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EAN : 9782265037564
Fleuve Editions (01/01/1988)
2.93/5   7 notes
Résumé :
— Cette malade avait besoin de plusieurs opérations. Nous avons donc décidé d'intervenir sur tous les points litigieux en même temps afin de la traiter en une seule fois. Naturellement, nous avons été contraint d'éviter l'anesthésie dont les accidents sont bien connus.
Les hurlements de Colette lui couvrirent la voix.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Kurt Steiner, alias André Ruellan…Un poids lourd de l'imaginaire francophone né en 1922 et décédé en 2016. Près d'un siècle au service du fantastique, de la science-fiction, de l'épouvante,…Une carrière débutée en 1953 au Fleuve Noir. le bonhomme a également été scénariste, par exemple des « Chiens » de Jessua ou du « Seuil du vide » de Jean-François Davy…mais également du « Distrait » de Pierre Richard !
Il publie également un unique « Gore », un hommage au théâtre du Grand Guignol et aux années '30 situé à Paris. L'intrigue rappelle vaguement « Wizard of Gore » d'Hershell Gordon Lewis, inventeur du gore cinématographique et héritier naturel du théâtre horrifique parisien. Bref, la boucle est bouclée avec ce Gorps, organisateur de pièces de théâtre sanglantes qui se terminent par d'authentiques mises à mort afin de contenter un public de cannibales. du snuff avant la lettre qui inquiète Sophie, une jeune femme dont une amie à disparu après avoir été sélectionnée pour une tournée au Canada. Or elle n'a jamais embarqué sur le navire transatlantique. Son compagnon, Thierry, enquête tout en voyageant dans l'avenir, jusqu'en 1988…
GRAND GUIGNOL 36-88 constitue une curiosité qui aurait pu figurer dans les collections Angoisse ou Anticipation : Steiner bouscule les genres et les mélange avec un talent de vieux routier de l'imaginaire. La description historique des troubles années '30 (avec l'accession au pouvoir de Franco et la montée d'Adolph) permet toutefois à l'auteur de réfléchir sur les vertus cathartiques du Grand Guignol, le théâtre permettant à tout un chacun d'évacuer ses pulsions violentes. Mais l'écrivain n'est pas complètement dupe et pointe le caractère répétitif et attendu des spectacles, l'alternance de pièces sanglantes et d'autres purement humoristiques à la façon du Vaudeville.
Quelque peu déstabilisant, le roman glisse peu à peu vers la science-fiction et les « mondes truqués », opérant un virage en forme de boucle temporelle guère explicable mais intéressante et adroitement négociée. Les scènes gore, de leur côté, sont rares et relativement timorées, manifestement elles n'intéressaient guère Steiner, ce qui change (agréablement) d'un Necrorian qui se vautrait dans la barbaque avec un BLOOD SEX utilisant déjà le principe de la mise en abime.
Intéressant par son contexte et sa localisation spatio-temporelle rarement usité dans le domaine du fantastique, ce GRAND GUIGNOL 36-88 constitue donc un bouquin atypique et globalement plaisant, à découvrir pour les curieux qui pensent que le gore francophone se limitait à la boucherie vomitive d'un Necrorian, au sadisme social d'un Corsélien ou à la dégueulasserie comico-porno d'un Vertueil.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Retour aux sources de Kurt Steiner, qui nous a laissé tant de chefs-d'oeuvre auparavant. Après des années de silence, le talent de l'auteur demeure intact et il nous ravit encore une fois.
L'histoire se tourne plus vers le fantastique que vers le gore, et oscille entre deux différentes époques.
Le grand guignol, spectacles oú le sang coule à flots, nous amène à nous demander s'il s'agit de réalité ou de fiction... La réponse se trouve dans le final qui nous laisse pantois. Juste magnifique, paradoxal et stupéfiant.
À lire et à relire.
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En 1936, M. Gorp organise des représentations théâtrales d'un nouveau genre dans les sous-sols du « Grand-Guignol ». Sur scène, c'est du vrai sang qui coule et les actrices sont des filles enlevées qui sont massacrées devant un public avide d'émotions fortes. Une jeune femme, Sophie, s'inquiète de la disparition d'une amie qui suite à un rôle qu'elle venait de décrocher, devait embarquer sur le « Normandie » à destination du Canada pour une représentation…

Thomas, le compagnon de Sophie, voyage dans le futur en 1988. C'est l'occasion de passages plutôt drôles. Par exemple, lorsqu'il se trouve dans une voiture futuriste (une R25) et qu'il voit des gros coffrets avec des petits écrans de cinéma où s'agitent des personnages en couleurs (des téléviseurs).

A la fin du récit, on se croirait dans un livre de Philip K. Dick (toute proportion gardée). le couple se retrouve en 1988 devant un manuscrit racontant leur histoire…

Après un début confus et pas très passionnant, le récit démarre vraiment à la fin du premier tiers du livre. A vouloir être trop original, ce roman m'a déçu. Mélanger du gore et de la SF est une bonne idée. Encore faut-il satisfaire les lecteurs des deux genres. Ici, les scènes d'horreur paraissent bâclées et les scènes de SF sont trop succinctes. Dommage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Elle attendit qu’il passât devant elle. Mais Schmorl n’était pas un gentleman. Il ignorait que l’on précède une femme en descendant un escalier, et qu’on la suit si elle le monte. Cela évidemment pour la secourir en cas de chute, et non pour lorgner sous ses jupons.
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Video de André Ruellan (6) Voir plusAjouter une vidéo

Marie Mathématique : 1er épisode
Premier épisode d'une animation en six volets réalisée d'après une bande dessinée de Jean Claude FOREST sur des poèmes d'André RUELLAN et une musique de Serge GAINSBOURG.Serge GAINSBOURG est également l'interprète des textes.
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R.I.P !, André Ruellan.

André Ruellan a écrit le scénario de ce film de Pierre Richard sorti en 1970. Avec Pierre Richard, Maria Pacôme, Bernard Blier et Paul Préboist. Glycia Malaquet convainc son amant, Alexandre Guiton, directeur d'une agence de publicité, d'engager son fils Pierre, garçon charmant et imaginatif mais affligé d'une distraction de tous les instants. Ce dernier se signale très vite en proposant des idées plus saugrenues les unes que les autres et en semant la panique autour de lui. La confrontation de Pierre avec M. Klerdenne, autre personnage affublé d'une incroyable distraction, conduit à deux scènes comiques dignes d'anthologie

L'étourdi
L'évanescent
Le distrait
Le rêveur
L'écervelé

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