Le labyrinthe des esprits

Que s'est-il passé dans l'Espagne franquiste d'avant guerre lorsque le ministre Valls était directeur de la prison militaire de Montjuïc?

J'ai bien aimé l'agent secret Alicia, à la fois femme fatale et en souffrance, parfois généreuse et pleine d'empathie mais je n'ai que peu retrouvé l'ambiance 'Zafon' de mes souvenirs polluée par des scènes banales et des dialogues qui gagneraient à être élagués.

Alors que le labyrinthe des esprits est censé clôturer la série et dévoiler les liens qui existaient entre les différents tomes, j'ai eu, pour ma part, beaucoup de difficulté à replacer cette histoire dans l'ensemble. Il faut dire que j'ai lu Le prisonnier du ciel en 2013, ce qui est un peu loin pour que je me souvienne précisément de tous les personnages et événements marquants. D'ailleurs, beaucoup des personnages de ce roman ne m'évoquaient rien ou très vaguement. Finalement, le labyrinthe des esprits m'est apparu comme un roman indépendant des autres, les événements passés n'étant pas rappelés ou très brièvement.

L'histoire est plutôt lente et l'enquête particulièrement compliquée au vu des nombreux personnages et imbrications évoqués. Alors que j'étais très enthousiaste au départ, me laissant bercer par la voix de Frédéric Meaux, j'ai peu à peu ressenti un ennui certain face à cette histoire particulièrement longue.

Il faut dire que c'est la première fois que j'étais confrontée à un livre audio de 28h30! En réalité, étant donné que je lis relativement vite, je pense que ma lecteur aurait été plus rapide en version papier (ce qui permet aussi de sauter les passages trop descriptifs) que via la lecture audio, où l'on est obligé de suivre le rythme du lecteur.

Le labyrinthe des esprits n'est donc pas un coup de coeur, le meilleur de la série, selon moi, étant toujours L'ombre du vent.
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Les goûts littéraires peuvent-ils autant changer avec le temps? Est-il possible d'idéaliser autant une lecture ou un auteur qui nous décevra lors d'une relecture?

J'ai découvert Carlos Ruiz Zafon pendant mon adolescente. le premier opus de la saga « le cimetière des livres oubliés » est sorti en 2006 en France, mais c'est le deuxième tome « le jeu de l'ange » qui a véritablement conquis mon coeur de lectrice. Depuis j'ai lu toute les parutions de cet auteur et garde un souvenir impérissable de ces heures de lectures à me plonger dans la Barcelone mystérieuse des années 20 à 50.

Lorsque j'ai eu l'immense surprise de découvrir ce quatrième opus, je m'attendais à lire une valeur sûre, retrouver le même plaisir qu'avant. Malheureusement cela n'a pas été le cas.

« le labyrinthe des esprits » est un très bon roman policier dans lequel les intrigues et rebondissements n'en finissent pas. Un peu lent pour la première moitié, le rythme s'accélère ensuite. Les personnages ne sont pas ce qu'ils prétendent et j'ai été surprise à des nombreuses reprises. La disparition du ministre Valls est le point de départ d'une série de mystères que va devoir déchiffrer Alicia Gris. Entre Madrid et Barcelone, en fond de toile l'Espagne franquiste, elle part à la recherche d'un manuscrit maudit aidée par les désormais très connus Fermin de Torres et Daniel Sempere.

Un bon roman policier bien loin de mes souvenirs de la plume et de « l'ambiance » Zafon!

Et oui, car je n'ai rien retrouvé de ce qui m'avait tant emporté dans ses précédents romans. Ce roman traîne en longueurs et cumul les scènes banals et les échanges risibles entre les personnages. On est souvent dans une surenchère d'humour, à des moments inopportuns, qui m'ont agacé! J'ai même trouvé l'intrigue un peu trop alambiquée quitte à en devenir invraisemblable. Je me suis trop souvent ennuyé pendant cette lecture même si le rythme s'accélère sur la fin.

J'ai eu dû mal à invoquer mes souvenirs des personnages et à recontextualiser cet opus. Il est indiqué qu'on peut le lire indépendamment des autres mais l'auteur fait très souvent appel à de nouveaux personnages des précédentes histoires qu'il ne présente pas. J'étais un peu perdu et ça a ajouté de la complexité à cette intrigue. Je conseillerai donc aux futurs lecteurs de bien relire les anciens résumés des précédents opus avant de commencer celui-ci.

Enfin et même si je suis d'accord sur le fait que cela reste un bon polar, un bon roman à suspense, ma plus grosse déception vient du fait que je ne retrouve pas ce qui m'avait tant charmé. Cette petite pointe fantastique, ces demeures majestueuses, presque hantées, ces amours tourmentés, ces écrivains maudits, cette cathédrale de livres dont j'ai tant rêvé… Un Zafon bien en dessous de mes espérances.
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Fin 1959, le ministre de l'éducation nationale espagnole, Mauricio Valls, disparaît.
C'est le même personnage qui avait été le directeur de la prison de Monjuic pendant la guerre, et qui avait croisé la le chemin de Fermin, de David Martin et, par son biais, d'Isabelle Semper (voir le Prisonnier du Ciel).
Leandro, haut fonctionnaire dans la police, ordonne à Alicia Gris de le retrouver. Accompagnée de Vargas, elle se lance sur les traces du ministre disparu; mais de ces traces surgissent de lourds secrets.... qui mènent chez les Semper.
Ce 4e tome m'a moins séduite que les précédents. Alicia est très présente et j'ai eu du mal à apprécier son personnage et à suivre les péripéties la concernant.

J'avais adoré « L'ombre du vent » qui fait partie de mes livres préférés . J'avais été saisi , emporté , dès les premières pages et je l'avais dévoré très rapidement car j'avais du mal à le lâcher .
Aussi étais-je impatient et ravi de me plonger dans « Le labyrinthe des esprits » . Mais j'ai été déçu en en commençant la lecture car il ne se passe pas grand chose pendant les 200 premières pages .
L'action se situe , à Barcelone bien sûr , en 1959 , mais les comptes de la guerre civile ne sont pas soldés.... crimes impunis , vengeance et règlements de comptes sont au coeur de l'intrigue .
Mais au début , on ne voit pas très bien où l'histoire nous conduit : un ministre qui disparaît , un livre précieux caché puis dérobé , des policiers pas très nets …Puis , après le premier quart , l'intrigue connaît des péripéties et prend de la consistance , pour devenir plus palpitante dans les 300 dernières pages mais j'ai eu un peu de mal à mémoriser les noms des très nombreux personnages .
Long ( trop ?) roman avec une intrigue alambiquée , qui ne m'a pas captivé autant que « L'ombre du vent » .

J'avais déjà lu deux romans de Carlos Ruiz Zafon ; j'avais beaucoup apprécié le premier mais je trouve que les suivants c'est toujours un peu la même chose ; j'ai eu beaucoup de mal à terminer celui là. C'est bien écrit mais, cela traîne. On a un peu vite fait le tour de l'intrigue et des personnages.

La plume de Zafon est incroyable. La richesse des mots, les tournures de phrases mais aussi cette façon de raconter, de choisir les points de vue à la perfection font de ses livres des incontournables.
Son amour pour la littérature est omniprésent et on prend plaisir à plonger dans ses romans car on sent que c'est également ce qui l'anime.

Pourtant comme avec d'autres de ses ouvrages l'histoire n'a pas marché cette fois.
À mon sens L'Ombre du Vent possédait ce côté de "presque trop" mais encore toute en finesse qui paraissait "crédible" (bien que ça ne soit pas le but d'un roman).
La surenchère de hasards heureux au sein du Labyrinthe des Esprits m'a laissé sur une note quelque peu amère.
Même si on retrouve avec plaisir toute une galerie de personnages, de rues, de mystères on ne peut s'empêcher de comparer avec les oeuvres liées qui ont précédé ce roman.

Tout est bien sûr divinement raconté. le suspense maitrisé pousse à ne pas vouloir s'arrêter.
Cependant l'invraisemblance de l'histoire a parfois repris le dessus sur le plaisir de dévorer une si belle plume, de revoir ces personnages qu'on a adoré dans les précédents romans.

Magnifique sur la forme, bel hommage à la littérature mais à vouloir en raconter trop en allant dans la révélation/retournement de situation à outrance on peut également perdre le lecteur, et c'est ce qui m'est arrivé en lisant le Labyrinthe des Esprits.

Très long!

jusqu'ici, j'aimais Zafon et son idée de cimetière des livres oubliés; c'est la première fois que je l'aborde en CD: plus de 28 heures d'écoute et cela ne me convient pas...je vais lire ma version papier et j'espère mieux comprendre ce livre puzzle et retrouver mon plaisir.
J'ai rencontré l'auteur à la Grande Librairie mais il ne parle pas français et moi, pas l'espagnol: nos échanges n'ont pas été riches...

Dans l'après guerre civile espagnole, Alicia GRIS doit accomplir une dernière missions pour celui qui l'a façonnée ces dernières années afin d'obtenir sa liberté. Pour cela, on lui impose la présence de Vargas. Lentement, elle se rapproche de Daniel SEMPERE et retrouvera Fermin malgré elle, dans cette Barcelone franquiste. Ainsi le cimetière des livres oubliés est à nouveau sur le devant de la scène.
J'ai beaucoup apprécié les deux premiers tomes, mais je n'ai pas réussi à m'investir à nouveau dans ce dernier volet. Les personnages me semblent froids, le fond de l'histoire assez flou, bien que faisant revivre ces écrivains qui font le socle de l'intrigue.