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Parfait! François Ruffin, que j'apprécie particulièrement, plaide avec intelligence pour une union entre les classes défavorisées et les intellectuels afin que puisse advenir une Révolution, un changement de société; afin qu'un autre monde puisse être pensé, imaginé et concrétisé. Ce livre, qui ne dit rien que j'ignore pourtant, est une bouffée d'air, une oxygénation de l'esprit. Dans notre société dominée par une idéologie mortifère, où toute pensée alternative est raillée, déconsidérée et taxée d'utopiste comme s'il s'agissait d'une insulte, il est bon - et même jouissif - en effet, d'entendre la voix de celles et ceux qui disent NON au productivisme, au consumérisme, à la concurrence de tout et de tous, à la logique marchande. Il est bon de les entendre dire NON à un monde vide de sens! Non putain! Et OUI à une vie sensée qui fait du respect de l'Homme et de son environnement une préoccupation majeure. OUI à une vie digne!
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Voilà un livre que, du moins personnellement, je n'attendais pas. Après un printemps hyperactif où François Ruffin, député de la 1ère circonscription de la Somme, a été d'une production culturelle dense (je pense à son documentaire sur le mouvement des Gilets Jaunes et à son livre adressé à Emmanuel Macron), voici que le journaliste-député occupe encore une fois les tables des librairies en nous proposant un ouvrage consacré à l'écologie.

C'est avec un ton bien à lui, fait de ses phrases souvent courtes et de sa fébrilité colérique (aucun jugement négatif de ma part dans cette caractéristique) que François Ruffin s'adresse aux jeunes de la génération climat, les apostrophant d'un « vous » tout au long du livre. Se présentant comme un « animateur démocratique » [p.180], la motivation de l'ouvrage est assez simple : au contact des « jeunes » militants pour la cause climatique, une chose le dérange, l'interroge. Certes, cette génération maîtrise parfaitement les questions liées aux problèmes environnementaux, et l'auteur se trouve admiratif devant une telle maîtrise des causes, des conséquences et des enjeux, devant des personnes qui se trouvent parfois être adolescentes [p.70]. Mais cette acuité écolo s'accompagne souvent d'une naïveté politique. « Depuis l'automne, on manifeste, et rien n'a changé ! le gouvernement m'a déçu, il n'a pris aucune mesure. Comment leur faire encore confiance ? », demande à Ruffin un de ces jeunes [p.72], alors que livre s'ouvre sur cette phrase de la militante Lætitia, qui, dans le cadre d'une rencontre à l'Assemblée, somme à François Ruffin qu'« il est temps de mettre vos différences politiques et sémantiques de côté. » [p.14].

Tous sur le même bateau, sommes-nous sommés d'agir tous ensemble, main dans la main, pour lutter contre le dérèglement climatique ? Cette analyse, ce mode d'action, le député la réfute. Il rappelle que si il existe bien un bateau commun, les riches l'ont déjà quitté en prévision de la catastrophe : les banquiers londoniens de la City apprennent à leurs enfants le suédois, dans l'optique de déménager plus tard en Scandinavie ; des propriétés sont achetées en Nouvelle-Zélande, etc. La upper class investit déjà dans ses canots de sauvetage. Et, chiffres à l'appui, François Ruffin rappelle que, bien sûr, les pays les plus riches polluent plus que les pays les plus pauvres. Mais au sein même des pays riches, l'inégalité écologique règne aussi : en France, les 10% les plus riches polluent huit fois plus que les 10% les plus pauvres [p.38]. Intégrant dans le récit son travail de journaliste, le député évoque aussi le cynisme présent au sein des « premiers de cordée » : à l'occasion du Monaco Yacht Show, il découvre qu'une « Green Star » est attribué au projet le plus « écologique » ; discutant avec le président du jury, ce dernier lui confie que la consommation de fuel ne rentre pas en compte dans la remise de ce « label vert ». Ce à quoi l'auteur rappelle qu'un yacht consomme entre 600 et 1 000 litres d'essence par heure … [p.35-38].
Que dire aussi des lobbyistes qui officient pour les multinationales dans les cercles de pouvoir nationaux et internationaux ? Déployant argents ou avocats, enterrant des études en achetant (ou en essayant d'acheter) les chercheurs, la fin justifie les moyens. Rien ne peut se mettre avant le profit, ni les questions sociales, ni les impératifs écologiques.
Tous ensemble face à la question climatique ? Les pratiques de certains sont là pour nous rappeler qu'il n'en sera pas ainsi, et qu'il ne faut pas attendre après eux pour protéger Gaïa.

Alors, que faire ? C'est le sujet du livre, justement, la proposition d'une stratégie pour faire gagner la planète ET l'intérêt général. Ruffin ne se veut pas paternaliste, il n'ambitionne pas ici de donner à la génération climat une conception clefs en main à appliquer. Il expose, à partir du passé et de ses convictions propres, ce qu'il pense être la meilleure voie possible, à savoir une alliance de la classe populaire et de la classe moyenne, comme elle s'est déjà produite dans le passé (Front populaire en 1936, élection de François Mitterrand en 1981, Mai 68 en France), avec toutes les limites que l'on connaît à ces alliances. Concrètement, une alliance entre le rouge et le vert, entre le social et l'écologie. Il appelle de ses voeux la création d'un « front populaire écologique » [p.172]. Les petits gestes du quotidien, si important soient-ils, ne suffiront pas à inverser la tendance. Il reste la lutte, une lutte commune, entre rouges et verts, pour imposer un changement à la hauteur des enjeux climatiques. Une lutte qui doit précéder une prise de pouvoir par les urnes. Une lutte qui devra accompagner ce nouveau pouvoir à assurer son programme ambitieux. Une lutte qui mettra en place, au plus près des territoires et des gens, tous ce qu'il faudra faire pour changer notre trajectoire, comme ces centaines de militants et militantes de la CGT qui ont accompagné la création de la Sécurité sociale après la Seconde Guerre mondiale partout en France.

Quiconque s'intéresse aux questions environnementales sait que la production livresque y est foisonnante. Il suffit de pénétrer dans une librairie ou une bibliothèque pour s'en apercevoir. Les maisons d'édition traitent pleinement de ce sujet ô combien riche et complexe. La famille écolo est vaste, plurielle : ses membres tiennent difficilement dans un cadre rigide, et la désignation d'« écologie politique » est un fourre-tout pour lequel il manque encore une carte d'orientation précise. Malgré tout, le livre de François Ruffin n'est pas de trop. Il vient jalonner, par ses propositions (discutables, certes, mais c'est tout l'intérêt d'un livre) une stratégie politique pour concilier l'égalité des individus dans un écosystème harmonieux. le travail reste immense, alors que le temps presse …
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Peu de lecteurs pour ce petit pamphlet, cette lettre ouverte, cet essai de François Ruffin, je suis un peu étonné.
Mais bon, peu importe !
Je l'ai lu dans une longue soirée de confinement, après m'être longtemps demandé si c'était une bonne idée en cette période un peu tendue nerveusement. Bon, c'est passé, je ne suis pas en train de casser la banque en bas de chez moi à coup de marteau. Pourtant il y cite Marx plusieurs fois, Lénine aussi et même quelques anarchistes !

Bon trêve de blague, ce livre m'a tout d'abord énervé, révolté, fait fulminer, exaspérer ; puis il m'a redonné espoir et envie.
Je n'ai pas découvert grand chose dans ce court livre dans la réflexion et les pistes proposées, cela fait quelques années que je m'intéresse au sujet et participe à ce genre de "combat", ce qu'il dit est sans doute issu des mêmes pratiques et réflexions et on ne peut qu'y souscrire.
En revanche j'ai trouvé ses lectures enrichissantes et cela m'a ouvert des portes et donné de nouvelles envies. Pour sa bibliographie, sélective mais qualitative, ce livre est très intéressant car il en fait une synthèse habile, et il remet en quelques mots les pieds sur terre et l'envie de la garder en état vivable.

Je ne suis pas un électeur de la FI, loin s'en faut, mais j'ai toujours trouvé Ruffin intéressant et honnête, et je le crois sans arrières-pensées ou cynisme dans ses discours. Il fait parti de ces rares élus hauts placés qui connaissent encore la réalité des gens et s'y intéressent. Sa réflexion est donc particulièrement passionnante, entre la connaissance du haut de l'État, celle des gens normaux, sa position "d'intellectuel", ses apports de la gauche révolutionnaire et son côté écolo qui apparait depuis quelques temps. Un mélange détonnant qui nous met le nez devant notre avenir et nos responsabilités, à tous.

A nous de les mettre en face des yeux des décideurs et de leurs financeurs (-iers) qui nous dirigent... Courage, ce n'est qu'un monde à sauver !
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Unissons-nous ! Unissons-nous ! Unissons-nous !
Unité, unité, unité pour délivrer l'espérance alentour, à tous ces hommes, à toutes ces femmes, en rouge, en jaune, en vert, qui crèvent de ne plus espérer.
Ne refaisons pas 2017.
L'idée d'un Front Populaire écologiste est séduisante.
Tant que les idées prennent le pas sur les personnalités, bien sûr.
Comme en 36, avec l'appui de la rue juste après la victoire par les urnes et même avant la prise de fonction de Léon Blum.
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Court essai intéressant qui fait le lien entre dérèglement climatique et crise sociale, invitant à la fois les classes les plus défavorisées et celles conscientes de la crise climatique à s'associer pour lutter contre le pouvoir en place.
J'ai trouvé intéressant le rappel historique des acquis sociaux passés. Une invitation à la lucidité : les choses ne changeront pas toutes seules, ni avec trois ou quatre mesurettes. Seules de nouvelles réglementations protégeront notre planète et notre qualité de vie.
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Journaliste, pamphlétaire, cinéaste et député de la Somme depuis 2017, François Ruffin est un électron libre.. Il se définit d'ailleurs lui même dans son livre comme un « animateur démocratique ». Belle formule qui dit bien ce qui anime Ruffin et qu'on retrouve aussi bien dans son journal Fakir que dans son film « Merci patron » ou celui coréalisé avec Gilles Perret, « J'veux du soleil » sur les Gilets jaunes.
Autant le dire tout de suite, j'aime bien Ruffin ! Parce que je le pense honnête, que j'apprécie ses combats et ses prises de paroles à l'assemblée où il est un des rares à porter avec constance la parole des petits et des sans grade, ancré dans son territoire, la Picardie, et qu'il redonne un peu d'espoir dans la classe politique.. J'ai aimé aussi ses films, drôles et touchants à la fois.

Ceci posé, que dire du livre ? Il a pour thème l'écologie mais , demande Ruffin, « quelle écologie voulons-nous ? »
Le livre est né a l'occasion de la venue de Greta Thunberg et des « Jeunes pour le climat » reçus en grande pompe au Parlement. Mais alors qu'il est frappé par leur conscience écologique et leur maîtrise des problèmes de la planète, il les trouve d'une grande naïveté politique, méconnaissant l'histoire des grandes avancées sociales . « Une écologie de consensus, zéro idéologie, ni de droite ni de gauche ? » Ruffin n'y croit pas et explique pourquoi dans la première partie du livre , dressant notamment la liste des grands mouvements sociaux qui ont fait progresser la société française : Il a fallu des luttes et des lois pour que soit supprimé le travail des enfants, instauré le repos hebdomadaire, limitée la journée de travail, accordés les congés payés .
Non, « nous ne sommes pas tous sur le même bateau », le chapitre consacré aux « Maîtres du Titanic » enfonce le clou. « C'est un conflit, oui. C'est une lutte pour le pouvoir, oui. C'est un combat pour notre survie. »

Alors face à ce constat plutôt noir, que propose Ruffin ? Pas de remède miracle mais, « à la lumière de Jaurès », un appel à reconnecter ce qu'il appelle « les deux coeurs », ou comme disait Gramsci, « intellectuels et peuple - nation », parce que , dit il, c'est ainsi que nous l'avons emporté dans les grands moments de notre histoire : 1789, 1936, mai 68, mai 81. «  C'est l'immense problème aujourd'hui : ces deux coeurs qui s'ignorent. Qui se tournent le dos. Qui ont divorcé. » Il faut donc trouver comment les rapprocher et Ruffin de proposer : «  qu'à la place de nous diviser, l'écologie nous unisse. Qu'elle rapproche rouges et verts. Qu'elle allie classes populaires et éduquées. Qu'elle rompe la molle « indifférence ».
Quelle écologie voulons nous ? Quelques pistes illustrées par des slogans qui claquent : « Consommer moins, répartir mieux »; «  Les liens plutôt que les biens »; «  C'est le plomb de l'angoisse, aujourd'hui, que nous devons muer en un or de l'espérance ».; « Chercher le bonheur autrement, le progrès ailleurs »....
Ruffin appelle de ses voeux un « Front populaire écologique »pour donner à la France d'autres espoirs. « Que cesse la bataille des nains pour qu'on puisse bousculer les géants. »

Le livre n'est qu'une ébauche, l'auteur lui-même même nous en avertit. Il a le mérite de poser de nouveau les problèmes sur la table et d'avancer quelques pistes parce qu'il est urgent de réagir et que « Pour vos enfants, et pour les enfants de mes enfants, il nous faut essayer quelque chose. 
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Il y a des livres qui commencent bien et se terminent bien. Il y en d'autres qui se caractérisent par l'inverse. Cet essai est malheureusement de la seconde catégorie.

Le titre me heurte par sa forme. Qu'il soit interrogatif sans point d'interrogation, passe encore, mais pourquoi n'est-il pas tout simplement : "Où est le bonheur ?" plutôt que tourné sous la désagréable forme parlée qui consiste à désigner dans la même phrase le sujet une fois par un substantif et une autre par un pronom ? À la crèche, il arrive que l'on entende "Il est où le chat ?", mais pas dans la bouche des professeurs d'école, du moins je l'espère (*). Enfin, passons !

Dans les remerciements placés en fin d'ouvrage, François Ruffin s'excuse auprès d'un journaliste et écrivain auprès duquel il s'était engagé pour "un autre projet littéraire", comme si cet essai pouvait être considéré comme de la littérature... Nous n'avons franchement pas la même conception de la littérature. Passons de nouveau.

Et, entre le début et la fin me direz-vous, il y a-t-il matière à apprendre? Fort peu hélas ! L'écologie est au centre du propos et ne pourrait, selon l'auteur, être admise comme axe principal de l'organisation de la société qu'au terme d'une lutte entre classes ; François Ruffin nous parle de stratégie politique, mais un peu comme un candidat au baccalauréat qui, pour remplir ses quatre pages, disserterait en délayant sans originalité des idées maintes fois rabâchées. Au moins a-t-il l'honnêteté de préciser dans un avertissement que cet essai n'est qu'une ébauche. Cela apparaît une évidence : le député de la Somme, élu avec l'appui de la "France insoumise" et de "Europe Écologie les Verts", n'a pas consacré assez de temps à structurer ses idées. Trop vite écrit, comme bien des livres d'actualité, ce livre sera vite oublié.

Le but généralement poursuivi par l'auteur d'un essai de cette nature est d'acquérir à ses idées de nouveaux partisans. Il faut donc argumenter pour convaincre les tièdes. Dans mon cas, j'ai été bien plus convaincu par la logique implacable de l'encyclique « Laudato si' ».

Il y a François et François et Rufin et Ruffin...

(*) Pour la défense de l'auteur, on peut supposer qu'il reprend le titre d'une chanson de Christophe Maé ("Il est où le bonheur, il est où ? Il est où ? Il est où le bonheur, il est où ? Il est où ?"). Mais je ne me souviens pas d'avoir trouvé dans cet essai une référence qui puisse le confirmer.
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Je ne suis pas quelqu'un de très politisée. Déjà parce que je ne m'y suis jamais réellement intéressée, mais aussi parce que je me retrouve rarement dans ce que propose les différents partis. Oh, je suppose qu'il y en a qui me correspondent plus que d'autres, et certains bien moins. Mais il y a toujours le petit truc qui me bloque. Ou qui me passe au dessus. Oui, comme des tas de gens de ma génération, je n'y crois pas. Ou plus. Pour autant, je reste curieuse de comprendre, et même si je situe de loin François Ruffin ( qui ne le connait pas, c'est une « star » de la révolte, un Mélenchon en plus doux, un Besancenot sans le côté fonctionnaire…), je ne m'étais jamais plus penchée sur ces idées. C'est désormais chose faite après cette lecture. Pourtant, celle-ci commençait mal : dès le début, l'auteur avertit que ce livre n'est qu'une ébauche. Et rien ne m'agace plus que les choses non finies. Si tu publies un livre, prend un moment pour travailler ton texte et tes idées, et ensuite publie le, ou sinon fais comme moi, un blog…

Mais je suis quelqu'un d'obstinée, et j'ai lu. Alors oui, en effet, c'est une ébauche, des idées parfois jetées à droite à gauche à qui les saisira, une organisation parfois aléatoire, et difficile pour moi qui aime la structure ( j'irai même jusqu'à dire que je peux être un peu rigide sur ce point). Malgré tout, on s'y retrouve un minimum et cela suffit bien pour comprendre le fond.

L'écriture est agréable, dynamique, orale parfois, et aisée à comprendre ( parce que les pamphlets politiques à base de phrases absconses, très peu pour moi, qui n'aiment déjà pas les gens qui se complaisent dans leur maîtrise des grands mots et du sous-entendus…). Des dialogues, des épisodes politiques, qui mènent à développer une idée, et qui nous explique son cheminement, et sa vision des choses, voilà qui permet de mieux appréhender cette vision des choses. Pour autant, est-ce ce livre qui vous fera choisir de devenir un fan de F.Ruffin ? J'en doute. Il reste fidèle à ces convictions, et je ne crois pas que cette ébauche soit suffisante pour modifier les nôtres.

Pour autant, je vous l'avoue, sur certains points, ma réflexion s'est mise en marche. Pour mieux comprendre les choses, mais aussi pour mieux comprendre mes convictions personnelles ( qui ne sont pas, comme je le disais au début, semblable en tout point à celle de l'auteur. Je le précise pour ceux qui s'inquiéteraient du prosélytisme politique, nous n'en sommes pas là. ) Vaut-il donc le coup? Oui, si vous n'êtes pas encore trop en overdose de climat et de Greta Thunberg. Oui, si vous n'étes pas tentés par le « ok boomer », d'un côté ou de l'autre d'ailleurs. le rapport avec le bonheur en revanche? Je n'en sais rien. Mais cela doit dépendre de où l'on situe l'aune de notre bonheur…
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Journaliste fondateur du journal Fakir, François Ruffin est aussi un cinéaste, notamment réalisateur de "Merci patron !". le livre dont il est question ici s'intéresse davantage aux questions de l'écologie et de l'urgence sociale. Je me suis parfois retrouvé dans sa vision des choses, parfois moins. Cela reste une lecture à faire pour qui s'intéresse à ces questions, mais aussi à la politique française actuelle. Pour qui est de gauche, c'est aussi une vision légèrement alternative à celle d'un Jean-Luc Mélenchon. Si le propos est réaliste, un brin pessimiste, il soulève aussi beaucoup d'espoir et laisse entrevoir qu'il n'y a jamais de fatalité si on a l'énergie et l'envie de lutter pour un monde que l'on souhaite forcément meilleur.
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