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Empire Falls, une petite ville du Maine a perdu son aura. La crise est passée par là, jadis prospère grâce à l'empire Whiting, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Miles Roby gérant d'un snack connaît bien ces habitants, amis d'enfance où pas. Miles est un gars sympathique, un type qui ne fait pas de vague, un revenant tant il est transparent quoi de plus normal quand on habite une ville fantôme.
Miles est perdu, égaré, en pleine crise existentielle, Janine sa "future ex femme" va se remarier avec un prof de gym, sa fille Tick supporte mal son nouveau beau-père, Max le père de Miles un parasite notoire qui prend la vie comme elle vient, et madame Whiting propriétaire de la moitié de la ville et patronne de Miles.
" le déclin de l'empire Whiting" prix Pulitzer 2002 m'a emballé, le style d'abord, un mélange de Jonathan Franzen, de Richard Ford de Russell Banks, une fluidité du texte qui nous emporte au gré des pages dans la vie de ces personnages. Leurs difficultés à vivre, leurs espoirs, et leurs rêves.
Richard Russo est ce genre d'écrivain que j'aime et que je recherche; j'aime ces auteurs qui m'interpellent, me déstabilisent à travers des phrases des situations. J'apprends à me connaître en lisant ces histoires, ces tranches de vies pour ensuite poser mes jalons sur une route pas toujours tracée.
un livre que je recommande à celles et ceux qui aiment la littérature américaine, les sagas familiales et les études psychologiques.
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Empire Falls dans le Maine était le siège d'industries florissantes jusqu'au jour de la faillite qui a amené la fermeture des usines de la famille Whiting, propriétaire des lieux depuis plusieurs générations, une famille dont tous les héritiers mâles semblent voués aux mariages malheureux, Charles Beaumont, dit C.B. ne fait pas exception, c'est Francine, son épouse, qui commande. Miles Roby, personnage principal du roman, est le tenancier de l'Empire Grill dont Francine Whiting est la propriétaire. le déclin de l'empire Whiting c'est l'histoire de Miles et de ses proches, son histoire au présent avec de fréquents retours dans son passé jusqu'à un fait majeur qu'il vivra avec sa mère alors qu'il a neuf ans ; c'est aussi l'histoire d'une population d'une petite ville du Maine, victime de la fermeture des deux usines des Whiting. Richard Russo qui a reçu le Prix Pullitzer en 2002 pour ce roman, dresse avec humour et tendresse le portrait contemporain d'une petite ville américaine.

Challenge Pavés 2015-2016
Challenge Atout Prix 2015-2016
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Le Déclin de l'empire White est un livre où il ne se passe rien pendant les trois premiers quarts du roman. Pourtant la tension monte doucement jusqu'au raz de marais inattendu. Richard Russo distille les détails précurseurs du drame humain qui va submerger la petite ville d'Empire Falls.
Le lecteur ne faute pas par manque d'attention, mais les détails précurseurs sont noyés dans le climat dépressif de cette ville.
A la fin de la lecture du livre, je me suis étonné que le manque d'actions ne m'ait pas gêné. Richard Russo par sa qualité d'écriture a su me captiver en racontant des histoire humaines
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Ça ne manque pas de qualités, mais ça ne m'a pas fait décoller - un peu à l'image du personnage principal, Miles, très sympa, intelligent, quelqu'un de bien vraiment, mais ça n'empêche, sa femme veut le quitter parce que la vie avec lui n'est pas bien folichonne, surtout au lit.
Alors oui, bien sûr, je l'ai appréciée, elle ne manque pas d'intérêt, cette atmosphère désenchantée d'une ville déchue, en crise, après la vente de l'usine à papier, de la chemiserie, de l'usine textile des Whiting à des multinationales qui les ont pillées puis fermées. Et puis il y a autour de Miles beaucoup de bons personnages aux caractéristiques plus saillantes que lui, son bouffon de père, Max, crado, alcoolo, sans-gêne; la terrible veuve Whiting, redoutable manipulatrice; John Voss, l'ado souffre-douleur, désespéré, dépenaillé, qui suscite en nous autant de pitié que d'inquiétude... Et c'est bien ficelé, avec des flash-backs bien sentis, souvenirs d'enfance de Miles qu'il met bien longtemps à comprendre ou éclairages sur cette famille Whiting dont les hommes semblent, génération après génération, tous voués à épouser la femme dont la mission sur terre est de leur pourrir la vie.
Mais quand cette peinture d'une banalité fertile en sourdes désillusions laisse place à une scène d'un registre bien plus violent, on peine à y croire, on a l'impression que dans cette ville endormie, ça ne peut être qu'un mauvais rêve, ça ne fonctionne pas très bien.
Bref, un assez bon roman, mais n'en attendez pas le grand frisson.
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Durant mon périple aux Etats-Unis, je me suis arrêtée à Empire Grill - un snack bar d'une petite ville autrefois florissante qui ne compte plus que des habitants qui n'ont pas pu ou voulu partir lorsque l'usine des Whiting a fermé. Miles Roby s'est pris d'affection pour moi et tout en me servant mon demi il m'a raconté sa vie. Sa future ex-femme, son ado de fille, sa famille, les habitués de son petit business. Rien de bien folichon dans ce coin paumé du Maine Mais tout était dans la manière de me raconter les événements avec un style bien à lui. Il a peu à peu recollé tous les morceaux épars de sa vie. En reconstituant le puzzle, tout se mettait progressivement en place. Jusqu'à l'explosion finale inattendue qui a tout fait voler. En sortant un peu triste mais indemne de l'Empire Grill, je me suis dit que je retournerai à la librairie pour rencontrer à nouveau Richard Russo.
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Au comptoir de Miles, c'est toute l'Amérique qui défile chaque jour, on y croise des paumés, des loosers de toute sortes mais surtout des gens "normaux", c'est à dire des personnes fragiles, tristes, désabusées, en colère, mais aussi des personnes qui vont bien ou du moins qui essaient de s'en sortir, jusqu'à être euphoriques parfois...
Richard Russo dépeint avec grâce et sensibilité les ambiances, les êtres, les endroits qui, pour la plupart nous semblent communs, banals et qui sous sa plume se parent de nostalgie, de douceur et de tendresse.
Il nous incite à regarder évoluer ses personnages avec compassion.
Il nous parle de chacun d'eux , il les détaille, les décortique, mais nous parle surtout de nous car on se retrouve forcément dans l'un ou l'autre de ces héros du quotidien, car ils essaient tous d'aimer, d'être aimé, de profiter de chaque petits instants joyeux ou sereins que la vie nous offre.
Les romans de Richard Russo ne racontent pas d'histoires extraordinaires, il ne s'y passe rien de spectaculaire, mais il décrit simplement la vie des uns, imbriquée dans celle des autres et l'ensemble nous offre un ballet gracieux qui dégage une énorme humanité, et ça, ça fait du bien !
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Quand je referme la dernière page d'un OVNI comme ça, je me demande comment un seul homme est capable d'avoir autant d'imagination, de créer des personnages attachants, qu'il prenne le lecteur par la main pour l'emmener où bon lui semble. Pulitzer - Fiction - 2002. Comment ai-je pu passer au travers tant d'années ?
Nous démarrons le roman avec le héros principal Miles que sa femme vient de quitter pour cause d'avoir découvert l'orgasme avec son futur mari. Gravitent autour du personnage principal, sa fille et ses amis, son frère, son ex-belle mère, son père profiteur, la femme dont il est amoureux depuis toujours, son ex voisin flic pourri et surtout la riche propriétaire du restaurant qu'il dirige. Quelques retours arrière qui racontent son enfance avec sa mère décédée. Une mixture de toutes ces personnes qui donnent une histoire bien structurée. Beaucoup d'humour et de formules à retenir. Juste un petit reproche pour l'éditeur Quai Voltaire : les parties en italique sont écrites avec une police vraiment petite. Un pavé pour une belle immersion dans l'Amérique d'aujourd'hui.
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Formidable ! Allons à l'essentiel. Dans l'Empire Whiting, déclin ou pas, ce sont les femmes qui portent la culotte. De terribles viragos capables de pousser les inconscients ayant osé un jour leur dire « Oui, ma chérie » à les poursuivre pour les trucider à coup de pelle ou bien à se supprimer eux-mêmes comme le regretté (sauf par sa veuve) Charlie. C'est aussi drôle pour le lecteur que tragique pour les infortunés mâles de cette famille fortunée qui possède l'essentiel de la ville d'Empire Falls.
" J'ai dit..., avait commencé une troisième fois sa future épouse.
_ Oui, ma chérie. Excellente idée", avait convenu Charles Beaumont Whiting, qui, en cet instant fatidique, était devenu Charlie Whiting. Plus tard, bien plus tard dans sa vie, il allait s'amuser de cette remarque, plutôt désabusée, qu'il avait toujours eu le dernier mot lorsque son épouse et lui s'étaient trouvé des opinions divergentes, et que ce dernier mot - il y en avait en fait trois - était : "Oui, ma chérie." S'il avait dû savoir combien de fois il allait répéter cette locution à cette femme, savoir que ces trois mots allaient devenir le mantra de leur mariage, il se serait peut-être rappelé l'invitation du fleuve, s'y serait jeté hic et nunc pour suivre en aval l'orignal, en s'épargnant ainsi un monde de souffrances et le prix du revolver qu'il achèterait trente ans plus tard pour mettre fin à ses jours.
" Et voudrais-tu éteindre cet immonde cigare, je te prie ?"
La veuve possède et régente la petite ville comme la petite vie de beaucoup de ses habitants, en particulier celle de Miles, le gérant du grill qu'elle laisse vivoter avec la plus extrême mesquinerie. Pauvre Miles. Sa femme le quitte pour un bellâtre qui vient faire le fier à bras au grill en se moquant de lui. Sa fille, qu'il adore, ne lui adresse la parole que par onomatopées. Son père indigne ne vient le voir que pour lui soutirer ou lui voler le peu d'argent qu'il détient et Charlène, la jolie serveuse dont il est amoureux depuis vingt ans, enchaîne les mariages ratés à peu près au même rythme qu'il retourne ses burgers sur son grill pendant que le flic local ne songe qu'à lui chercher noise. Un loser, un raté ? Non, un homme bien, doté d'une trop mauvaise main pour pouvoir gagner au poker de la vie, mais un personnage finalement très attachant.
La tension monte lentement jusqu'à ce que la colère finisse par rattraper certains des personnages en surprenant le lecteur qui ne l'a pas bien vu venir. C'est tellement bien raconté que la vie quotidienne se suffirait à elle-même. On y prend un plaisir étonnant avec une empathie croissante pour les occupants, Walt le frimeur excepté, de l'Empire grill. Amours déçus, occasions ratées, déclin industriel, jeunesse envolée et gâchée. Drôle, tragique, amusant, ironique ou cruel, c'est un récit passionnant où tout est remarquablement dépeint. La lutte déséquilibrée de quelques personnages dignes et courageux par moments, contre la méchanceté, la bêtise et la cruauté qui les cernent. J'ai adoré. Alors, pour convaincre les hésitant(e)s, de découvrir eux-aussi la petite ville d'Empire Falls, à l'opposé des paradis inaccessibles à Miles de Camden ou de Martha's Vineyard, laissons opérer le talent de l'auteur.
« La mi-temps terminée, les équipes de Fairhaven et d'Empire Falls reprenaient place sur le terrain. Janine s'efforça de paraître intéressée, optimiste. Pourtant, voyant les cheerleadeers pirouetter en rythme, elle ne put s'empêcher de penser que, plus tôt qu'à leur heure, elles seraient aussi mariées, enceintes de ces garçons casqués ou de ceux d'une ville voisine. Que cette vie, aussi vite, s'abattrait sur eux. La panique, d'abord, d'y être confrontée seule, puis un mariage précoce pour déjouer ce lugubre destin, suivi par les innombrables mensualités de la voiture et de la maison, et les notes du médecin, et le reste. le plaisir qu'ils prenaient à ce sport brutal s'éclipserait lentement. Ils graviteraient dans des bars semblables à celui de Bea pour échapper aux mêmes filles, celles-là sur le terrain, puis aux enfants que, ni eux, ni elles, ne seraient assez intelligents, ou indépendants, pour éviter. Il y aurait la chaîne sportive sur le grand écran TV de la taverne, de la bière en abondance, et ils parleraient encore quelque temps d'aller jouer, mais s'ils le faisaient, ils se blesseraient, et rapidement leurs blessures deviendraient synonymes de leur « état physique » et ça serait terminé. Leurs jobs, leur mariage, leur vie, tout ça, une corvée. Une fois par an, pris d'un coup de folie, ils grimeraient leurs visages, s'entasseraient dans les minivans de leurs femmes, et, s'ils en avaient les moyens, ils prendraient la route pour voir un match des Patriots. le match terminé, à moitié saouls, ils rentreraient chez eux, personne n'ayant assez d'argent pour dormir sur place. C'est-à-dire chez eux à Empire Falls, si cela existait encore.
Les plus aventureuses ou les plus désespérées de leurs épouses profiteraient de leur brève absence pour engager une baby-sitter et chercher au Lamplighter Motor Court un autre de ces hommes-enfants, tous plus ou moins bourrés en permanence, au détriment de leurs érections. Elles voudraient trouver un petit aperçu de la route qu'elles n'avaient pas prise, pour découvrir que c'était en fait les mêmes deux voies bitumées et minables qu'elles suivaient depuis le début, excepté ce tronçon-là, méconnu, qui de toute façon menait à une destination semblable. »
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J'avais oublié que j'avais lu ce livre grâce au Prix qu'il avait recu. Et depuis j'ai lu tous les livres de Russo. Si vous aimez les ambiances et atmosphères créées autour de personnages si simples qu'on a l'impression de les rencontrer tous les jours vous aimerez Russo. Il sait décrire le quotidien de ses personnages, de leurs relations et sentiments.On se rend compte qu'ils sont le révélateur de ce que beaucoup de moments de notre vie nous réservent. Russo m'apprend des choses sur moi, les plus simples, qui, sans ses livres ne remonteraient pas à ma conscience par ce que pas assez spectaculaires.
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Il y a, il me semble, une condition préalable et indispensable pour pouvoir apprécier pleinement LE DECLIN DE L'EMPIRE WHITING : la temporalité dans laquelle on se situe soi-même en tant que lecteur. Car on peut dire, sans trop forcer le trait, que pendant pratiquement trois quarts de ce livre de 600 et quelques pages, il ne se passe pas grand-chose ! Richard Russo semble illustrer ici à merveille ce qu'un de ses confrères anglo-saxon, Graham Swift, avait si bien exprimé en ces termes : «La réalité est non-événementielle, elle est vacance, elle est platitude. La réalité c'est que rien n'arrive».
La question serait donc : sommes-nous prêts à nous laisser immerger dans cette « platitude » que constitue la vie à Empire Falls et, en tant que lecteurs, à accepter de ressentir parfois nous-mêmes ce que les habitants de cette petite ville déclinante de la Nouvelle Angleterre éprouvent face à cette existence «plate», à cette réalité «non-événementielle»? Je ne pense pas que les lecteurs amateurs d'émotions fortes et de récits à rebondissements pourraient véritablement y trouver leur compte. Personnellement, en tout cas, je ne leur suggérerais pas cette lecture...
LE DECLIN DE L'EMPIRE WHITING est, dans un sens plus large, un roman qui me paraît se situer esthétiquement à contre-courant du «présentisme» qui triomphe en ce moment dans nos sociétés développées et qui, d'un point de vue littéraire aussi, séduirait apparemment un nombre croissant de lecteurs, à une époque donc où tout doit aller vite, où il faut pouvoir tenir en haleine une concentration devenue «à court terme», innover sans relâche, et où notre capacité d'attention au détail et à l'infra-réel peut être très rapidement mise à l'épreuve.
Dans ce roman, l'observation détaillée est un élément essentiel au récit. On n'a que ça d'ailleurs à faire à Empire Falls : scruter les infimes altérations du train quotidien. Les moindres pensées, mots et gestes, même les plus courants sont disséqués, leur genèse probable et leurs variantes possibles sont considérées, leur impact sur l'entourage constamment évalué. Car ici le temps s'est en quelque sorte figé, et les perspectives d'avenir sévèrement rétrécies. Inféodée à la famille et à l'empire industriel des Whiting, ce dernier ayant été touché irrémédiablement par la mondialisation et par les délocalisations, cette petite ville provinciale du Maine, comme tant d'autres petites villes américaines à l'aube des années 2000, aura laissé une très grande majorité de ses habitants sur le carreau. On ne se révolte pas pour autant. Une stricte hiérarchie sociale continue à être scrupuleusement respectée. Les moyens en moins, la comédie sociale à l'américaine se joue toujours à guichets fermés : the winner takes it all !
D'une écriture fluide et élégante, somme toute assez «classique », Richard Russo réalise l'exploit de dresser sur trois quarts de son récit, avec une finesse d'observation absolument époustouflante, une galerie de portraits de «losers», anti-héros évoluant dans un quotidien d'une banalité absolue, pourtant souvent drôles et refusant malgré tout de céder à la tentation de la victimisation. Il les rend proches, humainement palpables, si bien que, alors qu'«at least» quand il se passe véritablement quelque chose dans le récit, voire beaucoup des choses, et qu'il y a enfin des actions, des rebondissements, intenses et surprenants...comment dire, j'ai eu, personnellement (comme certains des personnages du livre d'ailleurs !), le sentiment que tout cela était arrivé trop vite, que c'était irréel ou plutôt, depuis mon angle à moi de lecteur, « moins crédible »...
Oui, bien sûr, je comprends l'auteur: pour qu'il y ait véritablement une «histoire», il faut de vraies actions, des événements importants, des révélations, des catastrophes...Ceux-ci sont en même temps strictement nécessaires pour pouvoir clore convenablement un récit : une fois passés le traumatisme et la douleur, c'est ce qui permet par ailleurs de tourner la (dernière) page, de réparer ce qu'il faut réparer et de s'ouvrir enfin à autre chose..
Oui, certainement, mais pour tout vous dire, moi j'ai préféré dans ce livre le non-événementiel à l'événementiel.
Et je continue encore à réfléchir sur ces mots riches d'enseignement d'un de ses personnages :
«Ce n'est pas parce que les choses arrivent progressivement qu'on est prêts à les vivre. Quand ça urge, l'esprit s'attend à toutes sortes de mouvements brusques, et on sait que la vitesse est un atout. La « lenteur » qui fonctionne sur un mode totalement différent, donne à tort l'impression d'avoir le temps de se préparer, ce qui occulte une réalité fondamentale, à savoir que même si les choses peuvent sembler particulièrement lentes, on sera toujours plus lent soi-même».

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