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EAN : 9782226426284
464 pages
Albin Michel (14/03/2018)
3.97/5   434 notes
Résumé :

Alors que l’Angleterre entre dans la Seconde Guerre mondiale, la professeure de musique Primrose Trente, nouvellement arrivée à Chilbury, encourage les femmes du village à braver le décret du pasteur ordonnant la fermeture de la chorale de l’église en l’absence des hommes, et à continuer de chanter à leur place. La chorale des dames de Chilbury est née !

Elle est constituée d’un petit groupe hétéroclite : une veuve qui tremble pour son fils u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 434 notes
C'est toute tristounette que je tourne la dernière page de ce livre, car j'aurais bien aimé rester en compagnie des habitants de Chilbury...
On est en 1940 , dans un mignon petit village anglais et presque tous les hommes sont partis au front.
Les femmes de ce petit village vont suivre Miss Primrose Trent, petit bout de femme énergique et positive qui a décidé que la chorale de Chilbury allait continuer , même sans les hommes. Sacrilège !
La musique comme thérapie, le rassemblement intergénérationnel comme une résistance à l'envahisseur nazi...
C'est un roman choral qui brille par la multiplicité des points de vue , (pages de journaux intimes ou lettres) sans que jamais nous nous perdions. Et très vite on s ' attache aux personnages , à ces femmes dont les fils sont partis combattre l'ennemi , à ces jeunes gens qui continuent à aimer. Les sentiments sont exacerbés par la guerre, les vrais traits de caractère éclosent : générosité, , courage, solidarité, exemplarité, mais aussi malhonnêteté autoritarisme, égoïsme, violence ...
A mi chemin entre légèreté et gravité, humour et tristesse , ce roman est ADORABLE !

Je remercie chaleureusement les Editions Albin Michel et Babelio , pour leur confiance.
Mais patience ...vous ne pourrez faire connaissance avec ( la si droite ) Mrs Tilling , la malicieuse Kitty (13 ans) , la sexy Venetia, Silvie ( la jeune réfugiée juive ) , la positive Miss Prim , et le mystérieux Alastair que le 01 Mars .
Pas avant ...
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C'est le billet de jeunejane qui m'a donné envie de lire ce roman.
Un groupe de femmes, jeunes et moins jeunes se retrouvent seules et veulent que la chorale survivent au départ des hommes à la guerre.

A travers des courriers et des journaux intimes on rencontre ces femmes qui ont été changées par la seconde guerre mondiale . On entrevoit l'évolution de chacune à travers leurs mots, leurs souvenirs , leurs actions.

C'est un roman très agréable a lire et très bien mené. L'évolution des personnages est incroyable et on s'attache au fils des pages à ces dames.. et on leur espère le meilleurs malgré la perte d 'êtres chers.


J'ai beaucoup apprécié son roman, par son intensité , par l'intelligence de l'auteur a "surfer" sur des sujets graves et plus légers, par son écriture fluide et agréable.

Un beau livre sur la seconde guerre mondiale et un bel hommage a ces femmes qui ont fait vivre le pays quand les hommes étaient au front.
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Début des années 1940 dans le Kent.
Les hommes sont partis à la guerre.
La chorale anciennement formée d'hommes va reprendre sous la direction de Miss Primrose Trent et sera composée de voix féminines du village de Chilbury.
Dans le roman, vont se succéder des lettres et des journaux intimes révélant les petits et les grands secrets des unes et des autres, les amours secrètes, pudiques ou plus charnelles, les malhonnêtetés pour obtenir de l'argent.
Certains moments et répliques vont revêtir un ton léger, humoristique anglais, très fin au niveau des mots.
D'autres instants plus intenses vont vraiment faire partie de la guerre avec des bombardements, des morts proches du village.
Jennifer Ryan nous livre une belle peinture de moeurs. Elle a puisé son inspiration dans les confidences de sa grand-mère et je le crois aisément car elles étaient intarissables nos grands-mères sur le sujet. C'était passionnant d'humanité et de vérités très belles parfois, pas reluisantes à certains moments. Pas les mêmes que dans le roman mais mes historiettes et mes drames recueillis n'avaient rien à envier à ceux-ci.
Jennifer Ryan les a très bien mis en forme avec beaucoup d"humour et de réalisme.
On compare le roman au cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates mais hormis le fait que nous vivions la même guerre et que nous lisions un roman épistolaire, les personnages étaient très différents ainsi que le corps du récit.
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Si vous êtes à la recherche d'un roman historique assez féminin pour survivre à côté de votre ventilateur, je crois que j'ai fait bonne pioche.

C'est un peu « du sang , de la sueur et des larmes » en 1940 à Chilbury, un village anglais non loin de Douvres , avec des personnages forts . On a quelques chipies, des coquettes, un vieil aristocrate tyran domestique qui bat ses gosses, des amours contrariées et des deuils terribles, des histoires de filiations, la peur de l'invasion nazie et des bombardements.

L'intrigue est bien menée et m'a permis de surmonter la forme épistolaire que je n'affectionne pas beaucoup d'habitude. L'époque très corsetée, c'est très anglais, dans des principes qui commencent à se fissurer est bien restituée...mais enfin, il y a des limites. C’est pas le grand vent de liberté . On doit toujours se marier pour faire des bébés et les homosexuels vont toujours en prison ...c'est difficile d'oublier qu'à cette époque-là on a martyrisé Alan Turing, cryptographe de génie et héros de guerre, de façon ignoble .

Pour la deuxième fois depuis le début du 20 eme siècle , les hommes sont à la guerre et les femmes doivent faire tourner l'économie . Elles s'emparent de libertés comme celle de faire vivre la chorale du village sans les hommes. D'abord essentiellement religieux, et classique, le répertoire s'élargit à d'autres styles. C'est un fervent plaidoyer sur les vertus du chant polyphonique sur ceux qui pratiquent cet art, mais aussi pour ceux qui l'écoutent.

Après des litres de thé, et quelques scones , tout s'arrange à Chilbury, sauf la guerre car on laisse nos héros en plan pour le blitz et encore quelques années de rationnement . Bel été à tous !
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En ce 26 mars 1940, la petite commune de Chilbury dans le sud de l'Angleterre, enterre Edmund, l'héritier des Winthrop et son père, le Colonel, est plus attristé par le fait que ses filles ne pourront conserver les biens familiaux - loi sur l'héritage privilégiant les hommes oblige - car Edmund était dépensier et bon à pas grand chose...le dernier espoir repose sur la grossesse de sa femme. La petite communauté de Chilbury n'est pas moins angoissée, car avec la guerre, la chorale, privée de ses voix masculines risque de disparaître. Une situation qui n'impressionne nullement Prim, une professeur de musique venue de Londres pour enseigner à Lichtfield, la ville voisine, qui fédère les habituées de la chorale et prend en charge les répétitions et le choix des chants pour créer La chorale des Dames de Chilbury. C'est dans ce contexte que l'on suit les personnages féminins, chacune développant ses propres espoirs, peurs, angoisses ou ambitions. Entre la correspondance de Venetia, la fille aînée des Winthrop, qui se joue des hommes et qui va être prise à son propre piège, Kitty sa jeune soeur qui tient son journal, naïve et attachante, celui de Mrs Tilling dont le fils est soldat ou Edwina Paltry, sage-femme médisante qui essaye de tirer avantage de cette période mouvementée, c'est la vie de la petite communauté que l'on découvre, une petite communauté en temps de guerre où se dessine des personnalités qui vont se révéler, changer évoluer ou apparaître sous leur vrai jour.

Jennifer Ryan (II) m'a charmée avec La chorale des Dames de Chilbury, qui allie à la fois un contexte historique, de la romance, de l'empathie dans un style très facile...J'ai passé un moment de lecture attachant en compagnie de ces portraits de femmes et je me suis attachée à leur destin.
Un premier coup de coeur, pour ce roman qui est un premier roman très réussi.
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Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Elle m'a raconté qu'elle avait failli mourir de la malaria. Mais que l'idée de la mort ne lui faisait pas peur. Que le fait de se rendre compte qu'on va mourir rend en fait la vie meilleure, car c'est à ce moment-là seulement qu'on décide de vivre la vie qu'on veut vraiment, et non celle que les autres veulent pour nous. Et qu'on décide aussi de profiter de chaque minute.
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" J'aimerais que tu sois toujours là, m'a-t-il dit d'une voix douce. Tu pourrais te détendre, me laisser voir qui tu es vraiment, qui est la vraie Venetia, et non la comédienne qui joue à la friponne sûre d'elle." Il a souri, mais il y avait chez lui un sérieux désarmant à nouveau et une intensité manifeste dans son regard.
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Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que si j'avais autant de fric, je ferais beaucoup mieux et que je saurais égayer la pièce. Ça puait la mort, c’était vieux comme les défunts accrochés aux murs, moisi comme les yeux des cerfs empaillés qui observaient les lieux du haut de leur cloison lambrissée de chêne, couverte d'une couche de poussière et de cendre. Ça m'a rappelé la dernière guerre, la Grande, où tout l'argent du monde ne pouvait vous permettre d'échapper à la mort. Devant elle, nous sommes tous égaux.
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Je resterai ici cet été et sans doute au-delà. La propriétaire de la maison, une certaine Mrs Tilling, infirmière de son état, paraît à redire à tout et à tout le monde, et à moi en particulier. C'est une femme sèche comme un coup de trique avec une provision inépuisable de robes de chambre gris terne.
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J'ai pris la partition. Mrs Quail m'avait préparé " Greensleeves", ce magnifique morceau qui est censé avoir été écrit par Henry VIII. Moi, je suis convaincue qu'il a demandé à quelqu'un de l'aider, parce qu'on ne peut pas être roi et écrire une belle musique en même temps. Surtout quand on est très occupé à décapiter ses épouses .
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