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Critique de jeunejane


Julia , en 2013, à Paris se trouve en pleine déception professionnelle car elle a été évincée d'une émission télévisée avec comme thème la pâtisserie.
Elle vient aussi de perdre sa mère d'un cancer. Ses parents sont divorcés et sa mère, dans une lettre, l'encourage à revoir son père, ancien vétérinaire en Touraine à Cressigny.
Elle part vers son village, revoit sa tante Méline, son père, sa grand-mère Suzette et son ancien amoureux, Ben. Les liens se retissent.
Elle entre dans le passé des personnages de sa famille et va se reconstruire peu à peu.
La période qui m'a le plus passionnée, c'est après 1918, dans un quartier de Paris appelé " la zone". Un quartier de baraquements où les blessés de la guerre ont été oubliés avec leurs misères et leurs souffrances, avec leur pauvreté.
- Eugénie, l'arrière grand-mère de Julia entre comme domestique dans une maison de riches bourgeois. Elle se lie d'amitié avec leur fille. Elle fait la connaissance de Marcel, un boulanger qui travaille comme ouvrier et ensemble, ils vont ouvrir une pâtisserie au pied de Montmartre. C'est une époque passionnante dans le livre.
- Suzette, la grand-mère de Julia a 90 ans , vit dans une maison de repos et veille sur l'avenir de ses deux petits-enfants, Julia et Alex qui montrent comme ses parents des talents de pâtissiers. La période la plus longue, trop longue à mon goût a été celle de la jeunesse de Suzette, de la deuxième guerre mondiale, de ses amours. Question de sympathie ou de longueur du roman.
- Finalement, Julia retrouve son père, Ben, son ancien amoureux envers qui elle n'éprouve plus de rancune.
Comme d'habitude, je rouspète sur le prologue car il faut attendre l'extrême fin pour savoir qui était Thomas.
J'ai pu de nouveau admirer l'imagination de Clarisse Sabard dans la première partie, sa très belle écriture.
D'accord, elle en fait un peu trop dans les scènes romantiques mielleuses, surtout entre Suzette et son amoureux rencontré juste avant 1940.
Je l'appréciais plus quand elle nous sortait des livres moins fournis comme " Ceux qui voulaient voir la mer" ou " Les lettres de Rose".
Le titre "À la lumière de nos jours" est très bien choisi car dans ce roman, chaque jour, chaque période apporte sa part de lumière.
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