Marina

Je suis demeuré insensible aux atours de Marina, je l'ai d'ailleurs, en dépit de ses protestations, quittée à la quatre-vingt dixième page...
L'auteur dans sa postface prétend qu'il écrit pour des gens qui aiment lire, ce qui suscite en moi des interrogations sur mon identité de lecteur ; il faudra que j'en cause à mon analyste.

Roman curieux avec cet adolescent qui rencontre une jeune fille avec qui il va vivre de curieuses expériences, l'univers ou l'on plonge est assez sombre et spécial, il va découvrir cette maison abandonnée ou il déroberas cette montre qui entraineras tout le déroulé de notre histoire.
Pour ma part j'ai eu beaucoup de mal a suivre cette trame et à m'y plonger mais cela n'enlève en rien le style si apprécié de cet auteur.

Marina appartient à la catégorie "conte fantastique" : c'est un délire de scènes cauchemardesques hantées de personnages terrifiants : spectres, morts-vivants, pantins disloqués et difformes évoluant dans les quartiers quasi abandonnés d'une Barcelone mystérieuse et lugubre.
Zafon s'adresse à un lectorat (dont je ne fais pas partie) qui raffole des ambiances fantasmagoriques et hautement invraisemblables. Je verrais bien un réalisateur spécialiste de films d'horreur s'emparer du sujet .
L'auteur fait preuve d'une imagination follement débridée
mais dont l'absence de réalisme et de crédibilité me laisse
totalement insensible. Pas de grand frisson pour moi.

Je n'ai pas adhéré à ce roman. Je me suis efforcée de le lire jusqu'à son ultime page. Il mêle l'horreur, le macabre, des histoires abracadabrantes, invraisemblables, le thème de l'immortalité...
Le narrateur, Oskar, un gamin de quinze ans, interne dans un espèce de couvent, s'échappe et se retrouve au milieu de personnages fantomatiques, survivants, morts-vivants, bref un imbroglio, dans lequel il nous implique comme s'il avait vingt-cinq ans, minimum. Irréaliste.
Les histoires s'enchaînent entremêlant des personnages morts disparus, mais en fait non, pas morts pour de vrai, et des assassins qui courent les égoûts et qui en veulent à la peau de qui, on ne sait plus.
Tout cela dans un Barcelone, lui aussi complètement tordu, confondant les années 40 avec les années suivantes. La tragédie finale est tellement mélodramatique que j'en ai presque ri.
Je n'y ai trouvé aucun sens, même après avoir lu l'épilogue de l'auteur.

https://booksandrap.wordpress.com/

> En quelques mots : J'ai détesté ce livre.
Je m'attendais à quelque chose de mystérieux et je me suis retrouvée avec une histoire glauque dans laquelle j'étais mal à l'aise.
Tout ce que je souhaitais c'était vite le terminer et passer à autre chose.
Très mauvaise lecture pour ma part !

Lien : https://booksandrap.wordpres..

Très décevant pour qui a aimé "l'ombre du vent" : çà se pousse, çà traîne en longueur, on ne voit à aucun moment ce que l'auteur veut montrer ou démontrer. a la fin on retrouve vaguement un genre de nouvelle un peu fantastique à sensation forte, une histoire d'amour dont pas grand chose ne sort, une symbolique hésitante. Et l'impression au final que l'auteur ne sait pas comment se soritr du fatras dans lequel lui-même s'est jeté.

J'ai lu trois de Zafon et si mon enthousiasme était grand pour l'ombre du vent... Il a diminué avec le jeu de l'ange et pour finir avec Marina. Franchement c'est un livre sans grand intérêt. Il mêle Fiction et description de Barcelone... On aurait tendance à dire comme d'habitude.

Bref aucun intérêt, je vous déconseille ce livre qui n'est ni sucré, ni salé juste insipide... Dommage. Cela me rappelle certains Stephen King qui ont été écrits pour payer les impôts. Et bien Zafon a fait un bon livre et depuis il paye des impôts.

Franchement, j'ai été très déçue car l'histoire n'est pas du tout celle que la quatrième de couverture laisse entrevoir. On pense à une histoire d'amour et à une enquête mais pas à se retrouver en pleine horreur.
S'il vous arrive d'avoir peur en lisant et que vous n'aimez pas trop les films d'horreur ce roman n'est pas fait pour vous. Je suis une grande fan de fantastique, mais vous l'aurez compris je n'aime pas du tout les histoires d'horreur. Et à dire vrai, ce livre m'a empêché de dormir pendant des semaines, je dirais même traumatisée.
Il faut être un peu tordu pour inventer un personnage fasciné par les malformations qui crée des pantins mutilés dans les égouts et dans des maisons abandonnées auxquels il essaye de donner la vie, qui se mutile lui-même et subit la pourriture du temps ainsi qu'une vieille femme au visage brûlé suivie par des enfants dans un cimetière perdu.
L'auteur écrit bien, et j'imagine que le roman peut être sympa pour quelqu'un qui est fan d'horreur.
Pas pour moi.
Horrible.

Marina ressemble à un roman de nos adolescences lointaines,revisitées gothiques si l'on veut.Rien n'y manque.Grand manoir décrépit dans Barcelone, souvenirs de mythes frankensteiniens,l'un des personnages s'appelle Shelley,deux adolescents dont Oscar bien seul en son pensionnat et Marina,au lourd secret (un secret est rarement light),et,plus gênant invraisemblance ahurissante du mystère qui n'assume cependant pas tout à fait son aspect fantastique.Ce livre m'a semblé tout de même très inférieur à L'ombre du vent, grand succès de Carlos Ruiz Zafon.

Ajoutez une très mystérieuse dame en noir,une sombre histoire de jumeaux,très courus en littérature fantastique.Enfin des manipulations génétiques dont un génial immigré tchèque très doué pour la chirurgie réparatrice use et abuse.Au bout du compte j'ai trouvé que l'exagération avait atteint ses limites et qu'au moins le souvenir de ce livre,lui,ne serait pas immortel.Gaston Leroux et le cinéma sont déjà passés par là depuis belle lurette.Ils ne sont pas les seuls.Et comme les grands thèmes du fantastique sont heureusement éternels je reconnaîtrai, à la décharge de Marina, devoir confesser une hispanophilie assez mitigée.Ceci explique en partie cela ainsi que la brièveté de cet article.

N'ayant jamais lu aucun livre de cet auteur dont j'avais tant entendu parlé, j'ai profite du club de lecture de décembre pour découvrir enfin ce romancier. Et j'avoue avoir été déçue. le récit nous fait vivre les aventures du jeune oscar dans la Barcelone des années 70, de sa rencontre avec Marina et de leur implication dans une histoire fantastique. J'ai apprécié la description de la ville, de son ambiance. Mais je n'ai absolument pas accroché à ces histoires d'etres "ressuscités" , ces amourettes répétitives et surtout j'ai trouvé les personnages convenus, caricaturaux et psychologiquement peu fouillés. le style de l'auteur, souvent mis en avant dans les critiques, ne m'a pas non plus convaincue. J'ai plutôt eu l'impression de lire le scénario d'un film fantastique.