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Les énigmes d'Aurel le Consul tome 4 sur 5

Jean-Christophe Rufin (Autre)
EAN : 9782080238047
352 pages
Flammarion (07/04/2021)
3.63/5   469 notes
Résumé :
L’Europe compte cinq micro-États : Andorre, San Marino, le Liechtenstein, Monaco et le Vatican. J’en ai découvert un sixième, la Principauté de Starkenbach, en suivant la nouvelle enquête d’Aurel Timescu. En effet, sur la recommandation d’un de ses anciens ambassadeurs, notre calamiteux petit Consul de France se retrouve embarqué dans les sulfureuses affaires de ce minuscule territoire.
La Principauté de Starkenbach, nichée au cœur des Alpes, est un beau pays... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (69) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 469 notes
Avec La Princesse au petit moi, quatrième roman consacré aux aventures d'Aurel Timescu, Jean-Christophe Rufin réussit à se renouveler encore.
Son anti-héros m'avait surpris dans le Suspendu de Conakry, Les Trois Femmes du Consul puis le Flambeur de la Caspienne, histoire situées dans des lieux bien réels ; mais, dans La Princesse au petit moi, l'auteur ose créer un état imaginaire : la Principauté de Starkenbach.
Ici, Aurel Timescu ne subit pas une nomination visant à le rabaisser mais bénéficie de l'invitation du prince Rupert, époux de la princesse Hilda qui règne sur ce micro-état faisant penser au Liechtenstein, à Andorre, à San Marino ou encore à Monaco ou au Vatican.
Dans ce Starkenbach créé en 1428 par Sigismond 1er, une Première ministre ambitionne de renverser la dynastie princière au pouvoir. Seulement voilà : depuis trois semaines, la princesse, âgée de cinquante-quatre ans, a disparu et ne répond plus à aucun message. Où est-elle ? Que fait-elle ? Pourquoi ne répond-elle pas ?
Pour résoudre ces questions cruciales, un diplomate français, Jocelyn de Neuville, ami du prince Rupert, a vivement recommandé Aurel, le décrivant comme un enquêteur très subtil, capable de résoudre les énigmes les plus embrouillées.
Voilà donc notre Aurel Timescu dans le palais de Starkenbach. Il découvre les fastes princiers, se renseigne, s'informe, boit beaucoup de Tokay, joue du piano et sympathise vraiment avec Shayna Khalifa, une Kurde syrienne, orpheline de guerre, devenue collaboratrice personnelle de la princesse. Dans son pays, elle était une opposante héroïque au régime Assad. Son aide efficace sera très précieuse à Aurel qui reviendra en France car le couple princier possède un immeuble à Paris et une belle propriété en Corse, près de Bonifacio.
À Paris, le prince Rupert était client d'une psychothérapeute qui avait conseillé un confrère pour Hilda, très mal à l'aise dans son rôle de cheffe d'État. de plus, elle a du mal à assumer ses origines, son enfance et a besoin de se confier à une tierce personne.
Dans ce Starkenbach à la fiscalité attractive, la princesse Hilda se consacre donc à des oeuvres humanitaires. Sa dernière initiative est destinée à venir en aide aux enfants-soldats. Pour cela, elle a décidé d'organiser une grande conférence internationale pour laquelle il lui faut de l'argent que refuse de lui accorder la Première ministre. Hilda cherche alors des mécènes et c'est là le noeud du problème que Jean-Christophe Rufin réussit à dénouer avec le talent qu'on lui connaît.
La Princesse au petit moi n'est pas satisfaite par la vie qu'elle mène à la tête de ce petit pays de 52 000 habitants et préfèrerait, de loin, vivre une vie tranquille à l'abri des regards maintenant qu'elle a élevé ses trois enfants et que, Helmut, l'aîné, est en âge d'assumer les plus hautes responsabilités.
Dans ce quatrième roman qui lui est consacré, Aurel Timescu surprend encore, même s'il est toujours aussi mal habillé, même s'il boit beaucoup de vin blanc. Ses maladresses sont largement compensées par ses inspirations inattendues et son entente avec Shayna se révèle très efficace.
Réussiront-ils à retrouver la princesse Hilda ? Parviendront-ils à ramener la sérénité dans la principauté de Starkenbach ? Pour le savoir, une seule solution : lire La Princesse au petit moi !

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La principauté de Starkenbach, vous connaissez ? A vos souhaits !
Inutile de donner le tournis à votre globe terrestre, cet état-postillon n'existe pas, sauf dans l'imagination de Jean-Christophe Rufin. Nouvelle affectation pour le petit consul honoraire qui compte ses heures, Aurel Tumescu.
Lâcher ce toquet du Tokay, capable de déambuler avec des bottes de pêcheur sous une robe de chambre qui ressemble à des rideaux de grand-mère et coiffé d'une Chapka, dans une cour princière, n'est pas sans risque pour les zygomatiques et le protocole. Un épouvantail dans la galerie des Glaces.
Paradis fiscal et enfer mondain pour la princesse régnante Hilda qui ne donne plus de nouvelles après un séjour en Corse. Son mari, première dame de cette principauté anachronique, demande à Aurel de la retrouver à la veille d'un sommet international consacré à la grande cause mais petits effets des enfants soldats dans le monde.
Aurel sera aidé dans ses recherches et dans la découverte des usages de la principauté par l'assistante de la princesse, Shayna, une réfugiée syrienne sans filtre, sauf d'amour, après vérification du ph…
Notre diplomate aux aromates des Carpates se rend rapidement compte que ces patelins grands comme un terrain de foot sont secoués par les mêmes luttes de pouvoir que les pays à fort IMC, même si noblesse oblige, les paniers de crabes sont remplacés ici par des bancs de homards. C'est ainsi qu'il apprend que la Première ministre Iznogoudienne rêve de renverser la dynastie en place.
Cette quatrième aventure du Consul qui bulle est amusante mais j'ai été un peu déçu par le rôle secondaire et même un peu passif occupé par Aurel. le personnage de la princesse au petit moi phagocyte le grand lui. Hilda ne manque pas de charme, mais des princesses malgré elles qu'on ne sort que les jours fériés, qui font de l'humanitaire à défaut d'avoir un vrai boulot, qui s'encanaillent et se font manipuler par des gigolos en quête de nationalités de complaisance, c'est moins original qu'un diplomate qui s'acharne à ne rien faire et enchaîne les mutations exotiques disciplinaires.
L'auteur a le mérite de ne pas appliquer toujours la même recette et cette histoire m'a permis de découvrir l'histoire aussi ahurissante que vraie de Charlotte de Monaco, (mère de Rainier et fille naturelle, dont Jean Christophe Ruffin s'est inspiré ici) mais il m'a manqué l'ingrédient principal : les inspirations farfelues d'Aurel. Dans ce volume, Aurel expire trop pour Shayna pour être inspiré. Il subit l'histoire sans la provoquer, gentil toutou de son auteur.
Comme mes connaissances en matière de Principautés se limitent à la lecture de Paris Match chez mon dentiste, aux Vaticancans, à des ravitaillements de cartouches de cigarettes et d'alcool à Andorre-la-Vieille où je me prends pour Al Capone à la douane parce que j'ai une bouteille en trop cachée sous le siège, à la dégustation d'un café à quinze euros dans un zinc 8 carats à Monaco et que je n'ai pas pu ouvrir un livret A au Liechtenstein, je suis assez mal placé pour juger la reconstitution panachée imaginée par l'auteur.
Lecture qui reste divertissante et j'ai hâte de retrouver la valise diplomatique d'Aurel dans une contrée plus hostile.
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La princesse au petit moi est le quatrième épisode des aventures insolites du vice-consul de France Aurel Timescu, d'origine roumaine, diplomate pas comme les autres, très atypique, dont les excentricités vestimentaires associées à un physique ingrat n'ont d'égales que sa paresse méthodique. Ceci lui vaut d'ailleurs d'être nommé dans les postes les moins intéressants. Il a cependant un talent reconnu, celui de résoudre les intrigues les plus inextricables.
Contrairement aux précédentes enquêtes, notre anti-héros, sur les recommandations d'un ancien ambassadeur, ne va pas agir clandestinement mais être bel et bien appelé pour mener une enquête dans la principauté de Starkenbach, petit pays fictif niché au beau milieu des massif alpins, entre la Suisse, l'Autriche et l'Allemagne, et ce, par le prince lui-même. Il est donc officiellement sollicité pour retrouver la princesse régnante Hilda qui a fâcheusement disparu.
Il apprend que celle-ci s'est évaporée déjà, depuis plus d'un mois, en Corse, où elle était allée passer quelques jours comme elle a l'habitude.
Depuis quelques années, outre la Croix-Rouge starkenbachoise qu'elle préside, la princesse a décidé de s'attaquer à une grande cause, celle des enfants-soldats sur laquelle elle prépare une conférence. Son investissement sur le sujet est mal vu par le gouvernement et notamment par la Première ministre même si Hilda a fait appel à des financements privés, sans recevoir un sou de l'État.
Mais avant tout, il faut la retrouver. Shayna, collaboratrice de la princesse, avec qui Aurel a tout de suite senti une certaine complicité de par sa simplicité et son recul vis-à-vis du protocole va l'aider dans sa recherche et bientôt cette dernière sera retrouvée mais pour Shayna et Aurel, un autre défi les attend. Ils vont devoir essayer de résoudre les problèmes dans lesquels elle s'est empêtrée et les compétences de chacun seront bien nécessaires.
Si l'Europe ne compte que cinq micro-États : Andorre, San Marino, le Liechtenstein, Monaco et le Vatican, Jean-Christophe Rufin, en inventant ce sixième, déroge à son habitude de faire dérouler ses enquêtes dans des lieux réels. Une enquête royale en quelque sorte. Toutefois cette principauté de Starkenbach n'est pas sans rappeler celle de Monaco dont il confie d'ailleurs s'être plus ou moins inspiré. Il est assez original de sa part, d'ailleurs, de nous embarquer dans ce monde de princes et de princesses pour apprécier comme Aurel en arrivant, le faste et les décors mais surtout pour réaliser que ces altesses ne sont pas toujours aussi libres de leurs faits et gestes qu'on peut le croire, du moins dans la fiction, et que les palais peuvent parfois se transformer en prison dorée tant le protocole est fastidieux.
L'auteur n'oublie pas d'évoquer que très souvent, ces micro-États sont des paradis fiscaux et pour cela des lieux où les trafics, la débauche et les crimes peuvent prendre place.
Plus que l'enquête elle-même, c'est surtout le personnage d'Aurel qui donne toute sa saveur au roman. Il ne faut pas oublier que c'est par ses yeux et par ses réflexions que tout nous est donné à voir et à ressentir. Aussi, quand on connaît un peu ce détective hors-normes, on ne peut qu'être emporté dans cette vision souvent naïve mais pertinente de son environnement et éberlué et souvent décontenancé par sa perception des autres individus.
L'humour est omniprésent et je me suis particulièrement délectée à la lecture de ce voyage en Fiat 500 avec la plantureuse Shayna au volant. Sachant qu'elle a fui la Syrie et qu'elle a étudié le français seulement dans le foyer de réfugiés où elle a séjourné, les dialogues avec Aurel, ce héros phénomène, relèvent à eux seuls de bons moments de rigolade.
Le goût démesuré qu'éprouve notre consul pour le Tokay et le piano, deux éléments qui lui sont indispensables dans ses enquêtes, associé à son allure dépenaillée et souvent grotesque, s'ils décrivent bien ce personnage un peu déjanté ne doivent pas nous faire oublier toute la poésie et l'émotion qu'il dégage et qu'il sait si bien nous faire partager.
La princesse au petit moi est un polar savoureux, sans prétention mais amusant qui m'a divertie et réjouie. J'ai trouvé sa lecture plaisante, agréable et intéressante.

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Notre consul de France préféré, Aurel Timescu - un rescapé du paradis des Ceausescu - se trouve à Paris entre 2 missions impossibles dans des endroits excessivement exotiques, tels le Mozambique et l'Azerbaïdjan.

Sur les belles terrasses parisiennes du boulevard Montparnasse, le diplomate expérimenté jouit d'un juste repos et d'un excellent vin blanc, lorsque son séjour tant apprécié est brusquement interrompu par une invitation financièrement alléchante à la Principauté de Starkenbach, un genre d'anomalie historique comme le Fürstentum Liechtenstein, San Marino ou Andorre.

Muni de beaux billets de 500 euros, Aurel prend le train pour les Alpes où est situé ce mini-État, se creusant en cours de route la tête ce qui lui vaut cet honneur.

Arrivé à destination, il est impressionné par le château médiéval imposant des seigneurs de la Principauté, où il est montré son quartier à l'intérieur du palais, ce qui le change de sa chambre miteuse de l'hôtel bon marché à Paris.

S'il est impressionné par la forteresse de Starkenbach, il l'est encore plus par le noble et simple seigneur qui le reçoit, Son Altesse le prince Rupert.
Pendant l'entretien et après quelques gaffes et indélicatesses, notre héros commence à se sentir à l'aise et aussi presque noble.

Jusqu'au moment où il apprend la raison de sa présence en ce lieu inhabituel.
Le prince Rupert voudrait qu'Aurel enquête discrètement où se trouve la princesse Hilda, son épouse et pourquoi elle a disparu !

Jean-Christophe Rufin se montre dans cet ouvrage sans pitié pour sa propre création : l'infortuné Aurel Timescu, supposé enquêter un drame familial, car Rupert aime sa Hilda, et un bouleversement politique de premier ordre, puisque la princesse évaporée mystérieusement est en fait le chef d'État de la Principauté de Starkenbach !

Quelques verres de Tokay aidant et la perspective d'un somme rondelette en fin d'investigation, notre homme accepte cette mission périlleuse mais ô combien aristocratique.

Tout ce qu'il demande ce sont un téléphone portable, un ordinateur, une connexion Internet et... un piano, pour réfléchir à fond.
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Quatrième enquête policière du consul Aurel Timescu, La princesse au petit moi entraîne le lecteur au Starkenbach, principauté d'Europe coincée entre Suisse, Autriche et Allemagne ; autant dire au Liechtenstein.

Pour une fois, Aurel n'y est pas envoyé par punition de sa fainéantise (calculée) ou de ses maladresses, mais invité par le prince consort : la princesse régnante a disparu et, même si son rôle reste essentiellement de représentation, le sort de la monarchie est entre les mains d'Aurel. Seul son esprit un peu perturbé (surtout après quelques bouteilles de Tokay), sa capacité à savoir écouter et à se mettre à la place de ses interlocuteurs, peut lui permettre de retrouver la dirigeante de ce micro-état, autour duquel rôdent des intérêts attirés par ce paradis fiscal.

Le début du récit m'a inévitablement rappelé Enquête au Paradis, la BD de Pétillon, où Jack Palmer tente, avec toute sa maladresse, de percer les secrets du Bürgenzell, autre cousin du Liechtenstein. La BD de Pétillon insistait sur la contexte financier. Rufin, lui, brode sur les relations personnelles entre les membres de la famille royale et leur entourage.

Distrayant, détendant, ce nouveau récit manque toutefois de dynamisme et Aurel finit par trop faire le clown avec ses (non) choix vestimentaires. Des quatre enquêtes que Rufin lui a consacré, il s'agit certainement de la plus faible.
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critiques presse (2)
SudOuestPresse
15 avril 2021
L’habit ne fait pas le moine, ce qui arrange le héros, Aurel Timescu, qui a l’étoffe d’un détective de haute lignée.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LeSoir
12 avril 2021
Jean-Christophe Rufin envoie, pour sa quatrième enquête, Aurel Timescu dans une principauté imaginaire.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Aurel ne se préoccupa ni de ses chevilles épaisses ni du galbe adipeux de ses genoux. Il était ému et même fasciné par cette peau de femme qu’il entrevoyait sur ces fortes cuisses. Il avait l’impression d’en éprouver le moelleux en la caressant des yeux. De crainte que son émotion n’apparut trop nettement sous la serviette qui ceignait ses reins, il détourna le regard vers la panière de viennoiseries et se saisit d’un pain au chocolat doré à souhait.
(page 248)
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Son physique était comme ces silhouettes un peu ridicules tant que l’instrument pour lequel elles sont préparées ne leur est pas attribué : un cycliste sans vélo, un cavalier sans cheval, un pilote de F1 sans son bolide. Muette, Shayna était seulement une grosse femme un peu grossière. Qu’elle se mette à chanter et tout son corps triomphait, s’emplissait de sa voix, devenait nécessaire et parfait.
(page 292)
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Il ne sut pas comment il parvint, tard dans la nuit, à regagner son lit. Dans l’obscurité, le meuble ressemblait à une barque qui flottait sur les vagues du parquet. À un moment, il ouvrit les yeux et eut l’impression d’être bercé par une houle. Puis il coula dans un sommeil peuplé de rêves marins et de femmes orientales.
(page 141)
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Le lit, dans ces palais, était bien plus qu’un meuble ordinaire. C’était, à sa manière, un champ de bataille. Dans ces moelleux parages, tout devait prendre la valeur d’un acte politique. On y souffrait. On y mourait, on y concevait des héritiers, des bâtards.
(page 49)
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La femme de chambre partie, Aurel mit la chaîne de sécurité. Puis il retira ses chaussures et son pantalon qui le serrait un peu trop à la taille et parcourut l’appartement les jambes nues avec une délicieuse impression de liberté. Quand il avait visité les lieux habillé, il n’avait pas eu du tout le sentiment d’être chez lui. Tandis que, les fesses à l’air, il déambulait avec une assurance de propriétaire.
(pages 274-275)
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Vidéo de Jean-Christophe Rufin
Rencontre avec Jean-Christophe Rufin à l'occasion de la parution de son roman D'or et de jungle aux éditions Calmann Lévy


Jean-Christophe Rufin est médecin. Il fut l'un des pionniers du mouvement humanitaire et, à ce titre, a parcouru de nombreux pays en crise. Il a exercé des fonctions diplomatiques (attaché de coopération au Brésil, ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie). Romancier, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages qui ont tous conquis un large public en France et à l'étranger: Rouge Brésil (prix Goncourt 2001), Immortelle randonnée, le Tour du monde du roi Zibeline, ainsi que la série des aventures d'Aurel le consul… Il est membre de l'Académie française depuis 2008.
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28/02/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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