Singulier dédale que ce roman où la frontière entre le vivant et l'inanimé s'efface, où le réel n'est que décor, où le lecteur se perd malgré la brièveté du récit et son découpage en scènes minuscules. On en ressort avec le sentiment que la vie, quand on la regarde de près, avec suffisamment de distraction et de détachement, n'est au fond qu'un film bâclé et toujours à refaire.
Mérite le voyage pour les lecteurs qu'un confort précaire n'effraie pas.
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Une fleur, elle s'en fout que tu la filmes.
Performance
Marie-Luce Ruffieux
soirée de clôture du salon de Montrouge, Paris