AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LeCombatOculaire


L'auteur, entre autres, des Quatre accords toltèques, un des livres cultes du développement personnel posant les bases d'un mieux-être relationnel, revient cette année avec une nouvelle édition de cet ouvrage pour maîtriser l'art des relations, et plus particulièrement l'art de l'amour, le premier art parmi tous, qui nous permet de vivre dans la plénitude.

Partant de la racine de la vie, donc de la naissance et des ancêtres, il postule que l'enfant est, avant tout système éducatif, innocent dans sa façon d'aimer. Il s'aime lui-même profondément, après avoir découvert qu'il existe, et il aime également inconditionnellement ses parents. Il ne juge personne. Mais chacun des êtres humains ayant vécu sur cette Terre ayant connu des malheurs et des blessures émotionnelles, la conscience collective a engendré ce que les toltèques appellent : le Rêve de l'enfer. Pour eux, la planète est une immense asile psychiatrique où chaque homme est psychiquement malade, rongé par le mal et couvert de plaies émotionnelles que l'on gratte en permanence.

La peur est le principal poison émotionnel, dont découlent tous les autres. Elle est comme un parasite qui se nourrit de tout sentiment qu'elle engendre et devient ainsi le juge ultime de tous les actes relationnels, mais aussi de toute perception personnelle. La peur des autres provient la plupart du temps de ce que l'on ne s'aime ni se respecte soi-même, car on a appris à ne pas le faire, à se comparer en permanence avec des modèles, à partir en quête de la perfection ultime. La peur provient du manque de reconnaissance qui est un des "besoins" les plus ancrés, qu'on recherche chez autrui alors même que l'on est souvent incapable de se l'accorder à soi-même. Si l'on n'a pas appliqué l'un des quatre accords toltèques qui est de ne pas faire de suppositions, nous sommes donc prisonniers d'un système de croyance qui est mal géré et sûrement en notre défaveur.

Le premier pas à faire serait donc de se recentrer sur soi-même et de guetter ses propres réactions, ses croyances, ses blessures, ses mécanismes, et de se donner autant d'amour que l'on en attend d'autrui - voire plus encore. C'est en retrouvant le pouvoir d'aimer, de créer une réalité qui n'est pas basée sur la peur, en sortant des schémas et en se donnant tout le crédit que l'on mérite, que les choses commencent à changer et que l'on peut se défaire des relations toxiques. C'est en se respectant soi-même que l'on construit des relations basées sur le respect. Si l'on a une mauvaise image de soi, c'est cette image qui sera reflétée en permanence.

L'auteur fait une analogie intéressante qui est la suivante : Supposez que vous n'ayez rien à manger chez vous, que vous n'ayez pas les moyens de vous sustenter, et que quelqu'un arrive avec de quoi vous nourrir, mais cherche à en tirer profit et vous soumet à se volonté. Afin d'éviter la famine, vous coopérez. Supposez maintenant que vous ayez dans votre cuisine toute la nourriture nécessaire pour vous alimenter vous-même et même nourrir chacun de ceux qui viennent à vous, tant vous possédez de ressources. Si cette même personne vient et vous propose le même marché, vous le refuseriez. Vous pourriez même lui proposer de le nourrir sans rien en échange, par compassion. Si l'on remplace maintenant la nourriture avec l'amour et le respect, l'analogie montre à quel point les relations peuvent être biaisées si l'on n'arrive pas à se sentir complet et aimé soi-même, sans être dépendant des autres pour nous donner ce sentiment.

Comme pour les Quatre accords toltèques, il s'agit ici de vérités fondamentales et bienveillantes, qui ont l'air si simples que la réalité des choses finisse par devenir incompréhensible. Un manuel pratique et un recueil de paroles qui tombent sous le bon sens à mettre entre les mains de tous ceux qui ont besoin de se sortir des cercles vicieux relationnels. Il permet aussi de se responsabiliser par rapport à ses propres comportements tout en ne se culpabilisant pas pour ce qui n'est pas de notre ressort - soit : faites de votre mieux. J'ai passé un bon moment à lire ce livre car il n'est pas donneur de leçon et qu'il reflète l'amour dont il fait sujet. Enfin, il termine par deux prières qui seront comme des mantras à se répéter pour ne pas oublier de prendre conscience et de commencer par s'aimer soi-même.

Merci à Babelio et aux éditions Jouvence pour cette découverte !
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}