01/2018)
3.88/5   57 notes
Résumé :
Flic ou sorcière tout est une histoire de vocation. Rowan Black travaille à la criminelle de Portsmouth. En bonne flic, elle a pas mal de choses à cacher. Dont une en particulier : c'est aussi une sorcière. La nuit, elle participe a des rituels secrets - quand ils ne sont pas interrompus par le boulot. Le jour ou elle est appelée en urgence pour régler une prise d'otages, Rowan découvre que le criminel connaît sa véritable identité. Et qu'il n'est sans doute pas le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir fini il y a quelques semaines du dernier tome des Locke & Key j'ai cherché à la médiathèque une nouvelle série à commencer, le choix en comics à la médiathèque la plus proche de chez moi est plutôt limité mais la couverture noir et violette de ce dernier à attirer mon regard et une fois et le résumé lu, j'ai sans hésitation emprunté les 2 premiers tomes.

J'ai bien fait, car je dois dire que ce premier tome m'a rapidement complètement embarqué dans cette atmosphère plutôt sombre et pleine de mystère qui se dégage de ce dernier au bout de quelques pages. Je dois dire que tout de suite apprécié le travail de Nicola Scott, les dessins sont précis, plein de détail et vraiment très réaliste, je lis relativement peu de lecture graphique et je crois bien la première fois que je lis quelques chose d'aussi bien fait concernant notamment le faciès des personnages. La colorisation en noir et blanc, enfin plutôt tout en nuances de gris colle par ailleurs parfaitement je trouve à cette histoire, où seule les éléments liés à la magie ont une couleur vive.

Sans surprise en effet vu le titre, il est bien question de magie dans ce comics où nous faisons la connaissance de Rowan Black, une flic travaillant à la criminelle qui semble visiblement aimer son métier. Une flic oui mais pas seulement car Rowan est aussi une sorcière et concilier ces deux vies n'est pas toujours une mince affaire. Lors d'une prise d'otage durant laquelle elle intervient, l'auteur de la prise d'otages lui révèle connaître son secret et essaye de la tuer. Mener l'enquête en tant que flic tout en recherchant par des procédés magiques qui en veut à sa vie sans attitrer l'attention ne s'avère pas de toute facilité ni sans risque pour la jeune femme.

J'ai sans grande surprise aimé le mélange des genres que promettaient la couverture et le résumé, entre l'enquête policière avec son coéquipier et en parallèle tout ce qui est lié à la magie tournant autour de Rowan. Si le tout reste bien mystérieux lors ce premier tome qui pose seulement les bases de l'intrigue, j'ai beaucoup aimé l'ambiance se dégageant à la lecture de ce comics et je suis vraiment curieux de voir comment cette histoire va évoluer. Qui en veut vraiment à Rowan ? Pourquoi ? Qui sont exactement les membres de l'Aria ? Autant de questions dont je suis curieux de connaître les réponses et cela d'autant plus avec la fin de ce premier tome qui donne envie de rapidement lire la suite.

Je vais donc ce pas me plonger dans le tome 2 en espérant y- voir quelques mystères éclaircis. J'espère juste que cette fois tout sera en français car même si j'étais curieux, traduire toute une page de l'Allemand au Français en milieu de tome m'a tout de même je l'avoue un peu agacé. Mais bon c'est bien là le seul petit bémol que j'ai trouvé à ce premier tome.
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Il s'agit du premier tome d'une série indépendante de toute autre. Il comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2015/2016, écrits par Greg Rucka, dessinés, encrés et mis en couleurs par Nicola Scott. Chiara Arena a apporté son aide pour la mise en couleurs. Ce tome comprend également la reproduction des 6 couvertures variantes réalisées par Jill Thompson, Rick Burchett, Tristan Jones, Afua Richardson, Ming Doyle et Stéphanie Hans.

Dans une clairière, de nuit, un coven (assemblée ou clan) de sorcières (avec quelques individus mâles) psalmodie un chant rituel. Leur rituel est interrompu par la sonnerie d'un téléphone portable. Il s'agit de celui de Rowan Black, inspectrice de police. Elle est appelée par son supérieur hiérarchique, pour se rendre sur le lieu d'une prise d'otages dans un établissement de restauration rapide Buddy Burger, rue McKenna, à Portsmouth dans le New Hampshire. le preneur d'otages exige qu'elle pénètre seule et sans arme dans l'établissement, condition sous laquelle il procèdera à la libération des otages.

Le lendemain, Rowan Black trouve le temps d'aller s'excuser auprès d'Alex, la responsable du coven. Elle assiste à la réunion de briefing matinale du commissariat pendant laquelle le chef Justin Pegg attribue les tâches du jour, fait un point d'avancement sur les affaires en cours. À l'issue de cette réunion, il lui demande de se rendre au bureau des affaires internes (Internal Affairs Bureau) pour répondre aux questions des inspecteurs F. Prestes et N. Bellowes. Puis elle et son partenaire Morgan Chaffey doivent se rendre au port, où un cadavre a été repêché. Il lui manque la main gauche qui a été sectionnée.

L'attention du lecteur est tout de suite attirée par les créateurs : Greg Rucka (scénariste renommé pour différentes séries comme Gotham Central ou Lazarus) et Nicola Scott (dessinatrice ayant travaillé avec Gail Simone sur la série Secret Six et ayant participé au lancement de la série Earth 2 avec James Robinson). La couverture annonce bien la thématique du récit : un croisement entre 2 genres, policier et magie, grâce à cet amalgame entre l'étoile de shérif et le pentagramme. le récit commence dans le vif du sujet avec une cérémonie qui relève d'un dogme non explicite, avec des femmes et des hommes simplement recouverts d'un voile, laissant apparaître leur nudité, avec une déclamation relative au renouveau qui accompagne les saisons. Les ustensiles font d'abord penser à une pratique de type Wicca, puis à du (néo)paganisme, ce premier tome ne permettant pas de trancher. En fait à l'issue de 5 épisodes, le lecteur a constaté que le scénariste s'intéresse plus à ces pratiques comme outil narratif, que pour leur credo ou leur système de croyance.

Dès la deuxième séquence, la narration revient à un milieu normal, avec une prise d'otages réalisée par un individu anonyme qui a bien préparé son coup (en particulier pour rester à l'abri du regard des tireurs d'élite. le lecteur apprécie le soin apporté aux images. Nicola Scott dessine dans une approche descriptive, avec un bon niveau de détails. Elle a opté pour un choix de mise en couleurs très tranché : toutes les pages sont habillées par un lavis dans les teintes gris, parfois tirant sur le brun. Seules les rares manifestations de magie bénéficient d'une mise en couleurs plus vive et plus variée. Indépendamment du moment de la journée, toutes les pages baignent donc dans ces dégradés de gris. Nicola Scott et Chiara Arena ne les appliquent pas à grands coups de pinceau, mais effectue un travail similaire à une mise en couleurs avec une palette plus grande : variation dans les teintes pour faire ressortir les surfaces les unes par rapport aux autres, pour sculpter les volumes de chaque surface, pour rendre compte des ombres portées par la source d'éclairage. Elles jouent également sur des gris plus moins clairs ou foncés en fonction du moment de la journée auquel se déroule la scène.

Au vu du titre de la série, le lecteur est animé d'une curiosité quant aux spécificités de la magie évoquée. Il scrute donc les cases pour voir comment elle se manifeste. L'aspect concret des dessins de l'artiste permet de voir les étoffes posées sur les épaules des sorcières, de distinguer leur région pubienne (mais il ne s'agit pas de gros plans), de détailler les accessoires : bandeau muni de bois de cervidés, épis de maïs, gerbe de blé, statuettes, pentagramme, amulettes, etc. L'artiste montre ces accessoires de manière prosaïque et factuelle, sans dramatisation, sans ornementation baroque. le lecteur voit donc des individus à l'apparence normale, au comportement normal (pas de regard halluciné, pas de gestes théâtraux) les utiliser de manière pragmatique. Les quelques éclats de couleurs (une demi-douzaine en tout et pour tout) indiquent que le récit intègre bien des manifestations d'énergie magique, et s'inscrit donc dans le genre fantastique au sens large.

Les dessins de Nicola Scott permettent au lecteur de regarder un monde réaliste, riche et consistant. Les personnages ont des morphologies normales, tant pour les femmes que pour les hommes, et l'artiste n'insiste pas sur les attributs sexuels. Lorsque le preneur d'otage exige que Rowan Black se déshabille pour s'assurer qu'elle n'a pas d'arme et pour lui enlever son micro, la dessinatrice la représente en sous-vêtements fonctionnels et basiques, à l'opposé de dessous chics et affriolants. de la même manière, elle représente des tenues vestimentaires variées reflétant pour partie la personnalité de celui qui la porte. Ainsi Rowan Black a une préférence pour les vêtements basiques (jean, teeshirt, blouson), alors qu'Alex préfère les robes un peu plus habillées. Morgan Chaffey préfère les pulls aux chemises, et Stepan Hans porte un veston.

Scott se montre tout aussi attentive pour les façades d'immeuble ou de maison, dans les rues de Portsmouth, l'établissement de restauration rapide, la magnifique demeure de Rowan Black, le presbytère où se rend Stepan Hans, le bâtiment abritant l'école où exerce Alex, la belle demeure d'Alex, ou encore la maison plus modeste d'Anna & Morgan Chaffey. Elle s'implique également pour meubler chaque pièce, en concevoir l'aménagement et y représenter les accessoires propres à sa fonction : l'aménagement intérieur et le mobilier de l'établissement de restauration rapide, le mobilier de bureau du commissariat et les outils informatiques, la décoration intérieure très personnelle de la maison de Rowan Black et les objets décoratifs choisis avec soin.

S'appuyant sur le talent et l'implication de la dessinatrice, le scénariste peut lui laisser porter toutes les informations relatives aux lieux, aux personnages, aux accessoires. Afin d'être sûr de capter l'attention du lecteur, il commence par une scène ésotérique (le rassemblement du Coven), avec une incantation un peu vague, un peu de nudité (justifiée par les pratiques apparentées au paganisme). le lecteur a ainsi l'assurance qu'il sera bien question de magie. Puis il établit la dimension policière avec la prise d'otages, avec une dose de suspense quant à son issue et une dose d'action. Il lie ces 2 composantes avec la scène finale du premier épisode.

Ayant mordu à l'hameçon, le lecteur s'immerge dans le récit. Les caractères des personnages sont peu développés. Il est possible d'observer que Rowan Black n'a pas froid aux yeux (à commencer par son face-à-face avec le preneur d'otages), que son partenaire Morgan Chaffey est plus prévenant qu'elle, déjà presqu'un père de famille, qu'Alex semble plus à l'aise avec la magie qu'elle. le scénariste sait rendre l'impression donnée par des individus ayant l'habitude de travailler ensemble, que ce soit Rowan avec Morgan, ou encore Rowan avec Sean O'Malley, le médecin légiste. Il sait créer des moments de convivialité qui rendent compte des liens entre les personnages, comme un verre après le boulot, ou le repas chez les Chaffey. le peu de pages consacrées à Stepan Hans, Laurent et Anne-Marie ne suffit pas pour leur faire dépasser le stade de stéréotypes, mais Rucka les fait se comporter comme de vrais adultes. le lecteur côtoie donc des personnages crédibles et plausibles, même dans des situations sortant de l'ordinaire (les époux Donna & Frank Belle apprenant la mort de Bruce Dundridge, l'individu ayant violenté leur fille).

Greg Rucka n'abuse pas trop des tours de passe-passe magique, se limitant à quelques sorts de protection ou de dissimulation, avec une apparition surnaturelle en fin de volume. Il ne s'aventure pas non plus à considérer ces pratiques comme relevant d'une croyance clairement établie, ce qui lui évite de devenir ridicule, mais ce qui fait descendre l'histoire, d'un degré de réalisme puisqu'elle ne dispose pas de fondement. le lecteur s'attache donc à l'intrigue. Arrivé à la fin du tome il a plus eu l'impression de lire un prologue qu'un chapitre complet. Il s'est produit plein d'éléments mystérieux tels que le tatouage que porte Rowan Black au-dessus du sein gauche, la main disparue de Bruce Dunridge, la mystérieuse organisation à laquelle appartient Stepan Hans, le symbole du marteau sur le briquet, le vrai nom de Rowan Black, et bien d'autres encore. Pourtant le lecteur a l'impression que le récit n'a pas pris sa véritable ampleur.

Ce premier tome de Black Magick est très intriguant avec une partie graphique de haute volée qui s'astreint à raconter l'histoire, sans essayer de lui voler la vedette. Comme le montre la couverture, Greg Rucka mélange 2 genres (fantastique à base de sorcières et policier), et réalise un prologue bien mené, mais tout à fait assez substantiel.
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Rowan Black, brune sensuelle a une double vie : elle est à la fois agent de police criminelle et ... sorcière wicca !
Mais tout serait bien trop facile si quelques personnes mal intentionnées ne la repéraient pas...

Pour les amoureux des histoires de sorcières , Salem, Mayfair, Charmed ou autre , cette série ne peut que vous plaire ! En ce qui me concerne j'ai été très rapidement happée par cette histoire et ces personnages malgré les nombreux éléments mystérieux qui sont exposés ici (et les coquilles de traduction...).
Les planches en noir et blanc /sépia avec des traits hyper précis (et certes très classiques mais hyper efficaces ! ) constituent un magnifique storyboard.

J'ai hâte de découvrir la suite pour savoir d'où viennent les pouvoirs de ces personnages, qui sont ces hommes qui leur en veulent tant etc etc
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Cela fait quelques comics indé Glénat que je lis et je dois dire que l'éditeur soigne ses ouvrages. La couverture est non pelliculée, maquette extérieure harmonisée entre les volumes, couvertures originales des épisodes, couvertures alternatives assez dispensables en fin de volume ainsi qu'un très long texte pseudo-historique détaillant la chasse aux sorcières au Moyen-Age et faisant office de prologue (et que je conseille vivement de lire pour poser le contexte historique de cet univers). Je ne trouve pas la couverture ni parlante pour ce volume ni particulièrement réussie, dommage pour une illustratrice du talent de Nicola Scott. Globalement du bon boulot d'édition.

Rowan Black est une sorcière. Elle est aussi flic à Baltimore (vous savez, la ville de The Wire…). Lorsque ses deux vies se retrouvent emmêlées elle devra comprendre la menace qui plane sur elle, une menace qui vient du fond des âges et transgresse les règles en utilisant le Magick…

Lorsque ce volume est sorti j'ai été accroché par les aperçus des planches intérieures, plus que par la couverture ou le sujet qui ne semblait pas très original (les histoires de sorcières on en a vu pas mal…). Je ne l'avais pas alors remarqué mais l'illustratrice, Nicola Scott (quoi, une illustratrice dans l'univers des comics de super-héros? Çà existe? Yessss!) est à l'origine des magnifiques couvertures de Wonder Woman Rebirth. Côté scénariste, je n'avais rien lu de Greg Rucka et je viens tout juste de me forcer à lire le premier Lazarus, série encensée mais horriblement dessinée… Avec de très bons échos et une histoire policière assez classique, j'ai décidé de me lancer sur Black Magick.

Et très bien m'en a pris tant cet album à l'esprit résolument européen est réussi et inspiré! C'est la première réflexion que je me suis faite en fermant ce tome sur un cliffhanger très réussi: une sensibilité, une atmosphère étonnante pour une histoire de guerre occulte sur fonds de magie noire. Ce tome a des similarités avec une autre série, franco-belge (ou italo-belge…): Rapaces. le dessin d'abord, très proche de la technique de Marini, faite de beaux visages, de couleurs au lavis dans un cadre très dessiné. Scott comme Marini ont une parfaite maîtrise anatomique qui leur permet de dessiner les contours des personnages et quelques traits intérieurs mais c'est le pinceau qui donne de la. Cela donne un habillage vraiment superbe. Malgré la présence d' »assistants » indiqués en crédit, cette méthode est toute européenne et très éloignée des habitudes industrielles séparant dessin/encrage/couleur. Idem pour la planche d'homme nu, aussi naturelle que dans un Marini ou toute autre album européen et qui renvoie la récente affaire de la bite de Batman au rayon de vaste rigolade infantile…

Le scénario également démarre sur les mêmes bases: une enquêtrice et son super collègue se retrouve confrontée au fantastique. On part sur de l'enquête policière dans ce qu'il y a de plus traditionnel (preuves, légiste, témoignages,…) mais la principale différence ici est que contrairement à Rapaces dès les premières pages nous savons que Rowan est une sorcière. La question qui se pose sera de savoir qui lui en veut et la mise en place d'une conspiration entre factions occultes. A ce titre, l'irruption d'un « agent allemand » donne lieu à deux pages… en allemand non traduit! le soucis c'est que les dialogues sont très importants pour comprendre à qui nous avons affaire et je n'explique pas que l'éditeur se soit dispensé d'une traduction…

Généralement c'est sur les scénarii que l'on remarque avec la plus grande évidence la différence entre les auteurs hommes et femmes. Sur Black Magick, sans connaître le scénariste j'aurais parié sur un duo féminin, en raison d'un rythme, d'une attention donnée à des détails d'ambiance et de relations entre les personnages. Sur ce plan le duo formé par Rowan et Morgan, son équipier, dans une relation toute en regards (magnifiquement et très subtilement rendus par Nicola Scott) est vraiment intéressant, nous laissant deviner un amour platonique, à moins que l'héroïne ne se fasse des idées, son confrère attendant tout juste un enfant et semblant par ailleurs très heureux en couple… Les auteurs posent très discrètement des jalons vers une montée en tension, reposant sur la protection par la sorcière de ce cadre familial idéal que l'on imagine devoir être bientôt menacé…

Ce que j'ai aimé dans cet album, c'est vraiment la délicatesse des dessins et des ambiances (pourtant il y a bien des cadavres, un esprit démoniaque et des tensions). Les visages mélancoliques de Scott y font beaucoup et la perfection des traits et des planches globalement ajoutent à ce bien être du lecteur pour un album vraiment agréable à découvrir. On part donc sur des bases très qualitatives, qui peuvent aboutir à une très grande série si le tout reste aussi maîtrisé dans les prochains tomes. Un des tout meilleurs comics de l'année!
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Nous avons une inspectrice de police qui enquête sur des meurtres assez sordides. La particularité est qu'elle mène une double vie. En effet, c'est une jeune sorcière qui pratique la nuit tombée des rites étranges avec ses pairs dans les bois. Après tout, on a tous droit à une vie privée après le travail, alors pourquoi pas ?

Cependant, dans le cas qui nous occupe, elle semble être démasquée par un preneur d'otage qui va connaître une fin violente. C'est là que cela va se corser. Après tout, depuis Harry Potter, nous savons qu'il y a de gentils sorciers qui oeuvrent pour le bien de la planète. D'autres le sont moins…

La bd se veut sérieuse dans son aspect. Ce n'est pas sur le mode de la plaisanterie ou de l'humour. Je dois même dire que c'est plutôt sous l'angle du thriller horrifique une fois qu'on aura admis l'idée de base. le graphisme est par exemple assez saisissant de réalisme.

L'équilibre de cette bd fonctionne assez bien malgré les prises de risques. J'ai bien aimé le développement de cette intrigue pour cette première partie. C'est assez bien partie pour découvrir la suite même si la trame demeure finalement assez classique.
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
27 septembre 2018
Black Magick est un thriller occulte contemporain qui ravira les afficionados du genre tant par son scénario que par son esthétisme.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
ActuaBD
22 mai 2018
Polar fantastique, où l'enquêtrice se révèle aussi sorcière, "Black Magick" constitue l'une des belles sorties du début 2018.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Vous pensez à une vengeance pour le meurtre de Belle ?
- Peut-être, ou pour un autre crime. Le dossier de Dunridge, c'est un peu un best-of de la crapulerie.
- Et son casier, un bêtisier de la justice. Ce salopard a toujours réussi à échapper à la prison.
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Parce que quand on use de la magie... il y a toujours un prix à payer.
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Merci à Emmanuel pour le montage et ClemB pour l'habillage sonore.
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