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Critique de Takalirsa


Dans ce « 5e accord toltèque », l'auteur reprend en grande partie les théories exposées dans le livre que celui-ci complète. Cette fois-ci nous sommes les « artistes » de notre propre « rêve » et les propos tenus un peu plus denses, presque philosophiques. Malgré tout le discours fait du bien, nous encourageant à « être totalement libre d'être qui l'on est vraiment », loin du jugement des autres et surtout du sien.

« Les Quatre Accords Toltèques sont en réalité un résumé de la maîtrise de la transformation, qui consiste à désapprendre tout ce que vous avez appris. » Enfant, n'a-t-on pas comme unique préoccupation « d'explorer, d'exprimer notre créativité, de rechercher le plaisir et d'éviter la douleur » ? Ainsi, « avant d'être domestiqués, nous nous fichons de savoir qui nous sommes et à quoi nous ressemblons. » Mais une fois adulte, « votre existence est totalement dominée par le système de croyances que vous avez assimilé »... Une « image complètement fausse » du monde et de soi, « déformée par toutes les connaissances qui ont été programmées dans votre esprit ». J'ai beaucoup aimé la métaphore du film, qui fait bien réaliser que, si l'on est l'acteur principal de sa propre histoire, nous ne sommes que des personnages secondaires de celle des autres, et vice-versa : chacun n'est véritablement préoccupé que de la réalité dans laquelle il vit. Dès lors, pourquoi se soucier des opinions extérieures ? Tous les humains vivent dans leur propre monde, dans lequel nous sommes de toute façon perçus différemment que ce que l'on pense ou souhaite. « Les gens investissent toute leur foi dans leur histoire à eux, qui est pour eux la vérité, mais ce n'est qu'une vérité relative, puisqu'elle n'est pas vraie pour vous ».

Une fois cette idée assimilée – que l'on est l'unique auteur de son propre film et que c'est ce que l'on croit qui en contrôle le déroulé -, et « une fois que la structure de notre système de croyances a disparu », libre à soi de passer à l'action : « On peut créer tout ce qu'on veut ; on peut faire tout ce qui nous chante ». On a alors « foi en soi-même », on se découvre un « pouvoir » et en se changeant soi-même, « c'est toute votre vie qui va changer ». le cinquième accord toltèque, « Soyez sceptiques, mais apprenez à écouter », consiste à utiliser le doute « pour remettre en question chaque message que vous délivrez ou recevez » et ainsi « discerner la vérité », y compris quand on s'adresse à soi-même : « On sait que quelque chose dans notre tête nous pousse à faire de nombreuses choses qu'on n'a peut-être pas envie de faire », alors rebellons-nous contre notre juge intérieur !

Bien sûr rien ne se fait du jour au lendemain, mais pour le mettre en oeuvre moi-même au quotidien, je peux certifier que « si vous agissez continuellement pour modifier vos habitudes », vous faîtes peu à peu évoluer les situations en vue de « recouvrer sa liberté personnelle, la liberté d'être qui l'on est vraiment, la liberté de faire ce qu'on veut vraiment faire ». Il s'agit d'essayer « de recouvrer notre authenticité, ce que je nomme l'intégrité du moi » au lieu de s'efforcer « d'être à la hauteur des exigences d'autrui – de votre mère, de votre père, de vos professeurs, de votre conjoint, de vos enfants et de la société ». Cette acceptation totale de soi (de son corps, de ses émotions, de sa vie) apporte une sérénité qui ne peut que rayonner autour de soi, « dans l'impact de vos mots, de vos actes et de votre présence ». Car au bout du compte « la seule mission que vous avez, qui est la même pour chacun d'entre nous, est d'être heureux » ! Et pour cela « il n'y a rien à chercher. Tout est déjà là. Tout est en vous. »
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