Toute personne qui a un tant soit peu lu des sciences humaines ne peut décemment pas aller jusqu'au bout de cette niaiserie vaguement ésotérique.
Flottent dans cette bouillie de petits riens, ici trois pages qui glosent sur un concept philosophique ou une idée sociologique simple, là, au contraire, un pseudo terme technique en espagnol pour que la cruche puisse faire son intéressante et faire croire qu'elle a l'accent espagnol en rajoutant simplement un son ‘é' à la fin de son mot. (...). Ainsi, le texte alterne assez habilement platitudes battues en neige et évidences drapées de mystère pour que ça ait l'air de dire autre chose que des truismes, avec des jolis mots comme ‘rêve' qui rappellent à l'éternelle adolescente ses poèmes lycéens. (...)
Les exemples sont insultants de bêtise et d'un humour tout à fait involontaire, comme le fait de dire à son ami qu'il a une peau couleur de cancer et que ceci lui provoque un cancer dans l'année.
Le decorum de chamanisme de carton-pâte est aussi crédible qu'un peplum qui prétendrait vous donner des leçons d'Histoire (...), et les dieux doivent se sentir insultés d'être convoqués à cette agape pour déchets anthropologiques, cette génération Netflix, tatouée, elle-même élevée par les premiers résultats de l'abrutissement systématique commencé dans la seconde moitié des années 1960, et qui sont les rejetons des déchets, donc, aussi plats que leurs écrans… devenus idiots au point de goûter ceci et de s'en faire un festin.
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