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Critique de Foufoubella


Ce serait un euphémisme de dire que j'attendais ce roman avec impatience lorsque j'ai vu qu'il m'avait été attribué lors de la dernière masse critique.
Déjà, pour l'anecdote, je l'avais sélectionné à la dernière minute, hésitant encore la veille au soir. Mais comme j'en avais rêvé la nuit, je me suis dit, "pas de doute, Foufou, il est pour toi".
Ensuite, j'ai appris que l'auteur de ce roman était lillois (comme moi) ou du moins qu'il vivait à Lille ou ses environs, qu'il exerçait le métier de psychologue (la psychologie me fascine), et que ce roman prenait ancrage dans son domaine professionnel. Deuxième très bon point
Enfin, une babeliaute, qui avait lu ce roman, est venue me dire par message qu'elle l'avait lu et l'avait beaucoup aimé. Troisième très bon point

Trêve de suspense, dans l'ensemble, j'ai aimé ce roman même si j'en sors quelque peu déçue au final. J'en attendais peut-être trop.
Stéphane Rusinek se met en scène, lui ou son double narratif, sorte de dopplegänger, en racontant sa drôle de séance avec une patiente, la fameuse patiente de 17 heures. Je ne rentrerai pas davantage dans les détails pour ne pas divulgâcher, comme on dit, la saveur de ce roman, comme tout bon thriller psychologique, se trouvant justement dans les échanges entre les protagonistes et dans sa chute.

Je n'ai pas vu passé la première moitié du roman, tournant les pages sans pouvoir m'arrêter, pressée d'en apprendre davantage et de connaître le fin mot de l'histoire. Et même si je trouvais au départ la narration quelque peu autocentrée, cela ne m'a pas gêné et, surtout, prend tout son sens au fur et à mesure du roman. Il y a quand même quelques lourdeurs narratives, des traits d'humour un peu maladroits parfois, mais dans l'ensemble c'est très bien écrit, et surtout très bien raconté. J'étais en totale immersion dans le récit telle la petite souris qui entend tout ce qui se dit dans le secret du confessionnal.

Mais, car il y a un mais, mon intérêt a fortement décliné dans la seconde partie, j'ai trouvé que l'auteur allait un peu vite en besogne comme s'il était pressé de terminer son histoire. Et la chute, malheureusement, ne m'a pas étonnée plus que ça. C'est malin, oui, mais ce n'est pas la surprise à laquelle je m'attendais. Dommage, j'aurais tellement aimé dire "et bé là, je suis sur le c.."

Reste que l'auteur a écrit un premier roman prometteur et que j'ai adoré me plonger dans l'ambiance de la consultation.
Alors, est-ce tiré d'une expérience personnelle ou pas? Peu importe au final et je pense que je pourrais me laisser tenter par un deuxième roman de Stéphane Rusinek.

Un grand merci à Babelio pour la masse critique de septembre, aux éditions Thierry Marchaisse pour l'envoi de ce livre et à Stéphane Rusinek pour la tension psychologique qu'il a su garder d'un bout à l'autre de son roman.

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