Avis de Grybouille (Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book) :
Pour ouvrir cette chronique, j'ai envie de reprendre une phrase de ce roman, dite par Alexandre, un enfant, l'ami de Léonard : « Tu as bien raconté, prends une bille. »
Pascal RUTER nous livre un roman plein de Tendresse et d'Amour entre un grand-père et son petit-fils.
Le livre commence par un coup de tonnerre, Napoléon a 85 ans et ce matin il décide, d'un commun accord avec lui-même, de divorcer… « Je veux refaire ma vie, avait-il dit au juge chargé de l'affaire. »
Joséphine, son épouse est en pleurs, mais ne peut que se plier à sa volonté : « Enfin…, si c'est son idée, à ce chameau. »
Autour d'elle, pour l'accompagner à la gare de Lyon chercher un train qui va la ramener là où elle est née, près d'Aix-en-Provence, la famille Bonheur est au grand complet.
La famille,
Napoléon, le grand-père, dit « l'empereur », ex-boxeur, ex-taxiteur, ex-champion de bowling ;
Samuel, le père, employé dans une banque, surnommé « couille molle » par Napoléon son père ;
Eléa, la mère, une artiste, dessinatrice qui vit dans son monde, pleine de vie et de joie ;
Le petit bonheur, Léonard, surnommé « Coco », 10 ans, est né un soir d'orage, ses premiers cris n'avaient pas dissipé les ténèbres ;
Et le dernier arrivé « Point à la ligne », le chien adopté par Napoléon, le seul chien à faire le mort lorsqu'il entend une voiture à proximité…
Une petite pensée pour Irène qui va croiser Napoléon. Pourtant c'est une professionnelle « …J'isole, j'enveloppe et j'étouffe… »
Mais qu'est-ce que c'est que ce grand-père remonté comme un ressort qui veut faire « le grand coup » ?
Plusieurs intrigues se mêlent,
· Napoléon va-t-il retrouver sa Joséphine ?
· Qui est Alexandre Rawcziik, avec deux « i », l'ami de Léonard ?
· Quel secret lie Rocky, maintenant disparu et Napoléon, tous deux boxeurs dans leur jeunesse, tous deux rivaux et pourtant si proches ?
Des petits clins d'oeil,
le langage qui régit les échanges entre Napoléon et Léonard, l'espéranto, encore plus de connivence entre eux…
Dans sa fièvre de faire peau neuve, Napoléon impose une partie bricolage dans la maison : « Les travaux nous attendaient, les pinceaux nous tendaient leurs poils et les rouleaux ne demandaient qu'à rouler. » dit Léonard.
Samuel, regardant ses parents dormir : « C'est marrant… endormis ils paraissent drôlement inoffensifs. Mais alors, dés qu'ils ouvrent un oeil, quelle corrida ! »
En conclusion,
Un « chouette » roman, un coup de coeur du p'tit Duc, un fait d'actualité traité avec un immense respect, une humanité touchante et un grand courage car « Tout ce qui est fragile est beau ».
Euh, juste une question, qui a récupéré « Born to win » ?
Vous le saurez ou pas en lisant cette merveille de
Pascal RUTER.
@ Bientôt chers (es) lecteurs (trices),
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