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EAN : 9782258151079
496 pages
Presses de la Cité (28/03/2019)
3.54/5   107 notes
Résumé :
Chicago, 1954. Quand son père, Montrose, est porté disparu, Atticus, jeune vétéran de la guerre de Corée, s’embarque dans une traversée des États-Unis aux côtés de son oncle George, grand
amateur de science-fiction, et d’une amie d’enfance. Pour ce groupe de citoyens noirs, il est déjà risqué de prendre la route. Mais des dangers plus terribles les attendent dans le Massachusetts, au manoir du terrible M. Braithwhite… Les trois comparses retrouvent en effet M... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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La 4ème de couv' ne reflète absolument pas la complexité kaléidoscopique de cet étonnant roman. En fait, elle ne révèle qu'une des histoires type novella, chacune racontant les déboires de deux familles noires dans l'Amérique ségrégationniste des années 1950, confrontées à une organisation ésotérique raciste, l'Ordre adamite de l'aube ancienne, une sorte de Ku Klux Klan se piquant de magie !

Au delà de sa description de l'Amérique de Jim Crow, l'originalité de ce roman réside à injecter une grosse part de thématique fantastique : sorciers, fantômes, esprits frappeurs, livres ensorcellés, créatures de type shoggoth des bois, 4ème dimension, références à l'imaginaire de Lovecraft et à Dr Jekyll et Mr Hyde de Stevenson ...

Au fil des histoires, je me suis interrogée sur le pourquoi de ce dispositif étonnant. Et puis je crois que j'ai compris. Ou plutôt j'ai vécu ces intrusions fantastiques comme un exorcisme des démons de l'Amérique. Pas anodin que Matt Ruff ait choisi d'invoquer le pays de Lovecraft dans son titre, immense auteur et raciste notoire et autodéclaré. Là, en fait, ce ne sont pas les créatures d'un autre monde qui te font trembler, non, ce qui terrifie, c'est le quotidien des héros noirs, c'est l'horreur quotidienne à laquelle ils sont confrontés : violences policiers, arbitraires des arrestations qui font risquer sa vie, pourchasse par des racistes arriérés, harcèlement des voisins pour chasser les premiers Noirs installés dans un quartier blanc, insécurité permanente . Chaque page rend viscérales les terreurs des Afro-Américains durant cette période.

L'aspect choral du roman prend alors tout son sens. Chaque novella est consacré à un personnage : chacun a sa façon d'appréhender la ségrégation, entre intransigeance prête à en découdre, volonté de se faire oublier pour être le moins embêté possible ou art de la diplomatie et de la ruse, chacun a ses rêves et ses ambitions.

Pour rendre cette lecture inoubliable comme Underground Railroad de Colson Whitehead par exemple, il m'a juste manqué de vibrer. le seul récit qui m'a empli d'émotion est «  Jekyll dans Hyde park », autour du personnage de la jeune Ruby qui par le pouvoir d'une potion magique se change en blanche et découvre une autre vie, celle qu'elle aurait pu avoir si elle n'était noire. C'est brillant et très très puissant. L'épilogue est également très touchant

Un étonnant roman qui révèle un auteur dont l' imagination fertile est au service d'une critique sociale profonde de l'Amérique des années 50. le potentiel cinématographique est énorme et je comprends parfaitement pourquoi une adaptation est en cours, avec Jordan Peele à la manoeuvre ( géniale idée puisque c'est le réalisateur de Get Out et Us sur les mêmes thématiques ).
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Petits Conseils de vivre ensemble par Jim Crow
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Les années 50-60 aux Etats-Unis
Image d'épinal : le Rock'n'roll, les diners, les voitures, la liberté, …
Réalité : Chasse aux sorcières, Ségrégation raciale, Meurtre, Violence policière, …

le titre évoque Lovecraft et non Chtullu, il sera bien plus question de l'homme et à travers lui, tous les autres racistes que de l'oeuvre, bien que certains évènements y soient directement liés. Ceci dit, le titre est clairement opportuniste.

A la demande de son paternel, un nègre fan de SF revient à la maison familiale. Leur rapport était conflictuel, le père voyant d'un mauvais oeil les lectures de son fils : est-ce que le fond prime sur la forme ? Faut-il différencier l'oeuvre de l'homme ? A la recherche de ses racines familiales, le père est parti pour Ardham, dans le comté de Devon. Armé de son Guide du voyage serein à l'usage des Noirs, qui répertorie les lieux où les Noirs ne sont pas traités comme de la merde, il va tenter de retrouver son père en compagnie d'un oncle et d'une voisine.

Matt Ruff nous met dans la peau d'un nègre et rien ne nous sera épargné. C'est une chose de savoir que la ségrégation raciale sévissait aux Etats Unis il n'y a pas si longtemps. C'en est une autre que de vivre dans la peau d'un Noir. Résultat, le lecteur s'en prend plein la gueule : les violences policières, les "bavures", les injustices, les regards de travers. Sans compter les difficultés pour se loger, faire réparer sa voiture… L'enfer blanc !

Le roman est en fait un fix-up, différents textes reliaient par un fil conducteur, la famille d'Atticus et l'Ordre Adamite de l'Aube Ancienne, qui rappelle un ordre tristement célèbre : le Ku Klux Klan.
La qualité est assez variable, la novella qui présente l'univers ainsi que celle où l'on découvre une jeune fille fan d'astronomie, ou lorsqu'une autre se transforme en femme blanche et découvre toutes les portes qui s'ouvrent face à ce changement de pigmentation. Un texte à l'humour pince sans rire.
Plus dommageable, l'élément fantastique vient faire légèrement vaciller l'ensemble très réaliste.
Mais l'auteur a la bonne idée d'alléger cette atmosphère lourde sous une bonne dose d'humour et des personnages qui valent le détour. En outre, il fait souvent le lien entre Noir et Femme, ce qui en fait un texte très actuel à mon sens, d'autant avec l'actualité récente américaine et les meurtres de jeunes Noirs.

Malgré tout, ce voyage au pays de Lovecraft vaut le détour, juste pour cette immersion réaliste, et non dénuée d'humour.
Une série devrait voir le jour l'année prochaine.
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Bon, déjà, vous pouvez oublier le titre.
Aucun rapport entre ce qui se passe dans le roman et les intrigues cosmiques d'un Lovecraft.
Nous ne sommes pas dans un hommage à la Derleth ou dans un pastiche.
En fait aucun rapport du tout avec Lovecraft... Je trouve d'ailleurs le titre très mal choisi, ça fait un peu opportuniste qui veut surfer sur la vague Lovecraft alors que ça n'a vraiment rien à voir.
Quand l'auteur parle de Lovecraft Country, il parle surtout de la perception des Noirs aux USA.
Et c'est le thème principal du roman.
Nous sommes en 1954 et il ne fait pas bon du tout être Noir aux USA, même dans le nord du pays.
Grâce à une série de petites histoires plutôt indépendantes (et de niveaux très variables...), basées sur le fantastique et la magie, (mais reliées par un fil commun qui se dénoue à la fin), l'auteur nous présente les difficultés énormes de vivre Noir aux USA à cette époque.
Je peux même dire que j'ai pris une claque sur ce sujet car même si on peut lire des articles sur le sujet (ou voir des films comme Missisippi Burning, qui se passe 10 ans plus tard, ce qui peut changer la donne), moi qui ne suis pas un expert, je n'avais pas réalisé à quel point cela pouvait être dur encore en 1954. On ne parle pas juste de racisme mais d'un racisme qui va jusqu'au meurtre, et au meurtre facile et "institutionnalisé".
Et on parle de personnes racistes qui ayant 15-20 ans en 1954 sont encore potentiellement en vie aujourd'hui et ont pu inculquer leur idées à leurs enfants et petits enfants. Cela permet de relativiser ce qui se passe aux USA aujourd'hui avec Black Matters par exemple.
Ca m'a fait du bien de me remettre en tête l'échelle de temps du ségrégationnisme aux USA, et ça fait aussi assez peur.

J'ai trouvé les personnages attachants et j'ai pris plaisir à suivre leurs histoires.
Le livre ne révolutionne rien sur le coté Fantastique, on a des pouvoirs magiques issus du langage d'Adam, des fantômes encore très bien conservés, des machines bizarres, rien de transcendant ou d'original. Et des intrigues de magiciens qui entraînent dans leur sillage une famille afro-américaine.
Et de toute façon le fantastique n'est pas le but de l'auteur, son but était clairement de montrer la vie des Noirs de l'époque dans un style de roman qui ne traite pas de ces sujets d'habitude.
Cela apporte parfois un peu de légèreté (ou de changement de cadre) et, avec un humour un peu présent et léger, ça permet dans doute de mieux faire passer les messages.
Ce n'est pas un grand roman, un must read, mais ce n'était pas désagréable et l'auteur a réussi son but, montrer à des gens qui ne vont pas lire des romans historiques ou journalistiques sur le sujet (comme moi), comment c'était il n'y a pas si longtemps dans la "plus grande démocratie du monde"...
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Il était depuis bien longtemps dans ma PAL ! Lovecraft Country de Matt Ruff me tentait depuis son adaptation en série. Finalement, le Challenge SFFF me pousse ne fois de plus à sortir un roman de ma pile à Lire. Cette fois, c'est pour une lecture avec des monstres.

Le récit se concentre sur la famille Turner-Green. Afro-américains dans l'Amérique des années 50, ils tentent de survivre dans une société raciste, en pleine ségrégation. le livre surprend car il est en réalité divisé en plusieurs histoires. Chacune a pour personnage principal un membre de la famille Turner : Atticus, Montrose, Leticia… le point commun ? Ils croisent la route de la mystérieuse secte des Adamites et font face à des situations fantastiques déstabilisantes.

Mais les Turner ne sont pas simplement des victimes ! Résilients et pleins de ressources, ils ont toujours vécu dans un monde qui les considérait comme des monstres. Les Turner et les Green sont déjà combatifs. Ils publient un guide qui documente tous les lieux où les noirs peuvent voyager tranquillement, les hébergements où ils sont les bienvenus. Ils affrontent donc les délires de la secte adamite et ses monstruosités ensemble, montrant l'importance de la communauté face à l'adversité. Leticia est par exemple une forte personnalité, drôle et pleine de ressources.

Le titre prend plusieurs sens. On peut le comprendre littéralement, car il y a des références au reclus de Providence. La secte des Adamites réside à Ardham, une référence directe au maître de l'horreur. Les Turner-Green croiseront moult être étranges. Poupée ensorcelée, fantômes, village hors du temps… le fantastique est très présent et s'insinue dans le quotidien des personnages. J'ai cependant des commentaires déçus car certains lecteurs s'attendaient à un rapport plus frontal avec l'oeuvre de Lovecraft, le titre peut être perçu comme trompeur. On pourra ainsi reprocher au roman de ne pas aller assez loin dans l'horreur et l'étrange. Mais j'ai beaucoup apprécié l'ambiance ésotérique étrange qui régnait dans la plupart des nouvelles.

Cependant, le récit a comme thème prédominant le racisme institutionnel. Personne n'ignore aujourd'hui que l'auteur était xénophobe. Il y a par ailleurs un parallèle intéressant. Atticus est un grand lecteur de la science-fiction et de l'imaginaire de l'époque, et Montrose voit d'un très mauvaise oeil la passion de son fils pour des auteurs parfois problématiques. le récit fait ainsi un très bon travail à retranscrire cette ambiance haineuse. Arrestations intempestives, violences, menaces, discrimination à l'embauche, à l'immobilier… Chaque pan de la vie des personnages est conditionné par la couleur de peau. La partie consacrée à la soeur de Leticia est révélatrice. Grâce à une potion, Ruby devient blanche et vit donc une existence plus simple, sans être constamment soupçonnée, discriminée et violentée.

Récit d'une famille noire aux proies au racisme et à une mystérieuse secte. Lovecraft Country nous propulse dans les États-Unis des années cinquante, où ségrégation et violence sont le quotidien des afrodescendants. le fantastique met l'emphase sur les affres que connaissent les Turner-Green, famille soudée et combative face aux Adamites et autres monstres qui découlent de leurs tractations avec l'ésotérisme et la magie. Si l'aspect horrifique manque d'ampleur, la psychologie des personnages est bien creusée, notamment dans leur rapport avec la discrimination dont ils sont victimes.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Scooby-Doo chez les racistes.

Lovecraft Country (2016) fait parti des livres qui veulent dénoncer le racisme (en mettant une ptite baffe à Lovecraft au passage) à travers un récit fantastique, au même titre que La Ballade de Black Tom de Victor LaValle (2016) ou La Quête onirique de Vellit Boe de Kij Johnson (2016...aussi).
Autant le dire de suite, je trouve le titre sacrément opportuniste, pour ne pas dire vilement marketing. Hormis quelques clins d'oeil (une partie de l'aventure se déroule à Ardham, *wink wink*), on ne peut pas dire qu'on retrouve l'atmosphère ou l'horreur des récits cthulhuesques. Pas de Grands Anciens ou d'indicible à l'horizon, le titre est clairement un appât à gogos auquel j'ai mordu. Un livre titré Racism Country se serait surement moins bien vendu.

L'histoire est découpé en plusieurs nouvelles qui se déroulent toutes à la même époque et qui partagent un fil rouge tout au long du livre. Les héros font partie d'une famille noir américaine, confrontée au racisme et à la ségrégation de l'Amérique des années 50. Atticus, ex-soldat, part à la recherche de son père, disparu en faisant des recherches sur son arbre généalogique trop mystérieux...

Chaque nouvelle se penche sur un des personnages. Ça parle des "lois jim crow" le tout enrobé dans une aventure surnaturelle. La partie non-fictive traitant des détails de la ségrégation (comme le green book ou le marché de l'immobilier) est intéressante, rien à dire là dessus. On sent que l'auteur veut nous instruire sur ces pratiques sordides et méconnues.
Par contre la partie "fantastique" est quand même beaucoup trop légère, dans le ton comme dans le contenu.

Fantômes, magiciens, passages secrets dans le musée d'histoire naturelle, livres en langue inconnue, manoir hanté, majordome étrange, sorcières, personnages jamais surpris et qui prennent tout à la rigolade....oui ça m'a fait penser dès la fin de la 1ere nouvelle aux épisodes de Scooby-Doo et cette image m'est resté gravée jusqu'à la fin. Je m'attendais à tout moment à ce que le grand méchant retire son masque pour que l'on découvre que c'était en réalité le vieux propriétaire du théâtre.

Je n'ai jamais réussi à y trouver le sérieux, le côté dramatique ou horrifique que ça aurait mérité (et qui semblait plus ou moins promis par la 4eme de couv). Beaucoup de poncifs sont accumulés, et les personnages sont trop peu creusés. Certaines nouvelles sont plus sympas que d'autres (le remake de Jekyll & Hyde, celle avec les portails sur la plage (coucou la tour sombre !)), mais au final on est quand même plus près du roman de gare que de l'incontournable.

La série télé arrive sous peu. Peut-être que remaniée par un autre auteur cela pourrait donner quelque chose de bien, mais en l'état, j'en doute.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
29 juillet 2019
Aussi original que divertissant, un roman qu’on se promet déjà de glisser dans la liste de nos plus gros coups de cœur de l’année.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
— On a entendu dire qu’il y avait des grizzlis dans les bois, dit Atticus.
— Des grizzlis ? renifla encore Dell. Non, pas des grizzlis, juste des ours noirs, dit-elle avant d’ajouter sur un ton léger : Mais les noirs sont bien suffisants. Ils sont malins. Pas vraiment intelligents – ça reste des animaux – mais assez malins pour faire des problèmes. Et ils sont tenaces. On les tient en respect grâce aux chiens, mais parfois ils n’abandonnent pas, même quand ils ont été blessés. Ceux-là, ils finissent par entrer ici… en quelque sorte.
Elle désigna du menton l’un des quartiers de viande.
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Montrose aurait pu se contenter de lui interdire ces lectures. Atticus connaissait d’autres enfants dont les pères avaient jeté leurs BD et leurs collections d’Amazing Stories à la poubelle. Mais Montrose, à quelques exceptions près, estimait qu’il ne fallait pas interdire les livres. Il répétait inlassablement à Atticus de penser à ce qu’il lisait, plutôt que de le digérer sans réfléchir, et Atticus, en toute honnêteté, devait admettre que c’était un bon conseil.
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Pour ceux qui voulaient voyager à l'étranger, l'agence recommandait aussi des destinations relativement dénués de préjugés raciaux et, plus important, peu courues par les touristes américains blancs, car rien n'est plus frustrant que de parcourir des milliers de kilomètres pour retrouver exactement les mêmes idiots racistes qu'on doit supporter chaque jour chez soi. (33)
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Le livre n’employait pas le mot, mais il était évident que les initiés étaient des magiciens, ou du moins aspiraient à le devenir. Observant chaque visiteur tour à tour, Atticus essaya de deviner lesquels disposaient de véritables pouvoirs ; mais naturellement les sorciers, à l’instar des communistes, étaient difficiles à identifier en plein jour.
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« Tu sais ce que c’est, une ville “coucher de soleil” ? »
» Victor répond que oui, il connaît le principe. « Eh bien, lui dit le shérif, tu es dans le Devon, qui est un comté “coucher de soleil”. Si je te reprends ici après la tombée de la nuit, il sera de mon devoir de te pendre à l’un de ces arbres. »
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La salle de bal de Anna Hope et Élodie Leplat aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/147333-pile-poche-la-salle-de-bal.html
Octobre de Søren Sveistrup et Caroline Berg aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/142554-nouveautes-polar-octobre.html https://www.youtube.com/watch?v=cMaJzSqKZAo
Surface de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon https://www.lagriffenoire.com/147440-nouveautes-polar-surface.html
Bad Man de Dathan Auerbach et Nathalie Peronny aux éditions Belfond Noir https://www.lagriffenoire.com/142091-nouveautes-polar-bad-man.html
Scènes de crime : Histoire des sciences criminelles de Val McDermid aux éditions Les Arènes https://www.lagriffenoire.com/145412-livres-entreprise---management-scenes-de-crime---histoire-des-sciences-criminelles.html
Errance de Eric Montésinos, Inio Asano aux éditions Kana https://www.lagriffenoire.com/144951-livres-mangas-errance--tome-0.html
Bonne nuit Punpun! Vol.1 de Inio Asano aux éditions Kana 9782505014133
A la droite d'Hitler de Nicolaus von Below et Jean Lopez aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/144713-encyclopedie-a-la-droite-d-hitler---memoires-1937-1945.html
Super Sons, Tome 3 : Futur funeste de Collectif, Jorge Jimenez aux éditions Urban Comics https://www.lagriffenoire.com/139761-achat-bd-super-sons-tome-3---dc-rebirth.html
Mémoires du crime : le légiste raconte: de la Belle Epoque aux Années folles (1910-1925) de Bernard Marc aux éditions MA https://www.lagriffenoire.com/136325-nouveautes-polar-memoires-du-crime---le-legiste.html
Mémoires du crime : le légiste témoigne: Des années sombres aux années noires (1930-1945) de Bernard Marc aux éditions MA https://www.lagriffenoire.com/146762-nouveautes-polar-memoires-du-crime---le-legiste-temoigne---des-annees-sombres-aux-annees-noires-1930-1945.html
Geneviève de Gaulle, les yeux ouverts de Bernadette Pecassou-Camebrac aux éditions Calmann-Lévy https://www.lagriffenoire.com/144431-encyclopedie-genevieve-de-gaulle--les-yeux-ouverts.html
Lovecraft Country de Matt Ruff aux éditions Picador https://www.lagriffenoire.com/146187-romans--lovecraft-country.html
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