Zoé, 30 ans, vit à Nice, en recherche d'un autre emploi car sa boutique de vêtements n'est pas rentable.
Elle apprend que ses parents ont été victimes d'un accident de la route. Un automobiliste les a fauchés alors qu'ils circulaient en moto. le père de Zoé est mort sur le coup et sa maman aura juste le temps de lui révéler que son père n'est pas son père biologique. Elle apprend aussi que sa mère, Juliette, vient de Bretagne, un endroit près de la plage de la mariée où circule une légende lugubre.
Zoé quitte ses amis pour rejoindre la Bretagne où elle est engagée par une tenancière de cupcakerie très accueillante.
Le point fort du roman se situe dans la chaleur des relations humaines.
Heureusement, car on découvrira quand même un ancien meurtre, et une recherche pas très facile du père de Zoé.
j'ai beaucoup apprécié l'ambiance du roman, les expressions bretonnes, les pensées en italiques pleines d'humour de Zoé, la qualité de l'écriture.
J'aurais cependant préféré que l'auteure ne nous balade pas pendant autant de pages car après la moitié du livre, les évènements traînent un peu. On voudrait en savoir plus et plus vite. C'est que je suis une lectrice curieuse qui aime le mouvement et à ce moment, il en manquait.
Challenge pavés 2018
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Un bon petit roman d'été, une bonne intrigue. On se laisse séduire par les personnages. Parfois un peu cliché, on sait que l'histoire finira bien, mais c'est l'intérêt d'un tel roman, à lire pendant les vacances...
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"Après des mois passés dans un gouffre sans fond, dans lequel je stagnais sans même m'en rendre compte, je suis enfin décidée à sortir la tête de l'eau."
Un village de pêcheurs, une légende, avoir une raison de vivre, une pleine lune, une tunique fleurie, une réunion de crise, une étrange alchimie, une prise de conscience, un bol d'air pur, des fantômes inconnus du passé, des maisons peintes en rose, un lourd secret, une existence au rabais, un parfum à la fleur d'oranger, un électrochoc, se libérer d'une confession, un signe du destin, être fière de ses origines, la richesse d'une âme, un instinct qui ne trompe pas, l'esprit en ébullition, une atmosphère pleine de douceur, aller de l'avant, accepter, avoir le coeur plus léger, régler les choses, dessiner son avenir...
Un roman avec des secrets à découvrir, un nouveau départ à prendre, des drames personnels qui rapprochent, de la résilience, et de la bonté.
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L'océan reflète la couleur du ciel, une sorte de gris perlé, dont les vagues querelleuses viennent s'échouer sur le sable mouillé ou se fracasser sur les roches, plutôt nombreuses par ici. Les embruns volent dans les airs. Et encore, il paraît que c'est calme.
- On est loin des tempêtes hivernales, me précise Gaël. Là, il s'agit juste d'un petit caprice météorologique.
- C'est beau et triste à la fois, je trouve.
- Tu es en train de devenir une autochtone, Zoé. Chacun voit souvent dans l'océan le reflet de sa propre humeur.
Je tressaillis.
- Vraiment ? Et tu vois quoi, toi ?
- Une mer qui s'agit beaucoup pour pas grand-chose.
Tout n'est pas parfait ni tout rose au quotidien. Néanmoins, nos expériences et nos vécus nous ont appris quelque chose de précieux : la vie est éphémère. On n'a pas forcément besoin d'y chercher un sens. Peut-être qu'il n'y en a pas, au fond. Ce qui compte, c'est de trouver le bon chemin qui nous mènera jusqu'au bout. Il sera semé d'embûches et jalonné de drames, mais il ne faut pas les laisser obstruer notre bref passage sur Terre. Il ne faut en garder que le meilleur. Personne ne sait ce que demain lui réserve. Alors, puisque nous sommes là, nous ne pouvons faire qu'une seule chose : vivre quoi qu'il arrive.
L'océan est proche de nous, l'écume vient caresser mes pieds. Je frôle l'eau salée de ma main et me remémore un proverbe croate que me disait parfois ma grand-mère : " si tu trempe un doigt dans la mer, tu touches le monde entier". Oui, ce soir, je suis emplie du sentiment d'appartenir à l'univers et d'être reliée à tous ces gens qui vont et viennent, qui traversent leur existence sans même prendre le temps de la vivre réellement. Je ne veux plus qu'il en aille ainsi pour moi.
- L'amitié, me répond Alice, ça fonctionne souvent par cycles. Il y a les amis qu'on gardera toute notre vie, et même en vivant à l'autre bout du monde. Les liens sont si solides que rien ne peut les entacher. Et puis il y a les autres, ils vont, ils viennent. C'est comme ça, c'est l'évolution naturelle et il n'y a rien à y regretter.
Aussi grandes que soient les difficultés de la vie, aussi déroutants que puissent être les doutes, aussi cruel que puisse parfois se montrer le destin, j'ai trouvé le remède à bien des maux. Il ne suffit pas de le décider. Il faut aussi le ressentir avec puissance pour pourvoir le vivre.
On n'échappe pas à la force du grand amour.
6 avr. 2023
Le nouveau roman de Clarisse Sabard, "Un air d'éternité", sera disponible en librairie le 12 avril et le poche "Le souffle des rêves" est déjà disponible en librairie.