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Citations sur Il canzoniere (13)

Da quando la mia bocca è quasi muta
amo le vite che quasi non parlano.
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Epigrafe
Parlavo vivo a un popolo di morti.
Morto alloro rifiuto e chiedo oblio.
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Étoile

Étoile qui un jour m’a vu naître
- tu passais dans le ciel quand j’apparus la première fois-
du bien en échange, que moi nu et sans défense,
j’ai su tirer de tant de mal, je te prie de m’accorder
dans un éclair de volonté de basculer vers l’autre rive ;
s’efface chaque ligne, se tait l’injustice,
plus ne pèse l’abandon,
hors de ton orbite m’échapper
O toi qui dans le ciel passait funeste
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Cendres

Cendres
de si mortes choses, de maux perdus,
de contacts ineffables, de muets
soupirs;

flammes vives
vous me basculez dans ce moment où
d’anxiété en anxiété je m’approche
du seuil du sommeil
et dans le sommeil
avec ces liens passionnés et tendres,
de l’enfant à sa mère, à vous, cendres,
je me fonds.

L’angoisse
m’attend au passage, je la désarme. Comme
un bienheureux la voie du paradis
je monte un escalier, je m’arrête à une porte
où je sonnais en d’autres temps. Le temps
il a cédé d’un coup.

Je me sens,
avec les vêtements et l’âme d’alors,
dans une foudroyante lumière ; au cœur
ne se résout pas une joie vertigineuse
comme la fin.
Mais je ne crie pas.
Muet
je pars pour l’immense empire des ombres.
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Après la tristesse

Ce pain a la saveur d’un souvenir,
mangé dans cette taverne des pauvres,
Lorsque est abandonné et l’espace et le port.

Et j’aime l’amertume de la bière,
asseyez-vous maintenant à mi-chemin,
vous assombries dans le visage de la montagne et du phare.

Mon âme qui sa peine a gagné,
avec des yeux nouveaux dans le soir ’ancien,
ressemble à un pilote avec sa femme enceinte.

et un navire fait de très vieux bois
scintille au soleil, et la cheminée
longue comme deux arbres, est une imagination
de l’enfant, que j’étais il y a vingt ans.

Et qui me dirait ma vie
si belle, avec tant de tristesse douce,
et tant de bonheur enfermés en elle!
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L’insomnie d’une nuit d’été

Sous les étoiles,
je me suis étendu
par une de ces nuits de sombre insomnie
qui font joie sur le sacré
Mon oreiller était une pierre.

Il est assis là dans le coin, le chien.
Il est assis immobile et regarde encore
toujours un peu plus loin.
On dirait qu’il pense,
On dirait qu’il est digne d’un rituel,
et que passent dans son corps
les silences
de l’infini.
Sous un ciel si bleu,
par une nuit aussi étoilée que celle-ci,
Jacob a rêvé de dresser une échelle
entre les anges des cieux, et son oreiller,
qui était une pierre.
Dans les innombrables enfants d’étoiles
était sa progéniture à venir;
dans ce pays où il avait fui la colère
du redoutable Esaü,
un empire, à jamais inébranlable lourd de richesse
pour ses enfants;

Le rêve et le cauchemar étaient le Seigneur
qui avait combattu avec lui.
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Les amis morts

Les amis morts
Les amis morts revivent en toi,
et dans les saisons mortes. Que tu existes
est un prodige. Mais un autre le surpasse :
en toi je retrouve un temps qui a été le mien.

Je tourne autour d’un pays qui n’est plus,
immémorial, enseveli
par ma volonté de vivre. Voici
le bien ou le mal,
ne le sais, que tu m’as fait.
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J’aimai

J’aimai les mots les plus banals
que nul n’osait plus prononcer.
La rime « amore-fiore » m’enchanta, elle la plus
vieille et la plus difficile au monde.

J’aimai la vérité qui se trouve au fond,
presque un rêve oublié, que la douleur
redécouvre amie. Avec la peur au cœur
on s’en approche, on ne l’abandonne plus.

Je t’aime toi qui m’écoutes et toi ma bonne
carte qui m’est restée à la fin de mon jeu.
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La chèvre

J’ai parlé à une chèvre
seule elle était dans le pré, attachée elle était.
Rassasiée d’herbe. Toute mouillée
par la pluie, elle bêlait.

Ce bêlement monotone était écho fraternel
à ma douleur. Et je répondis, d’abord
pour plaisanter, et puis parce que la douleur est toujours la même,
avec une seule voix qui jamais ne change.
Cette voix je pouvais l’entendre
dans les gémissements de cette chèvre solitaire.

En une chèvre au visage sémite
on pouvait entendre les plaintes
de tout autre mal,
de toute autre vie.
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Nuit d’été Dans cette chambre tout à côté j’écoute les voix tant aimées
là dans le lit où je vais inviter le sommeil.
Par la fenêtre ouverte une lumière brille,
lointaine, en haut de la colline, ou qui sait où.

Ici je te serre contre mon cœur, mon amour,
maintenant mort pour moi depuis des années infinies.
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