Tout comme dans
quatre saisons à Mohawk, on prend les mêmes ingrédients et on se refait la recette . Une petite ville industrielle des États-Unis en pleine déconfiture économique, un sexagénaire, Sully, le coeur sur la main et qui se débat avec ses fantômes et ses remords . Tout se passe ,la plupart du temps, dans un bar où tout le monde « picole » avec méthode.
Même si l'auteur que j'admire est brillant , il n'empêche que 780 pages c'est long voir même beaucoup trop long. le texte est essentiellement composé de dialogues portés par de multiples personnages ce qui ne rend pas la lecture de ce pavé très facile. On trouve tout ceci sympathique mais sans éprouver la moindre émotion au contact des personnages.
Richard Russo reste un auteur brillant mais certains de ses sujets sont tellement récurrents que pour trois ou quatre de ses livres on a le sentiment d'un copié-collé fatiguant.