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EAN : 9782843192685
183 pages
Josette Lyon (25/05/2012)
4/5   1 notes
Résumé :
Les intolérances alimentaires, souvent méconnues, peuvent provoquer des maladies et bloquer la perte de poids. Grâce à cette méthode expliquée point par point, vous découvrirez : comment déterminer facilement vos intolérances alimentaires personnelles pour réguler votre poids ; comment contrôler votre glycémie par les charges glycémiques et index insuliniques ; comment modifier vos mauvaises habitudes par la rotation alimentaire ; comment utiliser des recettes adapt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
intéressant mais plutôt pour public averti (bonnes notions en nutrition, chimie, endocrinologie/diabétologie, digestion ...)
cependant, des chapitres courts, des notes et peu de jargon en font une lecture fluide

l'auteur rejoint souvent les thèses de Seignalet (régime hypotoxique, thèses sur l'inflammation chronique qui serait à la fois très répandue aujourd'hui, et très néfaste pour le corps, qu'on soit déjà malade ou pas), Souccar (sur la modération souvent nécessaire de notre consommation de laitages) ... et Servan-Schreiber sur la nécessaire gestion du stress le plus tôt possible, par toutes les méthodes qui nous motivent pour pratiquer sur le long terme et surtout régulièrement

vers la fin, des pistes intéressantes sur l'explosion du nombre de cas d'allergiques au lait, au gluten ... et pour l'auteur cela explique un certain nombre d'échecs lors des régimes hyper-protéinés (souvent à base de poudre d'oeuf ou de poudre de lait !!! pas terrible si on est allergique, bien sûr)
des pages intéressantes de liens vers des sites Web si on est dans ce cas, ainsi que des listes d'aliments pour remplacer ceux à éviter ... appréciable si on se trouve dans ce cas, l'alimentation industrielle étant bourrée de lait, gluten et oeufs (entre autres produits potentiellement allergisants)

à noter enfin, de l'espoir : l'auteur ne prône pas du tout une restriction alimentaire massive et à vie, bien au contraire
dans de très nombreux cas, il pense que l'éviction TEMPORAIRE et bien ciblée de certains aliments allergisants peut vraiment amener un mieux-être et que l'on peut ensuite réintroduire ces aliments UN A UN, avec prudence et si on ne reprend pas de poids immédiatement après
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Le risque d'ostéoporose : un vilain prétexte afin de nous pousser à consommer du lait ?

La consommation régulière de lait est un phénomène récent qui remonte au début du siècle dernier. Nos ancêtres paléolithiques n'en consommaient pas et avaient des os bien plus solides que les nôtres.
Thierry Souccar, dans son livre "Lait, mensonges et propagande" attire notre attention sur le fait :
- que les mesures de densités osseuses auxquelles on nous convie ne constituent pas obligatoirement une évaluation des risques fracturaires.
- que ce risque est dépendant de multiples facteurs comme le tabagisme, la sédentarité, le diabète plus ou moins bien traité, l'existence de traitements antérieurs avec de la cortisone, la déficience en vitamine D et en bien d'autres éléments minéraux et vitaminiques.
- que de multiples études démontrent qu'il n'existe aucune relation entre la consommation de laitages et le risque de fracture osseuse.
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Une équipe de chercheurs japonais a suivi un panel de jeunes filles âgées de 18 à 22 ans. Ils les ont interrogées très précisément sur leur alimentation et ont mesuré leur tour de taille. Les résultats firent apparaître très nettement que, parmi ces jeunes filles, celles qui privilégiaient les aliments durs et fermes, demandant une mastication plus soutenue, avaient un tour de taille plus fin que les autres, pour une même consommation de calories !

Cette étude met en évidence que la prise de poids peut varier selon que l'on mange mou ou dur, donc que l'on mastique plus ou moins, indépendamment de l'apport calorique.

Pourquoi le fait de manger des aliments durs aurait-il une influence sur la perte de poids ?
C'est à cause de l'histamine, ce neurotransmetteur produit lors de la mastication. Non content de nous faire manger moins en nous envoyant le signal de satiété, l'histamine agit aussi sur le métabolisme en stimulant la combustion des graisses.
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Les "meilleures techniques" de gestion du stress ou d'apprentissage de la résistance au stress abondent. Choisissez celles qui vous conviennent le mieux : yoga, respiration abdominale, relaxation, méditation, sophrologie, training autogène, respirations contrôlées.

L'apprentissage et la pratique régulière de la "cohérence cardiaque", largement médiatisée par le regretté David Servan-Schreiber, est une excellente voie. Cette pratique nous enseigne comment reprendre le contrôle de notre physiologie par des exercices simples de respiration et de rythme respiratoire, nous permettant de mieux maîtriser nos émotions et d'éviter le recours à des pratiques alimentaires désordonnées. Les exercices spécifiques au contrôle du poids ont été largement décrits dans le livre "Maigrir par la cohérence cardiaque" du docteur David O'Hare dont nous vous recommandons la lecture.

L'hypnose permet de puiser en soi les ressources nécessaires pour reprendre les rênes de son comportement alimentaire, en trouvant d'autres sources de plaisir que la nourriture.
Elle nous permet de nous rendre conscients de nos pulsions alimentaires, de nos addictions, de nos grignotages "médicament". Les séances d'hypnose vont nous permettre de mobiliser des ressources inconscientes positives que nous avons pris l'habitude d'ignorer.
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L'histoire du surpoids et du commencement de l'obésité est relativement jeune : elle remonte à l'après-guerre, au début de l'alimentation industrialisée moderne.1
C'est l'époque où, pour la première fois, après les périodes de disette qu'elles avaient connues, des femmes, en majorité, consultèrent leur médecin en leur demandant de les aider à maigrir.
Bien entendu, ceux-ci étaient assez désarmés. Comment savoir que les changements d'habitudes alimentaires en train de se mettre en place et surtout les changements de la qualité des aliments étaient principalement à l'origine de ces modifications disgracieuses de leurs silhouettes.

Note 1 : Le lait et les laitages devenaient les laitages industriels que nous connaissons, de même pour les céréales raffinées et sélectionnées pour les pâtisseries industrielles et les huiles raffinées et chauffées.
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Le zinc

Le zinc doit être pris sous formes biodisponibles : sels organiques et chélates voire sous forme de picolinate ou oxoproline.
Il ne faut pas dépasser 50 mg de zinc-élément (zinc pur) par jour (ne pas confondre avec la quantité de sels de zinc, attention à l'étiquetage !).

Depuis des années, je considère le taux de zinc cellulaire comme un véritable marqueur de vieillissement et je conseille fréquemment son dosage sanguin (réalisable dans tous les laboratoires d'analyse, qui coûte en France, un peu plus d'une vingtaine d'euros).

On trouve du zinc dans les viandes rouges, les poissons (surtout blancs), les œufs (les jaunes surtout) et les fruits de mer ... Et pour les intolérants et allergiques dans les formes de supplémentation citées ci-dessus. (...)

A titre anecdotique, rappelons que les personnes qui ont des déficits de l'odorat et du goût (agueusie et anosmie) outre le fait qu'elles prennent souvent certains antidépresseurs, manquent cruellement de zinc.
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