Après le tome d'exposition vient le tome de transition : dans cette 2e partie intitulée "Le Piège hittite", le poison de la suspicion fait son oeuvre au sien de la Horde des Vivants, et dans l'ombre certains se privent pas de jeter de l'huile sur le feu quand Nosia la sculpteuse d'ombre est condamnée à accompagner le défunt Mestor sur son bûcher funéraire, ou quand l'amant de la reine Simissée est écorché vif par un assassin inconnu… Et pendant que Marak dévoile le secret des Callipides à Thusia et que Kymris lui dévoile le secret des Cimmériens, les armées hittites assistés par les tribus kourganes mettent les marches frontalière à feu et sous la direction des généraux amants Moursil et Hantili qui subissent le courroux et la cruauté de la pétasse narcissique assise sur le trône parce qu'ils n'ont pas su vaincre les griffons des Callipides et les sorciers atlantes des Cimmériens. Elle se croit plus intelligente que tout le monde, mais elle va sceller sa perte et celui de son empire toute seule comme une grosse conne… To Be Continued !
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La guerre entre la Horde des vivants et les Hittites se précise. et tandis que leur ennemis nouent des alliances avec les égyptiens, les dirigeants des scythes se déchirent.
Une épopée faite de mélange des genres. On ne peut que vivre au rythme de cette grande armée où différentes coutumes se cotoient pour le meilleur et pour le pire. le fracas de la guerre et les difficiles combat intérieur pour préserver l'unité fragile de la Horde des vivants.
Des dessins précis et rigoureux où l'on sens la chaleur des steppes de l'Asie mineure tout comme le sang et la sueur des combats.
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Un épisode palpitant de ce qui pourrait devenir un classique...
Lire la critique sur le site : Auracan
Reconquêtes renoue magistralement avec les grandes épopées antiques dans une approche quasi cinématographique. Un vrai régal pour les esthètes de la plastique féminine et les amateurs de charges éléphantines.
Lire la critique sur le site : BDGest
La liqueur de rage. Un breuvage confectionné par les sorciers atlantes. A chaque grande bataille, quelques dizaines de cavaliers cimmériens étaient choisis pour la boire. Cette liqueur les rendait insensible à toute douleur et les chargeait d’une volonté meurtrière qui en faisait les plus dangereux des combattants… Ceux qu’on envoyait enfoncer les premières lignes ennemies. Mais cette insensibilité aux blessures, si elles les rendait redoutable, avait aussi une conséquence inévitable… L’absence de douleur n’empêchait pas les blessures de meurtrir leurs corps… La plupart finissaient par périr sous les coups reçus. Un honneur pour ces guerriers qui ne pouvaient imaginer rejoindre leurs ancêtres morts autrement qu’en combattant.
- J’ai failli devenir une reine callipide aujourd’hui… Mais ç’aurait été dommage d’interrompre ma mission pour si peu, n’est-ce pas ?
- Marak n’en est pas à sa première demande. Mais tu as bien fait de refuser… Sa jalousie maladive a conduit au bûcher les quatre femmes qu’il a épousées jusqu’alors, soupçonnées à chaque fois d’adultère… sans preuve.
- Tiens donc ? La justice expéditive serait-elle une tradition de la Horde des Vivants ?
Tout ce qui concourt à la victoire se doit d'être entrepris !
L’exécution de Nosia devait se faire selon les traditions atlantes. Cinquante journées après le meurtre, pendant les funérailles du sorcier, une manière de signifier la justice en mettant bourreau et victime à égalité devant la mort.