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3,69

sur 1265 notes
Dans la note de l'auteur qui préface le roman Carlos Ruiz Zafon écrit "J'ai tenté d'écrire le genre de romans que j'aurais aimé lire quand j'étais adolescent, mais qui continueraient à m'intéresser à l'âge de vingt-trois, quarante-trois ou quatre-vingt-trois ans." Avec le Prince de la brume, il réussit parfaitement car ce livre très bien écrit et mené est captivant. le suspens est total et va croissant jusqu'à l'épilogue. Un bon livre à découvrir pour s'évader.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Par une soirée brumeuse et humide, le dos calé contre plusieurs gros coussins moelleux et enveloppé dans mon plaid en poils de « muppets » rouge, je décidais de partir à la découverte du Prince de la brume de Carlos Ruiz Zafon.

Nous sommes en 1943. Alors que la guerre fait rage, pour plus de sûreté, la famille Carver décide de s'éloigner sur les côtes anglaises. C'est sur une vieille villa du bord de mer, inhabitée depuis des lustres, que le choix du père s'est porté. le cadre semble idéal, à première vue. Mais très vite, des événements inquiétants semblent se produire sans qu'on parvienne immédiatement à les identifier.

Max, le fils de la famille, est le premier à se poser des questions sur ces drôles de statues qui peuplent le jardin derrière la maison. Et cette statue de clown, elle est carrément effrayante. Un soir, dans la brume, il jurerait les avoir vu bouger. Comme quoi, par temps de brouillard, notre cerveau a vite fait de nous jouer un mauvais tour, mais pourtant…

Et ce chat errant que sa soeur Irina a obtenu de garder, il a vraiment un regard étrange avec ses drôles d'yeux jaunes. En plus, Max est quasiment certain de l'avoir vu sourire... Et si…

Heureusement, avec sa soeur Alicia, ils vont faire la connaissance de Roland, un gamin du coin, avec lequel ils vont nouer une solide amitié et partir à la découverte des environs et des nombreux secrets que cache leur nouvelle demeure...

Trois gamins qui partent à l'aventure au péril même de leur vie, des adultes peu présents, un méchant très méchant, de l'aventure, du mystère, de la magie et une bonne dose de fantastique, composent un cocktail parfait pour ce roman clairement destiné aux ados.

Je me suis une fois de plus laissé emporter par la plume de Carlos Ruiz Zafon, sa poésie, son onirisme et son rythme qui m'ont fait tourner les pages à toute allure et retrouver mon âme d'enfant, au moins pour quelques heures…

Du coup, faute de pouvoir remonter le temps, je file chercher mon plaid en poils de « muppets » et je pars à la découverte du Palais de minuit, deuxième volume du Cycle de la brume.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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C'est avec un clown, sujet de toutes les horreurs, que je termine ma recherche de livres susceptibles d'intéresser mes élèves cette année. Un clown, ou un être de brume, ou une statue au sourire grimaçant, ou encore un être liquide et glacé...Bref, le diable en personne, ou quelqu'un s'en rapprochant !

Je pense très sincèrement que ce roman fantastique, au sens de surnaturel, plaira aux jeunes de 15 ans environ. Il rassemble toutes les caractéristiques du genre : personnage dont je vous ai parlé ci-dessus, orages nombreux, lieu isolé, mort mystérieuse, armoires qui s'ouvrent toutes seules, vieux jardin aux statues glaçantes, pendules dont les aiguilles tournent à l'envers...
Nous sommes sur la côte anglaise, en juin 1943, et une famille s'installe dans une maison inhabitée depuis longtemps. Les jeunes de cette famille vont être confrontés à des éléments horrifiants.

Cette fois, contrairement au « Palais de Minuit » et à « Marina », l'auteur n'a pas surenchéri dans sa mise en scène macabre. C'est pour cela que je lui octroierai 3 étoiles au lieu de 2.
Mais bon, ceci n'est pas ma tasse de thé...Je préfère des nouvelles à « l'inquiétante étrangeté » qui laissent le doute s'immiscer et s'installer jusqu'à la fin, telles l'excellente « Axolotl » de l'argentin Julio Cortazar ou encore « Chaleur d'août » de l'auteur britannique William Fryer Harvey. Jean Ray, Michel de Ghelderode et Thomas Owen ont également mes faveurs. Rien ne vaut les auteurs belges pour décrire le fantastique...
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Je me suis complètement immergée encore une fois dans "l'Orpheus" avec cet auteur qui décidément sait m'embarquer.

L'Orpheus bateau échoué au fond de l'océan qui surgira tel un fantôme sur les flots déchaînés et nous livrera son secret longtemps enseveli.

"L'image de ce bateau remontant des abysses, m'a fait pensé à un film jeunesse "Les Goonies" bien que l'histoire n'ai rien à voir de semblable. Mais ce film m'avait marqué en son temps, je l'avais regardé avec ma fille et il nous avait fait vraiment rire. "

Revenons à nos héros Max, Alicia et Roland qui vont braver leurs peurs et tous les dangers pour, à l'été 1943, découvrir ce qui est arrivé aux occupants de la Maison sur la plage.

Maison qui respire son haleine nauséabonde, cache un terrible secret et fait évoluer fantômes et statues de pierre dans une brume persistante et remplie de mystères.

Le diable sera de la partie en un personnage troublant, machiavélique et diaboliquement présent - "le prince de la brume" fera son oeuvre.

J'ai bu la fin à m'en étouffer et me suis noyée avec tristesse et colère - ce diable d'homme m'a mise hors de moi - j'y étais !

Mais j'ai adoré !!!
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Le Prince de la Brume est le premier livre de Carlos Ruiz Zafon, bien avant L'ombre du vent ou Marina. Il s'agit d'un roman pour adolescents, mi fable à morale, mi conte fantastique, mais plus qu'à demi plaisant à lire !

Son titre lui vient du Prince de la Brume, alias Docteur Caïn, alias le Clown Grimaçant, alias la statue qui bouge, alias le Diable lui-même. Notre jeune héros y est confronté lorsque sa famille déménage et s'installe dans une maison au passé tragique sur la plage.

Créatures malfaisantes, orages, pactes, secrets, épaves, accidents, mais aussi camaraderie et courage, les recettes de ce livre sont assez classiques mais, comme toutes les recettes éprouvées, elles marchent... et du coup nous courons ! Que dis-je 'nous courons' ? Nous pédalons, nous plongeons, nous luttons, nous réfléchissons, nous rêvons, nous aimons...

2 conseils simplement pour finir :
1. Lisez ce livre
2. Si vous tombez sur l'échoppe du Docteur Caïn au détour d'une fête foraine, surtout fuyez !

Challenge Petits plaisirs 16/xx
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Dans sa note de préface, Carlos Ruiz Zafon explique avoir voulu écrire l'histoire qu'il aurait aimé lire adolescent, mais aussi relire à vingt-trois, quarante ou quatre-vingt-trois ans.
En tout cas, découvrir son Prince de la Brume à quarante-et-un ans se révèle un véritable plaisir de lecture. Il m'avait déjà complètement séduite avec son Ombre du vent. On quitte ici les rues de Barcelone pour se transporter dans un village côtier de l'Angleterre en pleine guerre, en 1943.

Très vite, le texte se place sous le signe du mystère, avec une maison peu accueillante, un étrange jardin de statues de saltimbanques réparties autour de celle, inquiétante, d'un clown (sale engeance!). Secrets, malédiction, pactes diaboliques, Zafon intègre à son histoire d'amitié entre trois adolescents tous les ingrédients dont il dispose. le résultat en est un récit fantastique classique où effets d'ambiance et actions s'équilibrent avec mesure.

Récit classique certes, ce qui ne signifie pas ennuyeux car lu trop souvent ailleurs. le talent de Carlos Ruiz Zafon réside dans l'exquise justesse de son style. Moins fouillé et abouti que dans L'Ombre du vent sans doute. Mais il fait de ce roman une réussite. J'y retrouve cet aspect nébuleux de son écriture, une touche onirique qui donne la sensation de rêver le livre plutôt que de le lire.
Le texte aurait peut-être nécessité quelques approfondissements, notamment en ce qui concerne la personnalité et la psychologie de ses héros, qu'on survole plus qu'autre chose. le volume ne faisant que deux cents et quelques pages, difficile de pouvoir s'attarder sur les détails.

Dans tous les cas, il me tarde de lire les ouvrages suivants de cette trilogie. le charme du Prince de la Brume fonctionne et me voici envoûtée...
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Ce roman n'est pas vraiment le genre de lecture que je fais d'habitude et pourtant j'ai beaucoup aimé. L'écriture de Carlos Ruiz Zafon est très belle et le suspense est présent du début à la fin.
Une belle découverte et il me tarde de lire d'autres roman de ce célèbre auteur.
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Carlos Ruiz Zafon est un de mes écrivains préférés. Je me répète, mais plus j'avance dans ses livres plus je suis triste de perdre un tel auteur. Ne plus découvrir d'autres romans de lui, me fend le coeur.

Quand j'ai voulu lire un de ses ouvrages, j'ai constaté que c'était une trilogie (encore, moi qui déteste ça)… Carlos Ruiz Zafon a une qualité indéniable, lorsqu'on lit une de ses trilogies, on s'aperçoit vite que l'on peut les lire indépendamment les uns des autres. Ceux qui est pour moi une qualité incontestable.

Ce fut donc un très joli conte, à la fois palpitant et triste… les personnages sont attachants, le suspens est à son comble et la lecture est une mare poétique dans un monde rempli de magie.

Bonne lecture !
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Après avoir été enchantée par la saga du "Cimetière des livres oubliés", (il faudra d'ailleurs que je recherche absolument le nom du quatrième tome pour savoir si il est sorti ou non), je me suis laissée embarquer ici dans une trilogie complètement différente mais dont l'écriture de Carlos Ruiz Zafon est toujours aussi plaisante à lire et surtout, remplie de suspense, ce qui fait que le lecteur est tenu en haleine du début à la fin. Certes, l'on peut classifier ce genre de littérature dans le secteur jeunesse mais je ne suis pas tout à fait d'accord avec cela car, à tous les âges (vous me direz, étant donné qu je n'ai pas encore atteint la trentaine...mais presque, que je ne suis pas bien âgée pour pouvoir juger) que c'est une lecture qui peut facilement se lire à tous les âges.

L'histoire ici se déroule en Angleterre en plein milieu de la Seconde Guerre mondiale. La famille Carver dont le père est horloger s'installe auprès des côtes avec sa femme et ses trois enfants, Alicia, Max et Irina. Au court de l'été 1943, tous vont vivre une histoire dans leur nouvelle propriété, ayant auparavant à Monsieur et Madame Fleischmann et à leur unique enfant Jacob, qu'ils seront loin d'oublier. Alicia et Max, qui jusque là, n'étaient pas particulièrement proches et ayant quelques années de décalage, vont se lier d'une étrange façon grâce à la rencontre de leur ami commun, Roland. Ce dernier a eu une enfance particulière, si bien est que l'on ne peut jamais savoir qui il est vraiment...Je n'en dirais pas plus là-dessus, si vous voulez le savoir, je vous recommande fortement la lecture de cet ouvrage !

Un livre que j'ai lu en quelques heures seulement tant je me suis laissée bercer par les phrases de l'auteur qui a construit son livre avec des chapitres courts et au suspense sans cesse grandissant. A découvrir !
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Cette année, j'ai décidé de découvrir des auteurs très connus mais que je n'ai encore jamais lus. C'était le cas pour Zafon, voilà qui est réparé, pour mon 1000ème avis sur Babelio ! :)

J'ai choisi sa petite trilogie jeunesse pour commencer, et comme prise de contact, c'est plutôt sympathique.
C'est très bien écrit, le style est agréable (et bien traduit). En gardant à l'esprit que c'est de la littérature jeunesse, c'est bon, ça ne fait pas trop de concessions au genre, justement, c'est relativement violent, suffisamment du moins pour que la vieille adulte que je suis apprécie sa lecture !

Les personnages sont plutôt bien brossés, et malgré un manque de profondeur psychologique - attribuable et habituel aux livres dits "jeunesse" -, ils sont attachants.
C'est très court, cependant, les événements vont vite, les révélations également, et ça reste hyper classique dans le développement...
Un bon point pour la fin : je ne m'attendais pas à ce qu'il aille jusqu'au bout, c'est bien ! C'est d'ailleurs ce qui m'a fait rajouter une étoile à la note ! ;)
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