![]() |
Une critique est toujours subjective. Celle-là va l'être d'autant plus que je ne lis pas ce genre de littérature. C'est un livre d'horreur. Pourquoi l'ai-je lu, alors ? Par respect pour l'auteur qui me l'a gentiment envoyé après m'avoir fait fait parvenir son excellent thriller « le syndrome du morveux ». Et aussi, car la curiosité me poussait à savoir ce qu'il avait encore pu imaginer. le résumé était attractif. Mais je l'ai prévenu que je n'irai peut-être pas au bout. Je suis tellement peureuse.☺️ Et pourtant…je l'ai fini, hier, je l'ai lu entièrement. David Ruiz Martin m'avait dit de lire ce livre tard le soir, seule, avec juste une petite source de lumière. Euh…comment dire que je suis du genre à avoir peur des craquements de ma maison. J'ai un peu retardé la lecture, j'avais peur de ne pas réussir à entrer dans l'univers de ce livre. Georges Larsen et sa famille viennent d'emménager dans un superbe manoir. Ils y invitent deux couples d'amis et leurs enfants pour des vacances. le personnel de maison comprend une gouvernante et un jardinier. Une nuit, les adolescents vont faire certaines découvertes… La plume de David Ruiz Martin est toujours aussi percutante et addictive. Par ses mots, il vous entraîne dans son univers…à vos risques et périls. Il n'y a aucun temps mort. Dans son premier roman, j'avais été gênée par certaines fautes. Dans celui-ci, hormis quelques rares coquilles, il n'y en a pas. La lecture est un vrai plaisir. Car l'auteur sait faire monter la tension de façon exponentielle. Pendant la première partie du livre, je fanfaronnais. Je disais que je n'avais pas peur, puisque je ne crois pas au surnaturel. La seule scène qui m'avait angoissée, était une scène réaliste, sans surréalisme. Mais c'est normal, elle parle de ma grande phobie des araignées. Ensuite, les choses se corsent, la peur monte… Ce n'est pas l'horreur qui crée cette angoisse, car ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est qu'il n'y a pas d'histoires de zombies, de vampires et autres, le surnaturel devient plausible, un peu comme dans le film le sixième sens. Je suis désolée, mes références datent un peu. ☺️ L'horreur, pendant la plus grande partie du livre, est psychologique. Dans cette histoire, il n'y a pas de scènes gratuites, elles ont toutes leur importance dans le déroulement de l'histoire. D'ailleurs, il m'est arrivé de me demander comment faisait l'auteur pour semer ainsi des éléments qui ont tous leur importance à un moment ou un autre. Il n'y a aucun passage à enlever. L'histoire est très intéressante. David Ruiz Martin arrive à nous faire éprouver de l'empathie pour tous les personnages, en fonction de l'action. Personne n'est jamais complètement mauvais. Cela nous pousse à la réflexion. Certains personnages sont vraiment attachants. Lors d'un salon, Bernard Simonay m'avait dit que, lorsqu'on aime l'écriture d'un écrivain, peu importe le style de l'histoire, si l'auteur sait nous emmener là où il l'a imaginé. C'est ce que je ressens avec l'auteur de Que les murs nous gardent. Je ne vais toujours pas lire de livres d'horreur, sauf si David Ruiz Martin en écrit. Lien : https://www.facebook.com/Val.. + Lire la suite |