AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 75 notes
5
13 avis
4
10 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
1 avis
J'étais impatiente de recevoir ce livre coché à la dernière opération Masse Critique, et je n'ai pas été déçue, tant s'en faut ! Je me suis régalée, et je tiens à remercier Babelio et les éditions Thierry MARCHAISSE pour cette belle surprise.

Tout d'abord, je tiens à préciser que le titre annonce le ton de l'histoire : nous ne sommes pas dans un roman de cape et d'épée ! Alors, si vous aimez ces ambiances psychologiques et tendues, où le suspens vous pousse à lire une page de plus chaque page terminée, vous serez comblés.

Qu'on ne s'y trompe pas, l'auteur maîtrise son sujet, il est lui-même psychologue clinicien et professeur de psychologie. J'ai plongé dans la consultation de cette patiente corps et âme, cherchant à analyser ce déroulement d'une vie en même temps que le praticien. Je me suis immiscée dans les pensées de l'un et de l'autre avec délice, et j'ai relevé que chaque chapitre est aussi un prétexte à glisser quelques informations réellement utiles pour tout un chacun. C'est un livre intelligent, actuel, efficace.

La vie n'est pas une rivière paisible ! Être psychothérapeute non plus !

Le dénouement fut une surprise totale, la mûre sur le gâteau ! (je n'aime pas les cerises !)
Commenter  J’apprécie          9211
La patiente de 17 heures, histoire romancée, mais inspirée d'un véritable échange entre un psychologue, l'auteur Stéphane Rusinek et une inconnue qui sollicite en urgence un rendez-vous.

Je pense qu'elle a été la patiente la plus importante de cette journée et aura laissé une empreinte indélébile dans sa carrière au point de le pousser à prendre son crayon quelques années plus tard pour nous partager cet épisode singulier.

Un huis clos inédit, un excellent match de mots, qu'utilise Juliette pour lui déposer sa douleur, son désarroi, sa vie, sa détermination pour alléger son fardeau, dénouer les noeuds.

Et ce n'est pas un vain mot.

Une lecture haletante, une atmosphère qui prend en otage le lecteur qui le confine avec ces deux individus.

Le suspens qu'utilise l'auteur vous assène un grand courant d''air froid… Juliette a le monopole de la parole mais cela ne durera pas…

Une histoire qui ne se raconte pas, qui se partage dans le secret des protagonistes, qui vous surprend dans son dénouement et vous laisse exsangue
Commenter  J’apprécie          569
J'ai passé un très bon moment avec ce livre. Moi qui suis fan de roman et de psychologie, j'ai été gâtée. le titre et la couverture m'ont plu de suite. On plonge dans ce roman avec délectation et un certain mystère. Je le qualifierai par certains moments de thriller.
L'histoire : une patiente aux cheveux roux et au chouchou blanc a rendez vous à 17h et vient pour la première fois voir un psy. Elle avait qualifié ce rendez-vous d'urgent mais ne paraît pas paniquée pour autant. le seul indice peut-être est qu'elle porte des lunettes noires pendant la séance. Cette nouvelle patiente veut juste lui raconter son histoire sans que le psychologue l'interrompe. Ce n'est pas vraiment la manière traditionnelle mais le psy laisse faire. Il ne sera pas au bout de ses peines...
Ce qui m'a plu : l'histoire de cette patiente est ponctuée des réflexions du psy. Ce sont des pensées à la fois très professionnelles et accessibles aux lecteurs.
L'auteur, Stéphane Rusinek, est psychologue clinicien et professeur de psychologie de Lille. Il est spécialiste des TCC (Thérapie Comportementales et Cognitives). Il a écrit plusieurs ouvrages scientifiques notamment sur les émotions. C'est son premier roman..
J'espère qu'il y en aura d'autres.
Je ne peux que vous le recommander.

Commenter  J’apprécie          4910
Voici un huis-clos nerveux et hautement intrigant, dont le style est savoureux.

L'histoire, bien ficelée, se déroule quasi exclusivement dans le cabinet de consultation d'un psychologue expérimenté, presque en vacances et pieds nus, lequel reçoit pour une première consultation une patiente belle, résolue et mystérieuse. D'entrée de jeu, elle impose ses règles ; jusqu'au terme de l'entretien, il va s'en mordre les doigts.

Le lecteur est d'emblée captivé par la confrontation entre le récit que déroule la patiente et les pensées, interrogations, interprétations et atermoiements qui s'entrechoquent dans la tête du psy. La maîtrise de leur tête-à-tête lui échappe et, désarçonné, il tente vainement de désamorcer la tension qui devient de plus en plus palpable, en usant d'un humour goguenard.

Loin d'être source d'angoisse, le suspense suscité, maintient dans une incertitude alléchante les curieux que nous sommes, jusqu'à un dénouement inattendu.
Commenter  J’apprécie          362
Je remercie les éditions Thierry Marchaisse pour m'avoir permis de découvrir -La patiente de 17 heures-.
Il s'agit d'un huis-clos entre un psychologue pratiquant la TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) et une mystérieuse et jolie patiente rousse qui lui demande de la recevoir en urgence à 17 heures.
Elle tient à lui raconter en premier lieu son histoire personnelle avant d'en arriver à sa réelle demande que l'on découvre dans la deuxième partie du livre.
Le thérapeute a du mal à établir un diagnostic du trouble qui ronge cette étrange femme précise, froide et sûre d'elle dont la requête est pour le moins incongrue et ne correspond pas aux demandes habituelles des patients en TCC. Toutefois ce curieux personnage déroule un récit de vie intéressant, elle nous intéresse nous, le lecteur car elle est bien racontée, notamment dans la première partie du roman, elle intéresse tout autant le praticien mais l'heure tourne et la patiente suivante doit arriver, la demande réelle n'est toujours pas formulée, il est urgent d'en arriver à l'objet de la consultation, le suspense est là…
La séance s'étire alors en longueur, elle dépasse le cadre habituel et occupe tout le roman. Paradoxe donc entre la demande initiale formulée en urgence et le temps que le personnage met pour la formuler.
Le suspense mentionné plus haut, est accentué par les SMS de la fille du consultant qui en parallèle du récit de la jeune femme lui livre des informations inquiétantes et étonnantes sur cette dernière.
Les doutes du psychothérapeute sur le bien-fondé de la requête de la patiente, sa personnalité, sur ses propres méthodes thérapeutiques s'intensifient au fur et à mesure du récit. le mystère s'épaissit. Et on se demande qui est le plus manipulateur des deux dans une inversion des rapports de force. Chacun tentant tour à tour de prendre le pouvoir dans ce combat sans merci.
C'est dans un ultime renversement de situation et une fin surprenante que le roman se clôt.

Commenter  J’apprécie          350
Ce serait un euphémisme de dire que j'attendais ce roman avec impatience lorsque j'ai vu qu'il m'avait été attribué lors de la dernière masse critique.
Déjà, pour l'anecdote, je l'avais sélectionné à la dernière minute, hésitant encore la veille au soir. Mais comme j'en avais rêvé la nuit, je me suis dit, "pas de doute, Foufou, il est pour toi".
Ensuite, j'ai appris que l'auteur de ce roman était lillois (comme moi) ou du moins qu'il vivait à Lille ou ses environs, qu'il exerçait le métier de psychologue (la psychologie me fascine), et que ce roman prenait ancrage dans son domaine professionnel. Deuxième très bon point
Enfin, une babeliaute, qui avait lu ce roman, est venue me dire par message qu'elle l'avait lu et l'avait beaucoup aimé. Troisième très bon point

Trêve de suspense, dans l'ensemble, j'ai aimé ce roman même si j'en sors quelque peu déçue au final. J'en attendais peut-être trop.
Stéphane Rusinek se met en scène, lui ou son double narratif, sorte de dopplegänger, en racontant sa drôle de séance avec une patiente, la fameuse patiente de 17 heures. Je ne rentrerai pas davantage dans les détails pour ne pas divulgâcher, comme on dit, la saveur de ce roman, comme tout bon thriller psychologique, se trouvant justement dans les échanges entre les protagonistes et dans sa chute.

Je n'ai pas vu passé la première moitié du roman, tournant les pages sans pouvoir m'arrêter, pressée d'en apprendre davantage et de connaître le fin mot de l'histoire. Et même si je trouvais au départ la narration quelque peu autocentrée, cela ne m'a pas gêné et, surtout, prend tout son sens au fur et à mesure du roman. Il y a quand même quelques lourdeurs narratives, des traits d'humour un peu maladroits parfois, mais dans l'ensemble c'est très bien écrit, et surtout très bien raconté. J'étais en totale immersion dans le récit telle la petite souris qui entend tout ce qui se dit dans le secret du confessionnal.

Mais, car il y a un mais, mon intérêt a fortement décliné dans la seconde partie, j'ai trouvé que l'auteur allait un peu vite en besogne comme s'il était pressé de terminer son histoire. Et la chute, malheureusement, ne m'a pas étonnée plus que ça. C'est malin, oui, mais ce n'est pas la surprise à laquelle je m'attendais. Dommage, j'aurais tellement aimé dire "et bé là, je suis sur le c.."

Reste que l'auteur a écrit un premier roman prometteur et que j'ai adoré me plonger dans l'ambiance de la consultation.
Alors, est-ce tiré d'une expérience personnelle ou pas? Peu importe au final et je pense que je pourrais me laisser tenter par un deuxième roman de Stéphane Rusinek.

Un grand merci à Babelio pour la masse critique de septembre, aux éditions Thierry Marchaisse pour l'envoi de ce livre et à Stéphane Rusinek pour la tension psychologique qu'il a su garder d'un bout à l'autre de son roman.

Commenter  J’apprécie          220
Bonjour,
Je ne sais pas si cela se fait, mais j'ai envie de le faire, alors je le fais et si ça ne se fait pas, alors je ne le ferai plus.
Maintenant que les trois critiques de Masse Critique sont tombées, je vous remercie pour celles-ci. Elles me touchent toutes les trois énormément et à elles seules (ou presque) justifient le travail que j'ai fourni pour écrire ce livre, et sans doute la peine que Thierry et Isabelle (les éditeurs) ont eue à me cadrer durant plus d'un an. Vous imaginez comment, habitué à écrire des ouvrages plutôt scientifiques dont on se fout pas mal des critiques car il est simple de relativiser en se disant "si ce n'est pas de leur niveau ou qu'ils n'ont pas compris, je n'y suis pour rien, moi j'ai fait mon boulot", le stress est important quand vous savez que vous allez être évalué plutôt sur votre style, la construction narrative, le choix des mots, l'histoire, etc. En gros, quand le nombre de ventes vous intéresse infiniment moins que le retour de quelques personnes qui trouvent du plaisir dans ce que vous avez écrit. Alors, en toute humilité, même si j'en ai profité pour me mettre 5 étoiles au passage, merci. Je sais pourquoi je réfléchi à la suite.
L'auteur
Commenter  J’apprécie          174
Juliette Ponséti...je ne sais pas quoi penser de ce personnage, cette patiente, si je puis la qualifier ainsi...vraiment je ne sais pas quoi dire. Et le psy non plus...je me suis plongée avec curiosité dans cette séance où notre praticien reçoit une patiente à dix sept heures, ayant demandé un rendez-vous en urgence le matin même. Je me suis bien régalée et je me pose encore des questions. Je ne pense pas être la seule. J'invite tous mes contacts babelionautes à lire cet ouvrage de Stéphane Rusinek. En tout cas, les mots-clés employés dans le livre résultent parfaitement de quoi il parle. Venez vous asseoir tranquillement avec un café, thé ou ce que vous voulez et allez-y!
Commenter  J’apprécie          163
Je suis complètement tombée dans cette histoire, ponctuée de quelques anecdotes de psy, ce qui est un sujet que j'aime beaucoup, donc forcément, pépite!!

Stéphane est psy TCC; en + d'être prof en fac de psycho. A ce titre, il donne également qqs conférences. Un matin, alors que c'est son dernier jour avant ses grandes vacances, il reçoit un coup de fil d'une nouvelle patiente, qui lui demande un rdv en urgence. Coup du sort: justement sa patiente de 17h annonce qu'elle ne peut pas venir car elle s'est faite vandaliser sa voiture qui est HS.
Arrive donc la patiente qui lui demande un drôle de deal: le psy ne doit rien dire, rien faire, juste écouter son histoire car elle a besoin de partager son malheur. Elle ne veut aucun commentaire, aucune aide, juste être entendue et comprise. Tout se déroule plutôt bien malgré l'enfance bien compliquée de la jeune femme.
En parallèle, le psy reçoit un message de sa fille qui l'informe qu'elle a reçu un courrier étrange dans sa boite à lettres. En parallèle, toujours, les pensées de Stéphane: ses conférences, ses conseils, l'histoire de la TCC,... Et le récit de la patiente se poursuit...

C'est un huis clos haletant, qui se déroule sur une période très courte (2h à peine). Je trouve que c'est déjà une belle performance que d'écrire un livre sur un aussi court laps de temps. On vit en même temps que le héros, on suit son univers, ses pensées, ses émotions. Rien ne nous échappe et pourtant on attend. C'est un peu comme un thriller avec le sang en moins, parce qu'on est pris dans la narration.
C'est une critique lue ici qui m'avait donné envie de lire ce roman, et je ne le regrette pas une seconde, en + ce livre fait du bien quelque part. Je recommande!
Commenter  J’apprécie          124
Stéphane reçoit dans son cabinet de spécialiste en thérapies comportementales et cognitives. Ce soir, ce sont les vacances et il se prépare intérieurement à l'organisation d'un barbecue. Or aujourd'hui il reçoit une nouvelle patiente un peu spéciale. Elle a demandé à le voir en urgence et a pu se glisser dans un créneau laissé vacant à la dernière minute. Stéphane se rendra vite compte qu'il n'a pas affaire à une patiente ordinaire et qu'elle a mis au point un stratagème pour parvenir à ses fins. Mais avant cela, elle va lui faire le récit de son enfance et des moments où sa vie a basculé.

L'auteur connaît bien son sujet puisqu'il se met en scène dans ce premier roman : au tout début, je l'ai trouvé un peu trop autocentré. Mais très vite, je suis rentrée dans l'histoire grâce à l'installation d'un rythme ternaire entre pensées du professionnel, récit de la patiente et sms. Et c'est avidement que j'ai attendu le dénouement, la raison de la venue de cette patiente en urgence. Là c'est quitte ou double : après tant d'attente, je n'ai pas été déçue.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (187) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
433 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..