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Dragon Blood tome 1 sur 3

Nicolas Planchais (Autre) Hardigan (Autre)
EAN : 978B08RDZ9TSV
Hardigan (07/01/2021)
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3.99/5   103 notes
Résumé :
À travers les vastes territoires contrôlés par le Syndicat du Négoce d’Archefer, rien n’est plus prisé que le sang des dracs. Ponctionné à même leurs veines, il est distillé en élixirs capables d’accorder d’incommensurables pouvoirs aux rares hommes et femmes connus sous le nom de Sang-bénis.
Mais une menace croissante pèse sur le Syndicat : les lignées de dracs s’affaiblissent peu à peu. S’ils viennent à s’éteindre, la guerre qui couve avec l’Empire corvanti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Les vaches, vous connaissez ? Evidemment ! Quelle question idiote ! Bon ! Remplacez maintenant les vaches par des dragons, pardon, des « dracs ». Les vaches sont là pour la traite. Les dracs en quelque sorte également, sauf qu'au lieu de les traire, on prélève leur sang qui a des vertus exceptionnelles pour ceux qui sont des « Sang-bénis ». Eh, oui ! Tout le monde ne saurait en profiter. Il est même mortel pour tout autre personne !
Mais l'usage de ce sang, divisé en différentes catégories selon de type de « dragon », n'est pas limité au seul usage des « Sang-bénis ». Il sert aussi de carburant pour les vaisseaux !
Petit problème : les dracs en captivité ne sont pas au mieux de leur forme. Côté reproduction, ce n'est pas top ! Il faut sans cesse partir capturer de nouveaux dracs ou se rendre dans un continent fraîchement colonisé, deux cents ans, pour prélever du sang et le ramener… C'est que cela devient une denrée rare, le drac ! Et qui c'est qui profite de ce fabuleux commerce ? le peuple ? Mais non ! C'est juste pour le plus grand profit des compagnies, et donc de leurs actionnaires. Et la démocratie dans tout ça ? … La quoi ?

Critique :

J'ai vraiment dû louper beaucoup de choses dans cette histoire que j'ai trouvée très pénible à lire. La première cause ? J'attendais un ou des personnages avec une forte personnalité… et j'ai eu l'impression d'avoir affaire à des moules. Ce sont parfois les personnages « secondaires » qui l'emportent en fin de compte, tels que l'oncle de Clay ! Clay en lui-même quel est son intérêt ? En quoi, ce super voleur joue-t-il un rôle de premier plan ? Il faut attendre la fin du récit pour qu'il devienne enfin quelque chose, mais vous ne le saurez que si vous êtes prêts à ingurgiter le second tome ! Moi, j'ai décidé de passer mon tour…
Un autre aspect très déroutant, c'est d'avoir de nombreux « peuples » sans vraiment saisir tous les antagonismes qu'il y a entre eux. Il y a clairement du racisme à l'égard des « colonisés » aux yeux bridés, mais encore ?
Mais le plus difficile à digérer, c'est l'objet final de ce bouquin. Une quête ? de quoi ? D'un sang de dragon argenté qui procurerait des supers supers pouvoirs ? Un oeuf de dragon ? Des rivalités politiques ? Une révolte des dragons qui en ont marre d'être chassés et qui se rebellent ? Une guerre ouverte entre deux puissances rivales ?
Il y a une telle confusion que j'ai l'impression que le cuisinier a mis tellement d'ingrédients dans son soufflé, un peu au hasard, que celui-ci est retombé et n'a donné lieu qu'à un plat en carton-pâte sans une réelle saveur.
Sommes-nous dans une caricature d'un libéralisme libertaire où les grandes compagnies se sont arrogées tous les pouvoirs, les états ayant disparu, à l'exception d'un empire totalitaire ? La thématique me paraissait très intéressante, mais cela sert juste de cadre sans une réelle exploitation d'une quelconque opposition. A part les Corventins qui s'obstinent à conserver leur système de gouvernement « d'un autre âge », les compagnies font la pluie et le beau temps et imposent toutes les lois.
J'adore le steampunk pour son côté technique et je me retrouve dans la magie et les supers pouvoirs obtenus par des drogues issues des sangs des dragons et qui confèrent des forces inouïes à quelques individus, seuls aptes à en profiter. Je déteste la magie comme solution aux problèmes. C'est ce qui me désole dans cet ouvrage. Ce mélange magie-steampunk, je ne le digère pas !

Pourtant, l'auteur, Anthony Ryan, est un magnifique conteur. Ses scènes de batailles sont si bien décrites que le lecteur peut les vivre « en direct ».
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Les aventures de James Bond (en robe), de Jack Aubrey (sur un Ironclad) et d'Allan Quatermain (chez les Mayas)

Cette Gaslamp Fantasy (= esthétique victorienne et gadgets rétrofuturistes dans un monde imaginaire où la magie et les créatures fantastiques existent) propose un recyclage assez bluffant de certains codes du… Cyberpunk (les Firmes dominent le monde, et emploient des groupes « d'Indépendants » pour les basses besognes) dans une ambiance qui se balade entre « James Bond à Downton Abbey », « Allan Quatermain chez les Mayas » et « Jack Aubrey / Horatio Hornblower / Honor Harrington sur un navire à roues à aubes de la Guerre de Sécession ». le mélange, bien que relativement improbable, fonctionne à merveille, et l'univers se révèle très solide. Un point capital est que la magie est liée au sang de dragon, une créature qui est exploitée comme du bétail mais qui va faire un retour explosif sur le devant de la scène. Les personnages, principaux comme secondaires, sont (légèrement) perfectibles, mais certains se révèlent vraiment très sympathiques. Une large place est laissée aux batailles terrestres et navales, et les six-coups et autres fusils aboient souvent au sein de la jungle de ce continent tropical. Car oui, c'est aussi de Colonial Fantasy dont il s'agit, ce qui entraîne l'exploitation de thématiques bien plus solides que dans la Fantasy lambda.

Bref, ce mélange des genres et cette ambiance très sud-américaine (donc : non-européenne), avec armes à feu (donc : technologie post-médiévale), cités perdues, magie et dragons, ainsi que la profondeur des thématiques abordées, font que ce roman se place aux avant-postes d'un certain renouvellement de la Fantasy, jusqu'ici lourdement empêtrée dans le sectarisme de certains lecteurs et l'immobilisme d'une partie des auteurs ou des éditeurs. Si vous avez apprécié le courant Flintlock Fantasy (= Napoléonienne, à mousquets), cette trilogie (bientôt en quatre volumes…) vous en offre une évolution en repoussant encore plus loin le curseur scientifique et l'époque dont elle s'est inspirée.

Ce qui précède n'est qu'un maigre résumé de la logorrhée que j'appelle une critique complète , que je vous invite cordialement à consulter sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Après avoir adoré la précédente trilogie d'Anthony Ryan, j'avais très envie de me plonger dans Dragon Blood, qui dès le début m'a fait retrouver avec plaisir le style précis et dynamique de l'auteur.

J'ai beaucoup aimé l'univers de ce roman, qui m'a paru fouillé et original. Il me faisait tantôt me sentir dans un roman de fantasy pur, tantôt dans un western et tantôt dans un roman d'aventure. On a un mélange entre des capacités surnaturelles et anciennes conférées par le sang des dragons, et des technologies industrielles telles que les armes à feu ou les bateaux à moteur.

Comme c'était déjà le cas dans Blood song, on suit plusieurs groupes de personnages assez éloignés les uns des autres, qui ont chacun leurs objectifs et leurs obstacles. On se rend rapidement compte de la profondeur de l'intrigue, avec à la fois un contexte politique important (géré par le personnage de Lizanne), des conflits militaires entre nations et entre peuples différents (que l'on découvre à travers Hilemore) et un gros contexte historique et mythologique, avec d'anciens secrets et rites au sujet des dracs (mis au jour par Clay).

Les intrigues les plus intéressantes à suivre jusqu'ici sont certainement celles de Lizanne et de Clay, que j'ai par ailleurs trouvé très sympathiques. L'arc d'Hilemore reste assez en retrait du reste et, pendant une bonne partie du livre, on ne comprend pas trop le lien avec les autres ni pourquoi il est important de suivre son parcours. Mais j'imagine qu'il prendra plus d'importance par la suite, et c'est aussi l'une des choses qui m'ont beaucoup plu dans ce roman : Il m'a donné l'impression d'être une sorte d'origin story de tous ces personnages qui, à la fin de ce premier tome, sont arrivés à un tournant décisif qui va tout changer pour eux. C'est surtout vrai pour Clay, qui a un parcours vraiment fascinant, de simple voleur de bas fonds à... tout autre chose ! Une évolution que l'on voit prendre forme petit à petit mais qui s'opère véritablement dans les derniers chapitres, faisant accéder ce personnage qui, jusqu'ici, restait assez paumé, ignorant et incompétent quant à tout ce qui arrivait autour de lui, au rang de véritable héros et pièce maîtresse de l'histoire.

L'intrigue semble, au premier abord, assez classique, mais nous n'en sommes en réalité qu'aux prémices et, connaissant Anthony Ryan, j'ai bon espoir de voir évoluer cela vers quelque chose de plus complexe que ce à quoi on pourrait s'attendre.

On a droit à notre lot de batailles épiques, et si dans Blood song elles avaient lieu sur les champs de bataille, dans Dragon Blood elles sont navales, quand elles n'opposent pas des humains à des dragons.

Etant assez fascinée par les dragons, j'avoue que j'ai eu un peu de mal avec la manière dont ils sont traités dans ce roman, comme du bétail qu'on exploite. Certaines scènes faisaient mal au coeur, d'autant qu'aucun personnage ne remet jamais véritablement en cause cette manière cruelle de procéder. Je ne peux qu'espérer que cette partie de l'intrigue évoluera elle aussi !

Pour résumer : un très bon premier tome pour moi, qui mélange les genres, présente un univers fouillé et une palette de personnages différents mais complémentaires. La grande force de ce roman réside dans sa construction, et cette sensation qu'on a de voir les personnages se diriger vers un point déterminant de leur existence, qui va les changer à jamais. Les personnages que nous retrouverons dans le tome 2 ne serons plus tout à fait les mêmes que dans le 1. Ce qu'ils ont vécu les a changés et ils ont désormais des objectifs tout autres. Ils sont comme sortis de leur cocon pour prendre peu à peu la forme des héros épiques comme Anthony Ryan en a le secret.
J'ai terminé ce tome en ayant envie de rester dans cet univers, et je me suis aperçue que je m'étais vraiment attachée à ces personnages, mine de rien. J'ai hâte de pouvoir me plonger dans le tome 2 !
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Oulala, une chronique qui ne va pas être facile à faire. Cette lecture a été difficile, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre. Finalement il n'y a vraiment que la toute fin qui m'a plu et qui m'a redonné espoir. du coup je suis quand même contente d'avoir persévéré mais on ne peux pas dire que ça ai été une bonne lecture.

Si il y a un point qui est bien fait dans ce livre, c'est l'univers. On est dans de la Flintlock Fantasy, en gros de la fantasy dans un monde qui correspond à peu près à la révolution industrielle, donc avec de la technologie de type moteurs, armes à feu, chemin de fer ...
Et c'est vraiment réussi, on a ce coté industriel qui peut utiliser aussi l'énergie des dragons pour fonctionner. du coup c'est vrai que ça donne bien un coté sense of wonder dans notre découverte du monde et de ses possibilités. D'autant plus qu'il est vraiment riche, aussi bien dans le coté technologique que archéologique vu que l'intrigue joue beaucoup la dessus. Et la dessus rien à dire, il est vraiment réussi.

Le seul défaut est que dans la version numérique il manquait vraiment une carte du monde lisible. J'avoue que j'étais vraiment perdue à certains moments et j'ai du aller chercher sur internet pour la trouver au bout d'un moment parce que c'est important pour s'y retrouver car il n'y a quasiment pas d'explications dans le texte sur les différentes puissances en jeu, tout doit plus ou moins se deviner au fur et à mesure. Et donc sans la carte c'était un peu trop flou pour mon gout.

Au niveau de l'intrigue nous suivons assez rapide 3 groupes de personnages embarqués dans différentes quêtes et missions.
Mon souci avec ce livre venait sans doute de ce niveau la. En fait je n'ai pas du tout réussi à m'attacher aux personnages. Entre le voleur tête à claque et sa relation prise de tête avec son oncle, l'espionne froide, et le militaire plat et sans intérêt, je n'étais pas gâtée. Pas un pour rattraper l'autre. J'étais vraiment indifférente à tout ce qui pouvait leur arriver.
Je pensais que ça allait s'arranger sur la longueur, que j'arriverais à les apprécier mais non, ça n'a pas fonctionné, ils ne m'étaient pas plus sympathiques à la fin qu'au début.

J'avoue que je n'ai pas compris du tout la partie avec Hilemore. Pour moi elle était franchement inutile. le personnage ne sert strictement à rien en fait durant tout ce livre, en dehors de la toute dernière page qui l'intègre dans le reste de l'intrigue. En gros tout ce qui lui arrive aurait très bien pu être résumé rapidement dans le tome suivant sans qu'on ai besoin d'y passer des centaines de pages dans celui ci. D'autant plus que c'est vraiment le personnage que j'ai le moins aimé de tous, intérêt zéro. du coup j'avoue que j'ai vraiment pensé à zapper tout les passages le concernant tellement ça m'ennuyait !

Quand à l'intrigue elle ne m'a pas non plus particulièrement impressionnée. En fait j'avais deviné la fin avant même qu'on n'en arrive à la moitié. Bon pas forcement tous les détails et retournements de situations mais la ou allait l'intrigue. du coup niveau surprise on était au niveau zéro à peu près, ça n'a pas du tout aidé.
Le seul moment qui est devenu intéressant a été les 100 dernières pages. Parce qu'on était enfin arrivé au passage dont je me doutais et donc le livre partait vers des chemins qui n'étaient pas aussi évidents que tout le reste du livre. Et c'est ça qui a vraiment sauvé le livre pour moi.
Je n'étais pas non plus totalement dedans à la fin, mais j'avais retrouvé de l'intérêt pour ce qui allait se passer, ce qui était déjà bien mieux qu'avant.

Au final une lecture vraiment très mitigée. Je me suis ennuyée et je n'ai pas réussi à apprécier les personnages du coup je n'étais vraiment pas dans le livre. Les cent dernières pages ont relevé le niveau ce qui fait que ce n'était pas non plus une lecture totalement ratée mais on n'est pas passé bien loin. On peut vraiment dire que je suis passé à coté.
Je ne sais pas encore si je lirais la suite ou pas, mais si je le fais j'attendrais surement la sortie en poche, n'ayant pas vraiment envie de payer le prix fort une lecture que je ne suis pas sure d'aimer.

14.5/20
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Ce roman peut se classer à la fois en Gunpowder Fantasy (armes à feu...) et en Gaslamp Fantasy (ambiance victorienne). le récit se déroule dans un monde partagé entre un empire inspiré du Saint-Empire et une confédération de syndicats indépendants (l'Angleterre ?), le tout avec une technologie du 19ème siècle.
Les dragons sont chassés impitoyablement car leur sang confère des pouvoirs à une frange de la population : les Sang-bénis. Il existe cinq types de dragon qui conférent des capacités spécifiques. Cette chasse aux dragons, qui deviennent de plus en plus rare, permet une critique de la société de consommation et de son impact environnemental.
Le world-building est très original et montre que la Fantasy peut se renouveler.
Le magic-building est solide : les pouvoirs sont intéressants mais limités car ils dépendent de la quantité de sang à la disposition du Sang-béni. Il arrive donc très souvent que nos personnages soient à court de produit.
Le récit adopte le point de vue de trois personnages : une espionne, un bandit qui se retrouve engagé de force dans une expédition dangereuse et un capitaine de marine. Cela permet à l'auteur d'alterner entre aventure, mission d'espionnage et récit de batailles navales.
Bémol de taille : c'est long ! J'ai eu du mal à le terminer car l'histoire tourne un peu en rond. C'est dommage car je ne suis pas certain de continuer pour cette raison.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Cette flotte comporte dix brûle-sangs, commença Trumane, l'Opportunité s'imposant de loin comme le plus rapide d'entre tous. Si nous plaçons la défense du Détroit au premier rang de nos objectifs, alors je suggère de les réunir en flotille d'assaut et de les dépêcher en avant-garde du corps de bataille.
- Une tactique audacieuse, assurément. [...] Vous, là, tonna-t-il enfin. (Hilemore réprima un sursaut en voyant les yeux de l'amiral converger sur lui.) Hilemore, n'est-ce pas ? Je vous ai épinglé une médaille après cette pagaille dalcienne, l'année dernière.
- Oui, amiral, répondit Hilemore en se mettant au garde-à-vous.
- J'ai servi sous les ordres de votre grand-père, vous savez, reprit l'amiral tout en vrillant à nouveau son regard sur Trumane. Jack Racksmith, dit la Terreur des mers... Le plus grand navarque de l'histoire du Protectorat. A votre avis, qu'aurait-il pensé de l'intrépide stratagème de votre supérieur ?
Hilemore fut tenté de s'en tenir à une réponse aussi courte qu'évasive, mais comme toujours, l'appel du devoir lui imposa la franchise :
- Mon grand-père n'évoquait que rarement ses exploits, amiral. Un jour, néanmoins, je lui ai demandé quelle tactique il avait employée à la bataille de la baie d'Espar, que beaucoup considèrent comme sa plus grande victoire. Il s'est contenté de me répondre : "Aux chiottes la tactique, mon petit. Personne ne peut se payer le luxe de réfléchir quand les canons se mettent à chanter." (Il regarda l'amiral droit dans les yeux.) En résumé, amiral, je pense qu'il aurait applaudi la suggestion du capitaine.
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J'ai traversé de nombreuses guerres, Lizanne. Avec le temps, vous comprendrez qu'elles ont tendance à éclater aussi rapidement qu'elles se dissipent, à la manière d'un orage non saisonnier. Le commerce, en revanche, se soucie peu du temps qu'il fait.
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- J'ai survécu à la révolution, à la guerre et à plus d'une décennie sur ce continent, déclara le burgrave d'une voix songeuse. Mais par tous les spectres des cent empereurs, je crois que la paternité aura ma peau.
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Elle s'empara alors de l'Araignée dans son sac à main, l'enfila sur son bras et tira le Murmure de l'étui passé à sa cuisse. Il lui arrivait, dans ses rares moments de désœuvrement, de se demander comment les femmes ordinaires pouvaient bien vaquer à leurs occupations malgré ces dessous ridicules que leur imposait cette époque prétendument moderne.
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Il n'est de plus grande épreuve que de se soumettre à la volonté des imbéciles.
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Réchappée d'une mort certaine, la reine Lyrna est déterminée à reconquérir l'indépendance du Royaume Unifié. Elle doit faire appel à des forces qui naguère encore lui répugnaient : les êtres dotés des étranges facultés de la Ténèbre. Et l'issue du conflit repose sur Vaelin al Sorna, désormais Seigneur de Guerre. Mais la voie vers la victoire est semée d'embûches, surtout lorsque la voix du sang, le pouvoir qui faisait de lui le plus grand guerrier de son temps, demeure obstinément muette...
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