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Doggybags tome 4 sur 17
EAN : 9782359104325
150 pages
Ankama Editions (29/08/2013)
4.01/5   39 notes
Résumé :
Doggybags est LA nouvelle série à succès du label 619. Un hommage rendu au cinéma de Tarantino et aux films grindhouse des années 60 et 70.

Plus brutal qu'un coup de fusil à pompe en pleine tête et plus vicieux qu'un arrachage de dent à la pince-monseigneur, Doggybags est un hommage aux pulps et aux comics d'horreur des années 50 qui ne fait pas dans la dentelle : les chromes rugissent, les calibres crachent et l'hémoglobine coule à flots dans la joie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ah voilà !
Enfin mon Doggybags!

Chacun peut trouver son doggybags et pour l'instant celui-ci est le mien !

Comme nous avons pu agréablement le savourer en regardant le film The Triangle of Sadness de Ruben Östlund : sur l'île déserte, les dominants ne sont plus les mêmes, car l'argent ne sert à rien... Et on pourrait imaginer un autre dénouement, donc la surprise est de taille, à la limite de l'humour noir.

J'ai également adoré la seconde histoire qui prend une direction complètement différente de ce que l'on aurait pu concevoir, transformant l'épouvante en horreur inimaginable. Là aussi, c'est presque drôle.

Et la dernière, c'était n'importe quoi, avec un Ben Laden increvable...

J'ai bien aimé également l'intermède sur les espèces animales de l'Oregon.
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Dans ce tome 4 de "Doggybags" trois lieux, trois histoires différentes aux dessins graphiquement toujours aussi bons.

Pour ce tome 4, on retrouvera une histoire sur un trafiquant d'armes, une histoire sur le mythe de "La Dame Blanche" revisité par son auteur RUN et pour finir, la troisième histoire s'attardera sur la traque de Oussama Ben Laden avec au dessin Guillaume Singelin.

Ce quatrième tome la série des "Doggybags" est toujours aussi bon et toujours aussi jouissif et procurera un bon shoot d'adrénaline aux lecteurs habitués à la série.
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Suspense, frisson et horreur !!, 3 histoires pour lecteurs avertis, 108 pages tout en couleurs et sans aucune concession, violence 100 % graphique. Voilà ce qu'on peut lire sur la couverture du 4ème numéro de Doggybags. Autant dire que si vous vous lancez dans l'aventure de cette bande dessinée hors normes qui n'est pas sans rappeler les contes de la crypte et autres pulps de la belle époque – les influences ne manquent pas - vous devez savoir à quoi vous en tenir.

Trois histoires donc qui vont puiser leur source dans les contes et légendes urbaines ou bien même dans notre actualité... En entrée une histoire au titre russe dont je serais bien incapable de vous prononcer -heureusement les auteurs ont bien voulu nous le traduire : « sélection » – qui raconte le naufrage d'un armateur véreux sur une île déserte. Il est le seul survivant avec sa toute récente épouse et un golgoth russe, ancien cuisinier qu'il avait viré la veille même de leur déconvenue. Et, comment dire, la cohabitation ne se fera pas sans heurts... Ensuite, en plat principal, Lady in white,. Un couple paumé en pleine nuit dans une forêt de l'Oregon croise le chemin d'une dame blanche qui pourrait être annonciatrice de bien des dangers... mais est-ce seulement une dame blanche ? Appeler de l'aide peut en tout cas coûter bien cher... Et enfin, en dessert, si tant est que votre estomac ait tenu jusque-là, une interprétation toute personnelle des auteurs retraçant la capture d'Oussama Ben Laden. Vous en voulez des frissons et de l'horreur, vous allez être servis!

Autant vous le dire tout de suite, quand j'ai appris que le 4ème tome de Doggybags allait sortir dans toutes les bonnes librairies BD, j'ai commencé par importuner mes voisins en brisant miroirs et vitres de mon appartement de ma voix dont... dont mes proches redoutent le timbre dès que je me mets à chanter. Une fois mon forfait accompli, une fois ma respiration revenue, j'ai appelé tous les amis que j'avais déjà pris le soin de contacter – harceler ? – pour la parution du deuxième et du troisième...

Aussi vous ne m'en voudrez pas si je ne m'appesantis pas spécialement sur les histoires contenues dans ce quatrième tome. Je vais vous parler de Doggybags dans son intégralité. Car, oui, Doggybags c'est un tout. Des histoires qui font peur, des histoires élevées à la violence et trempées dans le sang. Rien de gratuit pour autant. Au-delà de cet aspect on devine l'hommage à la littérature fantastique et d'horreur. le format des doggybags est à lui seul évocateur. Semi-poche, à la couverture faussement usée, on trouve aussi à l'intérieur de fictives publicités totalement délirantes aux dessins qui fleurent bon les années 50 (pour exemple : construis ton minilabo de crystal meth : une superbe introduction au monde merveilleux de la chimie, 33 dollars 99 + frais d'envoi – avec coupon à découper) ; sans parler des dossiers thématiques en rapport avec les histoires elles-mêmes...

La vérité est dans les détails, dit régulièrement Stephen King. Ici, la maxime s'applique à bien des égards et s'avère si sensée qu'on se plonge dans ces histoires avec la même avidité qu'on pouvait avoir en regardant les films interdits au cinéma du haut de nos quatorze ans quand il en fallait seize, ou des lectures nocturnes à la lampe de poche, des histoires qui nous empêchaient de dormir. Bon maintenant, j'ai l'âge de lire Doggybags mais le plaisir est intact, mâtiné d'une fascination /répulsions tout à fait intense et savoureuse. Faites tourner !
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Après trois excellents tomes, les auteurs du Label 619 d'Ankama continuent de prendre leur pied au sein de cette saga défouloir qui propose trois nouvelles histoires courtes d'une trentaine de pages chacune. Au menu de ce quatrième volume de Doggybags : une leçon de survival, une légende urbaine pour conducteurs avertis et un assaut militaire qui tourne au massacre… mais, surtout, une bonne dose d'horreur et de frissons !

Basé sur un mélange d'auteurs qui laissent libre cours à leur créativité et un concept série B au look très vintage, Doggybags rend hommage au cinéma Grindhouse des années 60-70 et s'inspire du concept de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez pour leur diptyque « Boulevard de la mort (Death Proof) / Planète terreur (Planet Terror) ». le lecteur a donc droit à trois histoires bien trashs qui sortent des sentiers battus : des scénarios sans concession qui mêlent violence, humour bien macho, sexe et beaucoup d'hémoglobine. À l'inverse du volet précédent qui s'articulait autour d'un thème central mexicain, celui-ci part à nouveau dans tous les sens.

La première histoire, intitulée « Sélection », raconte les déboires d'un richissime marchand d'armes dont le yacht de luxe fait naufrage. Échoué sur une île déserte en compagnie de sa jeune épouse et un cuistot russe bien décidé à ne plus suivre les ordres de son patron, l'homme d'affaire va vivre un voyage de noces moins paradisiaque que prévu. Si ce huis-clos permet de retrouver le scénariste de Pizza Roadtrip et « Monkey Bizness » dans un registre plus sombre, mais toujours aussi efficace, il invite surtout à découvrir le talent de Nicolab au dessin. Son style coup de poing contribue à installer une tension grandissante malgré le décor exotique et accompagne avec brio le carnage imaginé par ElDiablo.

Dans « Lady in white », c'est au tour du maître de cérémonie de revisiter mythe de la Dame blanche. Pour ce faire, il accompagne un couple perdu, roulant de nuit dans une forêt de l'Oregon. Lorsque la femme aperçoit une silhouette immaculée sur le bord de la route, c'est le début d'une légende urbaine qui n'annonce rien de bon… et même probablement bien pire ! Bien loin de l'ambiance ensoleillée du premier récit, Run (Mutafukaz) propose une plongée délicieusement frissonnante dans l'Amérique profonde, celle où les coups de hache arrivent plus facilement que les secours.

Les lecteurs qui ont survécu aux massacres précédents ont ensuite droit à la version abracadabrantesque de l'assaut des Navy Seals lancé contre Oussama Ben Laden au Pakistan. « Geronimo » revisite en effet l'attaque ayant coûté la vie au terroriste le plus recherché au monde suite aux événements du 11 septembre. Si la dépouille du célèbre leader d'Al-Qaïda termine effectivement en mer, Run et Guillaume Singelin (King David, Pills, The Grocery) ont cependant une vision légèrement différente et beaucoup plus fantastique de cette mission historique des marines. Les deux s'en donnent à nouveau à coeur joie lors de cette opération militaire rythmée par l'action.

Pour le reste, l'ambiance est à nouveau soignée jusque dans les moindres détails, de la maquette du livre au style rétro et usé de l'ensemble, en passant par les fausses publicités, un poster détachable en fin d'ouvrage, les mini-coupons à découper ou ce vrai-faux courrier des lecteurs, qui sont insérés avec minutie dans l'album, rappelant le bon souvenir des vieux comics underground. Certains bonus, comme les faits divers réels ou fiches explicatives sur la faune et la flore de l'Oregon et les Navy Seals, apportent même une touche didactique et réaliste aux thèmes abordés.

Doggybags est une véritable tuerie, chaudement recommandée à un public averti.

Retrouvez cet album dans mon Top de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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« Doggybags, volume 4 » est une déception après le puissant travail de recherche sur les narcotrafiquants mexicains ou les gangs blacks de LA effectués dans les numéros précédents.

La première histoire aussi radicale qu'absurde est joliment troussée par Nicolab dans un cadre pour une fois plus exotique et séduisant que les ruelles défoncées des crack-cities.

Ensuite après ce départ honorable c'est la chute et les auteurs ne se foulent pas beaucoup en recyclant les vieux codes des films d'horreurs ou d'action purs et durs US.

Quand en plus les dessins, surtout de Singelin sont affreux, on a surtout envie de passer au numéro 5 de la série pour voir la suite !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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critiques presse (7)
BullesEtOnomatopees
18 août 2014
Ce quatrième volume est une nouvelle fois très bon. Il regroupe tout ce qu’on aime dans ce genre d’histoires, se permet de briser des tabous, de nous mettre face à des horreurs terrifiantes… Le tout servi par des dessins qui, s’ils sont à chaque fois différents, assurent une cohérence, tant dans les propos que dans l’ambiance.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BulledEncre
14 octobre 2013
Doggybags a rapidement trouvé son rythme de croisière et offre aux lecteurs leur dose d’originalité [...] Un album qui complète parfaitement cette série de qualité.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
04 octobre 2013
Doggybags est une véritable tuerie, chaudement recommandée à un public averti.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
30 septembre 2013
On sent parfois poindre de l’ironie et quelques recours aux caricatures, mais jamais au point d’éloigner le lecteur de l’histoire, et surtout sans moquerie ni cynisme. Une série toujours excellente qui est loin d’avoir vidé son chargeur.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bedeo
23 septembre 2013
Encore une fois, le Label 619 nous offre une vraie tuerie tant dans le fond, la forme, le support et le prix. Ce quatrième tome de DoggyBags est le résultat d’un vrai gros travail mêlant audace et créativité pour un seul but : le plaisir partagé des artistes et du public. Une vraie réussite, ne passez pas à coté.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
17 septembre 2013
DoggyBags tome 4 ne déçoit pas. Du sang, des coups, du fantastique et du frisson... Comme les précédents, il est trash et on aime ça !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
05 septembre 2013
Mouvement, rythme et lisibilité au top pour ce récit qui sent la poudre et le cadavre et qui clôture un nouveau volume réussi d’un des projets collectifs les plus excitants depuis longtemps.
Lire la critique sur le site : BoDoi

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