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Citations sur Memento (16)

- Tu es prête à sauter ? me demanda-t-il?
Le toit du bâtiment voisin était à trois mètres plus bas.
- Et si je me casse une jambe ? M'inquiétai-je - je réfléchissais à voix haute.
- Et si un agent t'atteint avec une flèche tranquillisante, t'emmène au QG et t'efface la mémoire ?
- Dit comme ça...fis-je en grimaçant.
- A trois, dit-il. Un, deux, trois.
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– Tu t’es évanouie.
Il redressa la tête, le front plissé. Pivotant légèrement, j’aperçus Dani et les autres près du mur, et je réalisai que Sam soupçonnait ma sœur de m’avoir fait mal.
Je secouai la tête afin qu’il comprenne que ce n’était pas le cas.
Cas s’assit à côté de moi sur le lit et posa sa main sur ma jambe.
– J’ai proposé de te faire du bouche-à-bouche mais Sam a refusé. Je ne sais pas pourquoi. J’avais pourtant promis de ne pas mettre la langue.
Je gloussai. Sam, les sourcils toujours froncés, décrocha la main de Cas de mon genou, un doigt après l’autre.
– Je suis sûr qu’Anna apprécie ton dévouement, dit-il, mais elle n’avait aucun mal à respirer.
– Simple détail, souffla Cas en haussant les épaules.
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Sam était accroché au plafond dans un coin, les bras hissés au-dessus de la tête à l’aide de lourdes chaînes fixées à ses poignets. Quand il me vit, il s’agita, contractant chaque muscle de son corps et faisant tinter les chaînes. Il était pieds nus, torse nu et ne portait qu’un pantalon noir.

Des ecchymoses constellaient son torse, ses bras, son visage. Il avait une balafre sur la joue recouverte de sang séché.

Ils envisageaient de le torturer devant moi ? Pour que je leur cède les dossiers ? Ou peut-être la clé USB ?

Et j’avais peur qu’ils ne parviennent à leurs fins. Comment pouvais-je résister ? Non seulement l’Agence aurait gagné, mais Sam verrait combien j’étais lâche.

On m’installa sur la chaise pliante, on m’attacha les mains derrière le dos et les chevilles aux pieds de la chaise. Pendant tout ce temps, je ne quittai pas Sam des yeux, et il ne cessa de me regarder.

On pouvait s’en sortir, non ?

Je suis désolée, murmurai-je.

Tout ça, c’était ma faute.

Parce que j’avais douté de lui.

Parce que j’avais cru les mauvaises personnes et accepté leur version des faits.

Je tentai de me préparer à la suite. Sam était fort, réfractaire à la douleur. Par-dessus tout, il voudrait que je tienne bon.

Je peux y arriver, pensai-je.

C’est à ce moment-là qu’ils attaquèrent.

Un coup de poing direct, qui me percuta la mâchoire de plein fouet.

La chaise bascula en arrière. Mes dents s’entrechoquèrent et la douleur me vrilla les nerfs, jusqu’aux os.

Ce n’était pas Sam qu’ils comptaient torturer. C’était moi.
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Ce qui était avant une qualité devenait à présent une menace.
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- T'es vraiment qu'un crétin, dit Nick.
- Peut-être, mais au moins je suis beau gosse !
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– Tu t’es évanouie.
Il redressa la tête, le front plissé. Pivotant légèrement, j’aperçus Dani et les autres près du mur, et je réalisai que Sam soupçonnait ma sœur de m’avoir fait mal.
Je secouai la tête afin qu’il comprenne que ce n’était pas le cas.
Cas s’assit à côté de moi sur le lit et posa sa main sur ma jambe.
– J’ai proposé de te faire du bouche-à-bouche mais Sam a refusé. Je ne sais pas pourquoi. J’avais pourtant promis de ne pas mettre la langue.
Je gloussai. Sam, les sourcils toujours froncés, décrocha la main de Cas de mon genou, un doigt après l’autre.
– Je suis sûr qu’Anna apprécie ton dévouement, dit-il, mais elle n’avait aucun mal à respirer.
– Simple détail, souffla Cas en haussant les épaules.
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- Bien. Parlons. Où commençons nous ? Et si on parlait du fait que je ne peux plus distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas ? Que j'ai des flashbacks tellement souvent que j'ai l'impression de devenir fou ?"
Il s'arrête pour reprendre sa respiration :
- Ou peut-être peut-on parler du nombre de fois ou mes flashbacks se terminent avec des personnes mortes ? Des personnes que j'ai tué ? Tu n'as aucune idée de ce que l'on nous a forcés à faire. Et tu ne veux pas savoir.
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J'étais assise en tailleur sur le lit. Dani s'installa à côté de moi.

Voyant que je boudais, elle rit et cala une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

- Ne sois pas triste, moineau.

- Je n'aime pas quand tu n'es pas là. Papa est méchant et maman ne dit rien et ne fait rien. Je m'ennuie.

Elle se raidit.

- Comment ça, papa est méchant ?

- Je ne sais pas. Il crie beaucoup.

- Est-ce qu'il... (Sa voix se brisa.) Est-ce qu'il t'a frappée de nouveau ? Je veux dire, quand tu fais des bêtises ? Ou quand il est fâché ?

Je fronçai les sourcils. Je ne pouvais me souvenir d'une seule fois où mon père m'aurait frappée.

- Non. Je ne pense pas.

Dani soupira, se détendit et glissa son pouce sous mon menton.

- Je reviendrai te chercher. Je te le jure. Mais il faut que tu sois patiente.

- Je n'ai pas envie d'être patiente.

- C'est bientôt terminé. Sam va m'aider à te sortir d'ici. Ensuite, on partira à l'aventure.

Ses paroles me réjouirent.

- Est-ce que Nick va venir avec nous ?

- Pourquoi veux-tu qu'il vienne avec nous ? demanda-t-elle en levant les yeux au ciel. Il est tout le temps de mauvaise humeur.

- Je ne sais pas, répondis-je, soudain embarrassée. Il est gentil avec moi. C'est lui qui m'a montré comment fabriquer ça.

Je ramassai une feuille de papier pliée en forme de grue.

Dani attrapa la grue par la queue.

- Vraiment ? Eh bien, dans ce cas, peut-être qu'on devrait l'emmener. Peut-être qu'il peut nous fabriquer un bateau en papier pour qu'on traverse l'océan.

- Mais non, il coulerait.

Elle rit de nouveau, me caressa les cheveux.

- On ne sait jamais, moineau. Quand on veut vraiment quelque chose, parfois, ça arrive.
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-Regarde moi, dit Cas en me soulevant le menton. Qui je suis ?

-Cas répondis-je en claquant des dents.

-On est quel jour ?

-Samedi

-Elle a failli se noyer, imbécile, grommela Nick. Elle n'a pas été reversée par un bus.

-Son cerveau a peut-être été privé d’oxygène, ce qui peut entraîner des liaisons, crétin.

-Je vais bien, dis-je en tremblant comme une feuille.

Les garçons échangèrent un regard.

-Surtout on ne dit rien à Dani, dit Cas.

-je suis d'accord, répondit Nick en tirant sur son T-shirt.

je levai la tête.

-Pourquoi? leur demandai-je.

-Parce qu'elle nous tuerait, expliqua Cas en se séchant les cheveux avec une serviette. Elle nous tuerait jusqu'à ce qu'on soit morts. Et après, elle nous tuerait encore.

Il passa sa main dans mes cheveux.

-Rien n'est plus précieux à ses yeux que son moineau.
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Hé, murmurai-je.

Nick fit craquer les articulations de ses mains.

-Je me souviens, dit-il d'une voix éraillée. Je me souviens de tout.

-De tout ? Depuis quand? Enfin...

Une autre jointure craqua.

-Depuis un petit moment déjà.

Il soupira, passa sa main dans ses cheveux-ce qui ne changea rien, ses bouclettes reprirent aussitôt leur place.

-Je me suis souvenu de la première fois ou je t'ai vu avec un bleu sur le visage. Tu n'était qu'une gamine. Tu pleurais et tu refusais de me regarder. Tu ne voulais voir personne. Ton père avait déjà commencé à te briser, ajouta-t-il en secouant la tête.

-Nick...

-C'est moi qui ai eu l'idée d'effacer ta mémoire. J'ai suggéré à Dani qu'on laisse ton oncle s'en occuper, pour que tu oublies toutes les horreurs que ton père te faisait subir, parce que moi, je voulais oublier. Je voulais oublier ce que mon père à moi m'avait fait.

Je restai muette, ne sachant pas quoi dire. C'est parce qu'on m'avait paru si confus la nuit où j'avais tué mes parents.

Mais rien de tout ça ne se serait produit si Will n'avait pas fondé l'Agence.

C'était à lui que j'en voulais par dessus tout.

-Je me souviens de t'avoir fait une promesse ce jour-là, poursuivit Nick. J'ai promis de veiller sur toi. Manifestement, j'ai échoué.

-Tu n'es pas obl...

Il leva une main .

T'inquiète. Je n'ai pas l'intention de vider mon sac. Je voulais simplement m'excuser d'avoir été aussi méprisant à la ferme.

Je repoussai la couverture et lui sautai dessus, enroulant mes bras autour de son cou. D'abord, il se raidit,immobile,les bras ballants, puis il se détendit et m'étreignit doucement.

-Maintenant, allonge-toi, recommanda-t-il. Enfin, tu as quand même reçu une balle .

Alors qu'il m'aidait à retourner dans mon lit, je le regardai en souriant. Une fois allongée, je fermai les yeux.

Je repensai à la boite de grues en papier restée au chalet que nous avions du quitter après avoir vu Riley sur les enregistrements vidéo. J'avais oublié de les prendre. À présent que l'Agence était détruite, peut-être pouvais-je y retourner? J'aurais aimé récupérer les grues pour les pendre au plafond de ma future chambre et les regarder danser toutes les nuits.
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