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Critique de Erik_


Erik_
02 septembre 2020
Une BD au scénario très intéressant et à la ligne novatrice. C'est un genre que j'apprécie réellement (space-opéra) d'autant que cette série ne manque pas de références: pour la description des univers, on pense à Star War ou même Sillage. La scène d'ouverture est époustouflante. Voilà une BD de science-fiction traitée avec intelligente. le dessin fait un peu penser à celui de Bilal (tons gris pâle et beige) mais ici le scénario est cohérent.

J'ai réellement apprécié la qualité graphique de cette série ainsi que le thème abordé « la résolution d'une crise diplomatique » par deux agents gardiens de la paix interstellaire que tout sépare au début. L'un est humain, l'autre est un alien. le duo mal agencé est un thème certes largement exploité au cinéma mais diablement efficace. Ce binôme humano-sandjarr mis sur pied par l'office Diplomatique Intermondal (ODI) va essayer de maintenir la paix entre les mondes. Leur association n'a rien de classique: c'est la première fois que des représentants de leurs deux peuples intègrent les rangs de l'ODI, ce qui ne manque pas de faire grincer quelques dents chez leurs collègues.

Quinze années seulement se sont écoulées depuis le référendum où l'humanité a accepté d'intégrer la Confédération extra-terrestre. Et les terriens ne sont pas encore perçus comme des confédérés à part entière. J'ai bien aimé cette vision qui rappelle singulièrement ce que peuvent vivre des minorités ethniques par exemple. Sur fond de géopolitique interstellaire et de conflits entre les peuples, nos deux héros vont apprendre à travailler ensemble et à faire mentir les préjugés. En conclusion, le premier cycle réalise une belle mise sur orbite.

La lecture du second tome de la série confirme tout le bien que je pense de ce qui va devenir un incontournable de la BD de science-fiction. Nos deux néo-diplomates vont bien avoir du mal à négocier dans un environnement plutôt hostile et où les positions ne sont pas aussi manichéennes que cela. le final sera rondement bien mené. ce premier cycle nous permet de nous faire une idée.

L'envol n'aura véritablement lieu que lors du second cycle (tome 3+4). On assiste à une véritable montée en puissance de cette série où l'on suit avec attention les aventures de Caleb et Mézoké. Là encore, la mission est délicate mais ce binôme semble faire des miracles. le scénario est encore une fois assez original même si le sujet est d'anticipation. Au niveau du dessin, le dépaysement est garantie car l'intrigue se passe sur une planète au climat subtropical loin de la grisaille pluvieuse du premier diptyque. Bref, cette série apporte un peu une bouffée d'air frais qui nous manquait depuis des années de stagflation au niveau science-fiction.

Le troisième cycle marque une vitesse de croisière pour cette série. Les décors de cette ville futuriste sont simplement époustouflants de beauté. Il y a quelque chose d'un peu unique dans ce graphisme avec une belle maîtrise dans la nuance des couleurs directes. Là encore, la scène d'introduction sera mémorable. le duo improbable continue d'aussi bien fonctionner. On est complètement immergé dans cet univers futuriste. Avec le tome 6, on a saura enfin un peu plus sur la mort des parents de Caleb. Cependant, la guerre interstellaire devient plus proche. Bref, la tension monte encore.

On a comparé cette série à du Valérian mais c'est encore mieux. On a également comparé à du Sillage ou du Aquablue mais c'est encore plus mâture ! Avec Orbital, on voyage incontestablement dans la classe supérieure.

Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4.25/5
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