Je dois admettre que je m'attendais à un peu plus de la part du grand auteur mexicain
Juan Rulfo. Dans sa nouvelle le coq d'or, il présente le pauvre Dionisio Pinzon, qui survit difficilement grâce aux combats de coqs. En fait, l'homme sombre si bas qu'il perd presque l'espoir. Mais la chance lui sourit éventuellement, il gagne aux cartes, devient riche, trouve l'amour, etc. Toutefois, le proverbe ne dit-il pas que tout ce qui monte finit par retomber ? Deux autres courts textes suivent, comme c'est indiqué dans le titre ils étaient destinés pour le cinéma. Ils m'ont encore moins marqué, je m'en rappelle à peine quelques jours plus tard. Pour revenir au Coq d'or, la description du milieu pauvre et violent des combats de coqs m'a paru réaliste, je l'ai trouvé originale et intéressante (ce n'est pas un milieu que je connaissais). Aussi, l'amour que Pinzon porte à son volatile mal en point était touchant. Malheureusement,
Juan Rulfo ne s'y est pas beaucoup attardé, l'homme sombre dans une pauvreté mille fois exploitée puis son ascension le propulse dans des milieux couverts dans maints autres romans et nouvelles. J'avais adoré Pedro Paramo et le recueil
le llano en flammes mais je n'ai pas retrouvé le style sombre et intense de l'auteur. Au final, ça a donné une nouvelle correctement écrite mais rien d'inoubliable.