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3,8

sur 2822 notes
Barcelone années 20. David Martin pigiste dans un journal barcelonais va connaître une ascension comme écrivain. Celle-ci va bientôt être contrariée (euphémisme) par la commande d'un éditeur mystérieux (le diable ?) qui va entrainer notre héros dans une sombre histoire de malédiction pour lui et son entourage ...
J'ai découvert et adoré Carlos Ruiz Zafon avec l'Ombre du vent (Tome 1 de la tétralogie le Cimetière des Livres oubliés).
Le Jeu de l'ange est le Tome 2 bien que cela ne soit pas une suite (l'histoire se situe en amont du Tome 1).
J'ai retrouvé avec délectation le style poétique de Zafon et ce talent incroyable lorsqu'il dépeint Barcelone. Les descriptions de cette ville sont une histoire dans l'histoire et font presque passer l'intrigue au second plan. En ce qui concerne cette dernière, j'ai le sentiment Zafon s'est enfermé dans une intrigue très (trop) mystique.
Si la première partie est haletante et que l'on s'interroge à chaque page où l'auteur veut nous emmener, la deuxième partie (et la fin) est une déception.
Le talent et la poésie de Zàfon ne compense pas les invraisemblances avec un épilogue tellement empli de paranormal pour mon esprit (trop) cartésien que j'ai eu du mal à accrocher jusqu'à la fin.
Au final une petite déception au regard de l'Ombre du vent mais cela ne m'empêchera de lire le livre 3 ..

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Même ambiance que dans ''L'ombre du vent'', même douce mélancolie, même parfum d'authenticité, même genre d'obscurs secrets. Je m'en réjoui puisque l'expérience avait été bonne la première fois. Cette fois-ci, j'ai même légèrement préféré l'histoire. Suivre le cheminement de David parmi les aléas de la vie fut très satisfaisant, de même que la confrontation avec Andreas Corelli, chaleureux au départ mais devenant de plus en plus inquiétant. J'anticipe positivement la suite de cet excellent cycle.

6 fois le mot même en quelques lignes... Ne vous en faites pas, le talent de Carlos Ruiz Zafón est infiniment supérieur !
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Aaaah que j'ai aimé ce livre
Le savant mélange de genres .
Barcelone année 1920 David Martin jeune écrivain va se retrouver entraîné dans une étrange histoire .
Un mystérieux éditeur , Andreas Corelli lui demande de lui écrire une histoire en échange d'une forte somme d'argent.
Zafon sait créer des ambiances étranges , magiques ,surnaturelles .
Et c'est très plaisant .
Le lecteur navigue entre réalité et imaginaire
Et nous retrouvons le cimetière des livres oubliés croisé dans son livre précédent " l'ombre du vent " .
Entre histoire d'amour , enquête policière et fantastique j'ai été happée par les personnages , les lieux .
Ces vieilles bâtisses inhabitées ; remplies de poussière , cachant des secrets
Je ne connais pas Barcelone donc suis allée voir sur le net , un plan de la ville .
2eme livre lu de cet auteur et j'apprécie ses ambiances particulières
Et les personnages que l'on retrouve ; la famille Sempere , le libraire ; Isaac le gardien du cimetière des livres oubliés et puis surtout les livres si présents dans chaque récit .
La lectrice que je suis ne peut qu'être charmée
" chaque livre , chaque tome a un âme ...."
Formidable !!


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Je vais faire preuve de beaucoup d'indulgence pour ce 2éme tome de la trilogie du « Cimetière des livres oubliés » et conseiller malgré tout sa lecture ne serait-ce que pour rendre hommage à la belle plume de « Carlos Ruiz Zafon » et le plaisir de retrouver l'ambiance lugubre et fantastique qui avait fait le succès de « L'ombre du vent ».

A une différence près, et non pas des moindres : là où le superficiel côté fantastique était justifié dans le 1er tome, dans celui-ci, Zafon en a abusé à outrance. J'ai attendu pendant tout le roman (et croyez moi, c'est un sacré pavé de 670 pages) une chute, des explications logiques mais elles ne sont jamais arrivées. Je n'ai toujours pas compris pourquoi il a orienté son roman dans cette direction, ni quelle en était la finalité, sans parler de cette fin mystérieuse et hallucinante (je crois que c'est le cas de le dire). J'avais assez tôt compris que David Martin avait des troubles psychiatriques, mais j'ai pensé que l'enquête allait tout élucider, comme cela avait été le cas avec Daniel Sempere dans « L'ombre du vent ».

Cela dit, je n'ai à aucun moment décroché et j'ai, dans la foulée, enchainé avec le 3éme tome…A suivre
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Où l'on retrouve la fameuse librairie Sempere, qui était au coeur de "L'ombre du vent". Mais on est cinquante ans en arrière, et le père de Daniel Sempere est encore un tout jeune homme, timide et peu désireux de s'attirer des ennuis. Il va bien changer par la suite, mais autant vous dire que ce ne sera pas lui le héros de l'histoire. Celui-ci est un jeune écrivain, d'abord grouillot dans une imprimerie, où il a été placé par le richissime Don Pedro Vidal, qui va l'aider à révéler ses talents de journaliste puis d'écrivain. le livre, le travail d'écriture, la construction romanesque, où réel et imaginaire se rejoignent dans un fascinant jeu de miroirs, sont le véritable sujet du "Jeu de l'ange". Pour autant, il s'agit bel et bien d'un formidable roman d'aventures, et d'une enquête au suspense haletant, où le fantastique fait plus que montrer le bout de son nez. Carlos Ruiz Zafón a vraiment le chic pour marier les genres, tordre le coup au réalisme et nous prendre au piège de ces vieilles demeures barcelonaises, que l'on devine hantées par son âme d'enfant devenu en quelques années un des plus fameux représentants des lettres espagnoles.
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C'est toujours un plaisir que de plonger dans un roman de Zafon, le jeu de l'ange ne fait pas exception.

Si je l'ai peut-être trouvé un peu long à démarrer que d'autres de ses romans, ce phénomène est largement compensé par la toile de fond littéraire sur laquelle se tisse l'intrigue.

David est un personnage sympathique bien que complaisant et un peu victime, j'ai adoré son duo improbable et tout en contraste avec la jeune fille de l'épicier.
La trame s'étale sur plusieurs années au sein d'une Barcelone mythique, celle du début du XXème siècle dont on peut encore apercevoir quelques reflets aujourd'hui et qui, décrite par un tel amoureux de la ville, ne peut être que sublimée. On déambule donc avec joie dans ses rues aux côtés du héros.

Reste que, part fantastique incluse, ce roman est sombre. On sent l'étreinte du piège qui se referme et l'angoisse est ascendante tout au long des pages sans jamais se précipiter. Zafon prend son temps d'une manière assez machiavélique.

La fin est perturbante et poétique à la fois. Une fin comme seul Zafon est capable de nous en fournir, sur le fil entre doux-amer et cruauté.
On en redemande !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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le Cimetière des Livres Oubliés. Si un tel lieu existait, je me demande quel livre j'aimerai y retrouver. le Cimetière des Livres Oubliés serait un endroit secret où chacun apporterai un livre qui, à ses yeux, lui est cher. A la limite, peu importe le contenu, l'importance, le succès (ou non-succès) populaire ou critique du livre. Il sera ainsi rangé dans une immense bibliothèque, bien à l'abri, pour la postérité et les générations futures.

Autour de ce Cimetière des Livres Oubliés, il y a un roman de Carlos Ruis Zafon, « le Jeu de l'Ange ». Ce fut le genre de roman à m'être tombé dessus, comme une musique du hasard, cadeau bienfaiteur pour un lecteur des grandes plaines. Comme je dois être l'un des rares à ne pas avoir lu son précédent roman – L'ombre du vent – un succès considérable qui avait traversé toutes les grandes plaines, sauf celle où je broute – mon esprit neuf découvre l'auteur et s'emballe rapidement par cette histoire.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Je m'autorise une critique sévère puisque les ventes attendues de ce nouveau Zafon bénéficieront d'une campagne presse plutôt énorme.

Nous sommes toujours à Barcelone, dans les années 20. le cimetière des livres oubliés et la librairie Sempere ont encore une place importante dans le récit, même si la ville en elle même a perdu de sa poésie.
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. le narrateur a des idées bien arrêtées (années 20 oblige, je suppose) qui m'ont assez refroidie.
Le style n'a rien d'extraordinaire (peut être parce que je ne l'ai pas lu en vo).
L'histoire en elle même est pleine de digressions inutiles. L'intrigue se développe à un rythme très lent et les idées philosophiques véhiculées me paraissent un peu faciles.

Après comme je l'écris toujours : cette critique n'engage que moi, et je ne doute pas que le livre puisse rencontrer lecteur à son goût ^^
Lien : http://ranatoad.blogspot.com
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Après avoir lu l'ombre du vent, premier roman de la série, la lecture plaisante et envoûtante de ce premier roman m'a amené à lire celui-ci.
Le style, l'énigme sont
toujours présents et envoûtant, et finalement le lecteur s'interroge réellement sur le pouvoir et la magie ou la sorcellerie des livres.
Des histoires ténébreuses, sans tomber dans la violence, mais plutôt qui nous donne à réfléchir sur la puissance du livre et si il a une âme, qui pourrait influencer de façon positive ou négative notre existence.
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Un thriller fantastique aux allures des romans noirs gothiques du XIXe siècle. Mystères, fantastique, horreur dans un cadre très sombre : une Barcelone aux nuages noirs, aux usines de charbon, aux rues étroites et malfamées... Une librairie chaleureuse aux personnages bienveillants, un lieu secret : le cimetière des livres oubliés, d'où vient une légende de malédiction...

Nous avons tout d'un roman noir gothique et d'un thriller fantastique. Nous errons dans les brumes de l'esprit de David Martin, le héros, qui se cherche lui même : a-t-il vraiment fait un pacte avec le Diable comme Faust ? ou bien est-il en proie à la folie comme le héros du Horla de Maupassant ?

J'ai particulièrement aimé aussi la touche d'humour et le sarcasme dans les échanges entre David et son apprentie écrivain : la jeune Isabella : très drôle, rafraîchissant, allégeant le roman parmi toutes les morts et les malheurs, et rendant plus agréable la lecture. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Isabella, qui n'a pas la langue dans sa poche !

Bien évidemment aussi, vous aimerez l'univers des livres. Mettant les livres au coeur de l'intrigue et du mystère, Carlos Ruiz Zafon fait un véritable honneur à la littérature en montrant le pouvoir de la lecture sur nos vies.

Petit bémol : trop de morts à la fin à mon goût ! On les enchaîne ! Cela rend le roman encore plus sombre, plus maudit, fidèle à lui-même.

Petite précision : j'ai commencé par lire L'ombre du vent et ai décidé de lire les livres du Cimetière des livres oubliés dans l'ordre chronologique de parution, mais il est précisé que l'on peut lire ces livres dans le désordre. S'ils ont un même cadre, la même ambiance et les mêmes personnages, ils ne s'enchaînent pas chronologiquement. On aurait très bien pu lire le jeu de l'ange en premier.

Une belle lecture, que j'enchaîne de suite avec le prisonnier du ciel.
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