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Critique de Aurobindo


Le véritable héros de ce livre est le père du narrateur.

A 13 ans, Ned devra vivre avec celui qui a refusé de divorcer d'avec sa mère et vit une vie d'anarchiste et d'anarchie, dans une petite ville paumée où ne s'est pas arrêté le boom économique.

La mère a bien tiré au pistolet une fois sur Sam Hall, le père, pétant le pare-brise et un pneu d'une grosse voiture qui a de l'allure, même déglinguée et vieille.

Mais l'affaire est sans suite, pas de psys ou de flics. On est aux USA aux années 50, et pas en France, et on a le droit encore de péter un câble sans que toutes les institutions bien-pensantes s'en émeuvent et vous broient.

Y a encore un peu de liberté chez le petit monde que décrit Russo.

Pourtant la mère est fragile, connaîtra la dépression, et finira par ne plus pouvoir assumer la garde du gamin, dès lors confié au père.

C'est-à-dire au mieux livré à lui-même, mais le plus souvent suivant le paternel dans des histoires abracadabrantesques.

C'est un festival ce père, travailleur mais éternel bringueur et anar. Entre deux bières et deux whiskys, entouré de personnages tous plus ou moins fantasques et attendrissants.

J'en dis pas plus.

Russo a l'art de vous faire aimer ses personnages, les petits, les piliers de bar, on dirait l'Amérique profonde, les exploités du système, les laissés-pour-compte. le fils grandit et finit par adorer son père.

J'en écoute Elvis, depuis.
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