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EAN : SIE344793_110
J'ai lu (30/11/-1)
4.06/5   18 notes
Résumé :
Préface de Clostermann

4e de couverture :
Du premier au dernier jour, de Stalingrad à Berlin, H. U. Rudel ne cessa de se battre contre les Russes. Ce fut lui qui, en septembre 1941, coula le cuirassé de 22 000 tonnes Marat dans le port de Cronstadt, ainsi que deux autres croiseurs. Dès 1943, il se spécialise dans les combats contre les chars, fonçant de façon foudroyante jusqu’à quelques mètres du sol. Grièvement blessé, amputé d’une jambe, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Instructif, mais pas épique.

L'histoire de Hans-Ulrich Rudel, pilote d'avions de combat allemand durant la seconde guerre mondiale sur le front russe.
L'avion de combat, bombarde, attaque au sol et se défend des avions de chasse qui eux attaquent surtout en l'air.
Rudel est donc un tueur de char. Et probablement le plus grand tueur de char russe de tous les temps. Plus de 2.500 missions. On ne compte plus les chars en feu.

Polémique :
Faut-il séparer l'homme de son oeuvre ? (c'est d'actualité non ? )
Clostermann (le grand cirque) a fait son choix, Rudel est de ces pilotes qu'on aurait aimé avoir dans son camp.
Rudel est un nazi convaincu qui ne reniera d'ailleurs pas ses choix après guerre accordant en sous-main son aide à ces criminels de guerre nazis.
Cela étant son livre mémoire, ne parle que de sa carrière militaire et ses combats. Pas d'idéologie. Il se termine à sa reddition.
Faites, vous, votre propre choix.

C'est réellement instructif sur le combat des escadres d'avions de combat et sur quelques passages devant le führer (qui est présenté comme compétent, jusqu'au bout). L'action est omniprésente et définitivement, en plus d'être compétent dans son domaine, Rudel est sacrément verni. (abattu 32 fois et toujours vivant, même si amputé). Un passionné car il volera une jambe en moins.

Malgré tout ça, j'ai trouvé la lecture assez monotone, cela manquait un peu d'emphase (je ne trouve pas le mot positif), d'envolée lyrique, de souffle épique alors que tous les ingrédients étaient là.
Dommage.
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Voila une critique bien difficile à faire...
Hans Ulrich Rudel est une légende vivante. 2500 missions de guerre, 500 chars russes détruits, un cuirassé, deux croiseurs, un destroyer, neuf avions, et un nombre incalculable de camions, trains et autres cibles de moindre importance. Il a été abattu 32 fois, a subi de multiples blessures, a continué à voler après en avoir reçu l'interdiction, et même après avoir perdu une jambe, en pilotant avec une prothèse.

Mais c'était également un nazi convaincu, qui n'a jamais renié ses convictions, et après la guerre a monté une filière d'évasion pour anciens nazis.

Dans ce livre, c'est son enfance et ses combats qu'il raconte. Il y parle quasi-exclusivement de sa vie de pilote de guerre, et ne fait pratiquement jamais allusion à la politique - ou à quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. En fait, on a l'impression d'être face à la machine de guerre parfaite : totalement endoctriné, ne se posant pratiquement jamais de question sur ce qui se passe autours de lui. Il se bat, point barre.

Un livre qu'il est donc d'une absolue nécessité d'aborder avec du recul, mais qui fournit un témoignage brut et quasi-unique sur la vie dans la Luftwaffe et sur la guerre sur le front est. Il pourra aussi apporter un début de réponse à ceux qui se posent la question : mais qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ces gars qui sont allés se faire tuer pour Hitler sans broncher ?
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Il faut lire ce bouquin avec en tête une phrase de Clostermann dans la préface de "Le Grand Cirque":
"Suis-je nazi quand j'admire la pureté aérodynamique du Messerschmitt 262 ?"
Rudel, en tant que combattant, ne s'est posé aucune question sur la moralité du régime qu'il servait, et il a très bien combattu.
Et il donne des explications très claires sur les avions qu'il a pilotés, sur ses combats, sur ses ennuis de tous ordres...
Comme l'a écrit Clostermann après la mort de Walter Nowotny: "Quel dommage qu'il n'ait pas porté notre uniforme."
Pourtant, il est impensable de soupçonner Clostermann de complaisance envers le nazisme.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A chaque mission dans ce coin, nous nous sommes heurtés aux chasseurs soviétiques. Avec moi, ils auraient la partie facile; ils me descendraient sans me tirer dessus, simplement en me regardant de travers.
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Du 15 au 20 mars 1944, le temps est infect, ignoble, exécrable. Il pleut vingt-quatre heures pas jour; pour citer un terme imagé du jargon des aviateurs : "même les moineaux sont obligés d'aller à pied".
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En tout cas Ivan ne ménage pas ses munitions; l'atmosphère a, si l'on peut dire, une forte teneur en acier.
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