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Critique de Mimeko


En ce 26 mars 1940, la petite commune de Chilbury dans le sud de l'Angleterre, enterre Edmund, l'héritier des Winthrop et son père, le Colonel, est plus attristé par le fait que ses filles ne pourront conserver les biens familiaux - loi sur l'héritage privilégiant les hommes oblige - car Edmund était dépensier et bon à pas grand chose...le dernier espoir repose sur la grossesse de sa femme. La petite communauté de Chilbury n'est pas moins angoissée, car avec la guerre, la chorale, privée de ses voix masculines risque de disparaître. Une situation qui n'impressionne nullement Prim, une professeur de musique venue de Londres pour enseigner à Lichtfield, la ville voisine, qui fédère les habituées de la chorale et prend en charge les répétitions et le choix des chants pour créer La chorale des Dames de Chilbury. C'est dans ce contexte que l'on suit les personnages féminins, chacune développant ses propres espoirs, peurs, angoisses ou ambitions. Entre la correspondance de Venetia, la fille aînée des Winthrop, qui se joue des hommes et qui va être prise à son propre piège, Kitty sa jeune soeur qui tient son journal, naïve et attachante, celui de Mrs Tilling dont le fils est soldat ou Edwina Paltry, sage-femme médisante qui essaye de tirer avantage de cette période mouvementée, c'est la vie de la petite communauté que l'on découvre, une petite communauté en temps de guerre où se dessine des personnalités qui vont se révéler, changer évoluer ou apparaître sous leur vrai jour.

Jennifer Ryan (II) m'a charmée avec La chorale des Dames de Chilbury, qui allie à la fois un contexte historique, de la romance, de l'empathie dans un style très facile...J'ai passé un moment de lecture attachant en compagnie de ces portraits de femmes et je me suis attachée à leur destin.
Un premier coup de coeur, pour ce roman qui est un premier roman très réussi.
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