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A l'enterrement de sa grand-mère Inès, Raùl Pontes, remarque, dans l'église, un vieil homme qu'il ne connaît pas. Quand il interroge sa mère à son sujet, il obtient de haute lutte la confirmation de son intuition : l'inconnu n'est autre que son grand-père Horacio, le mari d'Inès qu'il croyait mort depuis trente ans. Les questions se bousculent dans sa tête mais sa priorité est de quitter la Suisse et de partir pour Lyon et la résidence médicalisée où vit le vieil homme. L'accueil est froid. Dur, revêche, buté, Horacio n'a que faire de ce petit-fils qui n'est même pas capable de lui parler en espagnol, la langue de ses origines. Mais Raùl insiste. La colère de sa mère et de ses trois soeurs aînées à l'idée qu'il puisse se rapprocher de son grand-père l'incite à creuser ce secret de famille. Et Horacio qui finit par accepter sa présence lui confie une mission : retrouver son grand amour, une gitane rencontrée à la fin de la guerre d'Espagne et dont il a été séparé. Raùl ne croit guère en ses chances, pourtant, il s'envole vers Madrid pour un voyage riche en enseignements et en émotions.

Grosse déception pour ce roman dont la lecture a été une véritable corvée.
D'abord le style est...et bien il n'y en a pas. Racontée à la première personne, souvent au passé simple, l'histoire est une suite de phrases écrites en langage parlé, les dialogues sont affligeants (dis-je, lui demandai-je, etc.) et l'intrigue est cousue de fil blanc avec une histoire d'amour impossible des plus navrantes. Quant aux personnages...ce sont des caricatures : les vieux sont bougons, la belle gitane danse le flamenco, ses frères sont ignobles, les espagnols sont, soit enfermés dans leurs souvenirs de la guerre civile (pour les plus âgés), soit des fêtards invétérés écumant les rues de Madrid toute la nuit (pour les plus jeunes) et le héros est affligé de trois soeurs et d'une mère qui sont de véritables mégères, mauvaises, castratrices et cupides. Les quatre, oui. Sans parler de son ignorance. Peut-on s'appeler Raùl Pontes et n'avoir jamais eu la curiosité de se renseigner sur son pays d'origine ? Des lacunes que l'auteur se charge de combler en étalant tout son savoir sur la guerre d'Espagne et sur la ville de Madrid. de façon maladroite certes mais cela sauve le roman du naufrage car on prend plaisir à se promener dans la capitale espagnole et les pages du journal d'Horacio sont riches de renseignements sur ce conflits qui a déchiré le pays durant trois ans et sur le sort réservé par la France aux républicains réfugiés de l'autre côté des Pyrénées.
Le matériel était là : la famille, les secrets, la guerre, l'amour, mais n'est pas Almudena Grandes qui veut.

Merci tout de même à Babelio et aux Editions Nouvelle bibliothèque.
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Le jour de l'enterrement de sa grand-mère, Raul va rencontrer un vieil homme à la fois inconnu et bizarrement familier. Il va découvrir qu'il s'agit en réalité de son grand-père qu'il croyait mort. Commence alors pour le jeune une quête familiale et personnelle qui va le mener en Espagne.

Raul, jeune homme mal dans la peau et en carence affective, part à Madrid à la recherche de l'histoire de sa famille. Bien plus que des secrets, il va découvrir une nouvelle famille et un nouveau pays qui le sauveront de ses démons.
Ce que j'ai préféré dans ce roman c'est la partie historique. La quête familiale est au final un prétexte pour nous parler de la guerre civile espagnole puis de la dictature de Franco qui a laissée une Espagne meurtrie et exsangue. C'est intéressant et instructifs. Les quelques pages de journal intime du grand-père de Raul ayant vécu cette horreur donne une touche personnelle et émouvante.
L'auteur a un attachement tout particulier envers la capitale madrilène et cela se sent dans la lecture. Il prend plaisir à nous faire découvrir les rues, les places, les parcs de Madrid, tout comme à nous faire sentir l'ambiance de la ville et le caractères des espagnols même si j'ai l'impression que les description ne sont pas impartiales et enjolivent la capitale.
Un peu comme le reste d'ailleurs il y a un côté un peu trop caricatural. le plus flagrant est le caractère des personnages par exemple la mère et les soeurs de Raul qui sont présentés comme des hystériques dominatrices sans aucune nuance...
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À l'enterrement de sa grand-mère, Raul découvre que son grand-père, passé pour mort depuis trente ans, est toujours en vie. Il décide de le rencontrer. le vieil homme lui confie une mission : retrouver Belinda, une femme qu'il a aimée et n'a pas vue depuis soixante-dix ans.
Sceptique, Raul se rend en Espagne, sans savoir que sa quête lui apprendra beaucoup sur l'Histoire de l'Espagne.

David Ruiz Martin est très fort pour faire ressentir les ambiances. Son récit est très imagé et j'ai vraiment ressenti la vie madrilène. L'analyse de la culture espagnole est très poussée.

En effet, l'auteur nous explique comment le poids de l'Histoire a une influence sur la façon de vivre des Espagnols. Et quelle richesse historique que ce livre ! On ressent que David s'est énormément documenté. C'est un roman de mémoire au sujet de la guerre civile espagnole, sur Franco, sur la vie sous sa dictature, mais aussi sur la période après celle-ci. J'ai appris des choses édifiantes sur les enjeux de la guerre d'Espagne pour les nazis et les fascistes. Certains pans de l'Histoire sont peu représentés dans les livres et Je suis un des leurs contribue à changer cela. Je ne suis pas une adepte de Picasso, mais son tableau Guernica, qui dénonce le bombardement de cette ville par Franco, est si bien décrit et analysé que je suis allée regarder la toile sur internet.

Les personnages, pour la plupart, sont très attachants, même ceux avec un mauvais caractère.😀Il y a ce que l'on montre et qui on est vraiment. L'aspect psychologique est si bien dépeint que j'ai eu la sensation de connaître tous les protagonistes, de vivre avec eux. Raul est dans une quête d'identité. Cette recherche va l'emmener beaucoup plus loin qu'il ne l'imaginait et lui faire rencontrer des personnes formidables et malheureusement, d'autres, beaucoup moins. Les aventures qu'il va vivre, ainsi que ses découvertes, m'ont tenue en haleine.

La suite sur mon blog :
http://www.valmyvoyoulit.com/archives/2018/04/19/36335352.html
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Quelquefois, savoir d'où l'on vient ne suffit pas. Naît, avec le temps, avec un souvenir effacé, une question laissée en suspens, le besoin de sentir d'où l'on vient. À la mort de sa grand-mère, Raúl Pontès est agité par les non-dits qui planent dans sa famille : il ne saura se contenter plus longtemps des mensonges mêlés aux semi-vérités et décide de partir en Espagne à la rencontre d'Horace, son grand-père, bien vivant malgré les dires de sa mère, dans l'espoir de s'approprier enfin son histoire. Mais ce dernier se montre très hostile à la venue de son petit-fils, et lui ferme sa porte… Pas suffisant pour faire baisser les bras au jeune journaliste, déterminé à aller au bout de son entreprise. Épaulé par son cousin, dont il fait tout juste la connaissance, Raúl réussit à approcher Horacio, qui lui fait une demande un peu particulière : retrouver celle qu'il a aimée voilà soixante-dix ans, et que la guerre lui a arrachée…

Pourtant peu enclin au sentimentalisme – il est toujours en bisbille avec sa mère et ses demi-soeurs – Raúl se laisse gagner par l'ambiance ibérique : ses rues animées, bruyantes de musique et de rires jusque tard dans la nuit, embaumant les spécialités locales et le sens du partage. Et c'est pour moi le point fort du roman : le paysage culturel que l'auteur a retranscrit. Je ne suis pas très secrets de famille, c'est le type d'intrigue dont je fais vite le tour et qui peine à maintenir mon intérêt, mais je n'ai pas pu résister à Madrid ! Tant dans son histoire que dans son quotidien, la ville s'impose au lecteur dès l'arrivée du héros en Espagne. Les personnages, victimes directes ou collatérales du franquisme, racontent leur patrie avec ferveur, avec regrets et douleur, avec une sincérité derrière laquelle on sent la dimension autobiographique. Eh oui : on n'écrit jamais si bien que sur ce que l'on connaît, et si David Ruiz Martin aborde ce thème avec émotion et justesse, c'est qu'il ne lui est pas étranger.

Mais le voyage ne se borne pas à une visite guidée de la capitale sur fond de bons sentiments, il est le décor d'une histoire complexe, avec ses rebondissements, et la naissance d'une quête très personnelle pour Raúl qui, découvrant d'autres vies que la sienne, d'autres obstacles et d'autres motivations, va s'interroger sur ses propres choix et les limites qu'ils imposent. Une jolie alliance des générations qui fait la part belle au pardon, et un joli parcours pour ce roman, d'abord sorti en auto-édition et paru cette année dans une version relue et augmentée de traductions aux éditions Nouvelle Bibliothèque. Bravo, David, à l'instar de Raúl, tu es allé au bout de ton entreprise, et je te souhaite d'aller loin encore.
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Je remercie l'auteur et Librinova qui m'ont permis de découvrir ce roman via le site NetGalley.

Je suis un des leurs est le troisième roman de David Ruiz Martin, un roman d'amour sur un fond de souvenirs de la guerre civile espagnole.

Nous allons suivre Raul, un journaliste trentenaire qui n'est pas un homme satisfait de la vie. Grandit dans une cellule familiale recomposée avec un père non investit, une mère qui lui préfère ses trois soeurs ainées, Raul n'arrive pas à être épanouit et à trouver sa place.

A la mort de sa grand-mère, son grand-père qu'il croyait mort resurgit et fait jaillir un passé méconnu de Raul. Horacio, le grand-père, va demander à son petit fils un service qui va le conduire en Espagne, mais pour mener à bien sa mission il ne possède entre ses mains qu'un livret et une bague. Raul va découvrir ainsi un pan de son histoire ainsi qu'une partie de sa famille dont il ignorait l'existence.

J'ai beaucoup aimé ce roman pour le côté valeur familiale et ses racines, le côté historique et parce que l'histoire se déroule essentiellement à Madrid.

Les personnages sont touchants, d'un côté Raul et son besoin d'appartenance, il a cette nécessité de bien-être au sein d'une cellule familiale et on va s'apercevoir que ce bien-être joue sur le moral et la personnalité du protagoniste. Il y a cet homme que l'on va découvrir à travers un carnet qu'il a écrit en pleine guerre civile quand il était au front, Horacio, le grand-père qui va nous emporter dans les années 35-40 dans une Espagne tourmentée et nous faire ressentir sa peur et ses incertitudes. Et au milieu de tout cela on va faire la connaissance de deux femmes représentantes de deux époques avec une histoire commune.

Le côté historique nous emmène dans l'horreur qu'on vécu des millions d'Espagnols face à Franco, la guerre civile qui n'épargne personne et qui laisse beaucoup de séquelles. J'ai été très touché par cette partie du roman, je suis moi-même d'origine espagnole et ma grand-mère a perdu deux soeurs dans cette guerre, je connais les difficultés qu'ils ont traversé les années qui ont suivi et le temps qu'il a fallu au peuple pour "re-vivre".

C'est un très beau roman où l'on découvre la vie espagnole, ses difficultés mais aussi sa convivialité.

Je conseille ce roman aux amateurs d'histoire mais aussi de romance et de voyage.

Roman du genre que je vous conseille :

=>Dime quien soy de Julia Navarro (en espagnol), existe en version anglaise : Tell Me Who I Am
Lien : http://ligneapresligne.over-..
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Il y aurait tellement de choses à dire sur ce livre que je ne sais par où commencer. C'est par le plus grand des hasards que j'ai lu Je suis un des leurs de David Ruiz Martin.

L'histoire est d'une richesse incroyable, et son écriture est magnifiquement travaillée.
On navigue entre passé et présent, de la guerre d'Espagne en passant par la Seconde Guerre mondiale et son escale sur la période de la dictature franquiste, à un présent qui se situe dans une Espagne en crise, avec son chômage et la précarité qui explose.

Quand le présent de Raul rencontre le passé de son grand-père dont il ignorait jusqu'à l'existence, c'est toute l'histoire, toutes les habitudes et coutumes d'un pays qui se dévoile à moi. Raul ce n'est pas quelqu'un qui vit. Non, il laisse la vie couler autour de lui et se contente de la regarder passer, désabusé, solitaire, préoccupé par son nombril, malgré une mère et trois soeurs avec lesquelles il n'a pas vraiment d'atomes crochus. La quête improbable, vers laquelle l'envoie ce grand-père tombé du ciel, va se révéler bien plus riche pour lui que tout ce à quoi il aurait pu s'attendre. Il va se trouver lui-même, comprendre et obtenir tout ce qui lui a toujours fait défaut, découvrir ses racines, comprendre en fin ce que veut dire vivre et être vivant. J'ai vu Horacio comme un clin d'oeil masculin à Tatie Danièle, un vieil homme bourru au premier abord, mais avec un coeur en or quand on fouille un peu et surtout au fur et à mesure que son lourd passé s'allège de ses épaules et que l'on comprend tout ce par quoi il est passé.

Les bruits, les odeurs, l'ambiance de la Puerta del Sol, la vie nocturne, la musique, le flamenco, vous sentez… On y est, c'est tout autour de nous. Madrid semble être une ville où la fête y est perpétuelle, une ville où la vie ne s'arrête jamais. Ce côté accueillant, chaleureux, ces mains tendues même pour l'inconnu de passage. L'insouciance et la légèreté semblent de mise, chacun cherche à profiter de tout ce que la vie peut apporter et tente d'en profiter en pensant que demain sera un jour plus faste. Chez moi, ça s'appelle croquer la vie à pleines dents, en Espagne ça se résume par « Viva la vida ». Et en même temps, on sent la conscience aiguë que ces personnes ont de la situation dans laquelle se trouve leur pays.

Le plongeon dans le lourd passé de ce pays se fait intense et cruel. Les drames vécus sont racontés avec pudeur, mais réalisme. On sent tous le poids de ce passé dans la vie actuelle, dans la façon d'aborder les événements ou la vie elle-même. Toutes ses douleurs laissent des traces indélébiles et peuvent aussi créer un blocage qui empêche de profiter pleinement de son présent. La crainte de revivre des souvenirs qu'on voudrait enfouis à jamais peut être plus forte que le plus fou de tous nos désirs et faire passer à côté du bonheur. Combien de familles ont vécu ce grand gâchis dans ce passé dévasté par la guerre ? Combien encore devront en passer par là ?

Ce récit est une mine d'or d'informations sur l'Espagne et son histoire, mais aussi sur la culture gitane et leur rejet de gadjos, l'origine du flamenco et même sur le fameux classico pour les amateurs de foot. Je prends connaissance de faits que je ne soupçonnais pas, comme les liens concrets entre la guerre civile espagnole et la Seconde Guerre mondiale. La manipulation a comme souvent eu un grand rôle à jouer dans tout cela. Comme souvent, l'intérêt du plus fort prime sur celui du plus grand nombre.

Mais cette histoire n'est pas que tristesse et souvenir douloureux. C'est aussi l'amour qui se reproduit comme un écho d'une génération à l'autre. C'est de la joie, de la bonne humeur, une famille qui se retrouve, se comprend. C'est du pardon, de l'espoir, du courage, de l'empathie, de l'entraide, des liens forts que rien ne peut briser.
Une phrase revient à plusieurs reprises dans l'histoire, qui à elle seule résume bien toute cette histoire : "Ce qui ne m'a pas tué a rendu ma vie plus belle".
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Je remercie les éditions Nouvelle Bibliothèque et Babelio, qui grâce à l'opération Masse critique, m'ont offert cette belle lecture!
On se laisse tout de suite embarquer par l'histoire et par Raùl, le personnage principal, qui se voit confier une mission qui semble impossible par un grand-père qu'il croyait mort depuis 30 ans. J'ai pris beaucoup de plaisir a assister à la progression de cette mission, mais également à la progression du personnage, qui évolue et dont la vie change tout au long du roman. On déambule avec lui dans les rues de Madrid, en découvrant ou redécouvrant la vie à l'espagnole.
La partie historique du roman est également très intéressante, l'évocation de la guerre civile espagnole, peu voire pas étudiée dans nos programmes d'histoire, se fait d'une manière originale et permet de se rendre compte des atrocités commises, ayant entraîné un traumatisme durable.
Un livre à la fois pudique et émouvant.
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L'Espagne m'est assez inconnue et son histoire ne m'avait jamais attirée. Grâce à ce livre, j'ai plongé dans le Madrid des années 2010 mais aussi dans la terrible guerre d'indépendance espagnole et ses conséquences souvent méconnues sur l'ensemble de notre XXeme siècle. Je me suis prise au jeu de ces histoires de famille qui s'entremêlent et se répondent, de ces histoires d'amour et de désamour en miroir, de ces familles subies et de ces liens choisis. Sans mièvrerie, avec sincérité, l'auteur nous entraîne dans les méandres de la grande histoire et d'un récit plus intime. Il y a un côté thriller dans le rythme et les réflexions personnelles n'entravent jamais le récit. Un subtil mélange d'introspection et d'événements historiques. Un passage particulier m'a marqué : voir le tableau "Guernica" à travers les yeux d'un jeune homme d'aujourd'hui et d'un vieil homme qui a vécu les événements dans sa chair. Un moment très émouvant et tout en pudeur. J'ai enfin compris le tableau grâce à ces regards partagés. le travail de recherche autour des éléments historiques est à la fois détaillé et pédagogique, rendant le récit encore plus puissant. Une lecture que je conseille vivement !
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C'est avec grand plaisir que j'ai voyagé à Madrid sous la plume étonnamment aboutie de David Ruiz Martin, j'avoue que je ne m'attendais pas à que ce soit si bon et dès les premières pages j'ai apprécié le style de l'auteur.

Une histoire familiale, des secrets, du suspens et de l'historique car nous passons du présent au passé remontant le temps jusqu'à l'époque de la terrible guerre civile espagnole et ceci grâce à un journal intime mais je ne vous en dit pas plus.

Une très très belle évolution du personnage principal et c'est l'une des choses que j'ai le plus apprécié dans ce roman ainsi que d'en apprendre un peu plus sur cette période historique de mon pays d'origine. Il sera intéressant pour le lecteur d'y découvrir également tout le côté traditionnel espagnol tels que les habitudes de la population, la danse Flamenco, les tapas etc...

J'ai également apprécié d'y reconnaître des lieux, des rues que j'ai foulé ou entendu nommer par ma mère qui est Madrilène.

En conclusion, un roman très complet, bien écrit, cohérent. Je vous recommande chaudement ce voyage livresque riche et touchant.

Lien : https://silencejelis.blogspo..
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Il est vrai que j ai pris plus de temps pour écrire cette chronique car j avais besoin de trouver les mots justes concernant ce roman. Il fallait que je réfléchisse aux termes que j allais utiliser mais surtout essayer de rendre cohérent mon texte car il y a tellement de choses à dire qu il ne fallait pas tout mélanger.

Tour d abord la couverture et le titre : Comme souvent, je ne lis pas spécialement le résumé alors j ai gambergé un peu et puis rien ne venait.. Terrorisme peut être.. Mais hop je me suis mise à lire... C était surprenant car je ne voyais pas la relation entre les 2... Mais j ai compris finalement le point commun et je dois dire qu'il est bien caché dans l histoire.

Une fois n est pas coutume, j ai pris le temps pour le découvrir mais plus que d habitude.. Mais je vous rassurer, ce n est pas qu il est compliqué mais plutôt que cette histoire mérite une attention particulière...

On peut y découvrir l histoire de Madrid et de l Espagne ainsi que leur mode de vie, leurs croyances, leurs douleurs et souffrance que les Madrilènes ont ressentis durant le guerre de Franco. Ça peut paraître rébarbatif quand on parle de histoire mais ici c était différent. Sûrement parce que l on ressent l implication de l auteur et l intérêt très personnel de celui-ci dans ses explications. Lorsque l on voit des monuments et que l'on demande leurs origines on a souvent une belle histoire mais ce n est pas toujours vrai comme j ai pu le lire, on ne pense pas que la souffrance peut être à l origine de certaines oeuvres car c est mieux politiquement. J'ai beaucoup appris sur eux et j en suis encore émue.

Mais il y a aussi l'histoire d'une famille. On a tous des cadavres dans le placard comme on dit. Raùl est un jeune homme hermétique aux sentiments. Pourquoi? Souvent, le blocage trouve son origine dans le passé. Il ne s'entend ni avec sa mère ni avec ses 4 demi soeurs. le décès de sa grand-mère va être le vecteur déclencheur de tout un tas d'évènements qui vont changer sa vie mais aussi "le" changer. Il découvre que son grand-père n'est pas mort depuis 30 ans et qu'il n'y avait que lui qui n'était pas au courant. Et voilà que débute une histoire remplie de rebondissements, de découvertes et de changements mais aussi de rencontres qui le bousculer et lui apprendre énormément de choses sur lui et sur son passé. Sa vie va être changée à tout jamais. Mais pour découvrir tout cela, il va devoir lire un manuscrit écrit en espagnol et pas n'importe lequel: celui de son grand-père. Et c'est ce manuscrit que l'on va découvrir en même temps que Raùl que l'on comprend beaucoup de choses sur sa vie personnelle et aussi sur l'histoire des Madrilène.

C'est une épopée unique où on ressent la totale implication de l'auteur et son amour pour cette ville, ce pays. Il y a beaucoup de nuances sur ce que j'ai lu et ressenti. La guerre où qu'elle est eu lieu à fait beaucoup de dégâts et je remercie tous nos aïeux pour nous transmettre leur vécu et essayer de faire en sorte que cela ne ses horreurs ne reproduisent pas.
Ce roman est fort, puissant, intéressant mais aussi plein d'espoirs quand à l'avenir et qui nous fait comprendre que l'on est maître de notre destin.
Les descriptions précises des lieux, des personnes, de ce qu'ils vivent et ressentent , ne peuvent pas laisser un lecteur indifférent.
Bien entendu, il y a une part d'imagination afin de créer ses personnages mais Raùl,Horacio, Vidal, Tobias et bien d'autres ont leur rôle à jouer et sont très vivants. Ils me paraissaient réels.

Ce roman est pour moi, une véritable réussite autant pour son histoire recherchée et détaillée mais aussi de part l'histoire "personnelle" qu'il a su introduire afin que l'osmose soit parfaite entre l'historique et l'histoire personnelle.
C'est une histoire que l'on doit lire en prenant son temps afin d'en profiter et de bien comprendre tout ce que cela implique.
Je félicite donc David Ruiz Martin pour ce roman.
Je recommande ce roman vivement, il vaut la peine d'être lu. J'ai adoré passer mon temps avec tout ce petit monde. Merci pour ce moment magique.....

Ce livre mérite les éloges pour avoir décrit toute cette histoire dans l'histoire sans lourdeur mais avec beaucoup de conviction. Il a su me transmettre sa passion pour cette ville.
Bravo bravo pour cette réussite....Et encore merci à vous...

Phrase que j'ai retenue : "Ce qui ne m'a pas tué a rendu ma vie plus belle".... A méditer..
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