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Jean-François Ménard (Traducteur)
EAN : 9782211052870
278 pages
L'Ecole des loisirs (09/03/2000)
4.12/5   541 notes
Résumé :
Stanley Yelnats est poursuivi par la malchance. Tout comme ses père, grand-père et arrière-grand-père. Et ce, à cause d'une malédiction qui a frappé ce dernier. C'est donc avec le sentiment d'être poursuivi par la fatalité que Stanley accepte le coup du sort qui le condamne, pour un acte qu'il n'a pas commis, à passer 18 mois au Texas dans le camp du Lac vert. Celui-ci, malgré son joli nom, n'a rien d'un lieu de villégiature. D'abord, le lac a laissé la place à un d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
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Au Camp du Lac vert, il n'y a pas grand chose de vert. Pas de lac non plus d'ailleurs. Rien qu'une étendue de terre sèche, plate, désolée et pleine de trous. Un Centre de rééducation pour les jeunes délinquants, où on creuse des trous. Vous savez bien,
«Si on prend un mauvais garçon et qu'on l'oblige à creuser tous les jours un trou en plein soleil, il finira par devenir un gentil garçon.
C'est ce que pensent certaines personnes.»
Stanley Yelnats, lui, a tout d'un bon gars. C'est à cause d'une vieille malédiction, semble-t-il, s'il se trouve là. À cause de son horrible-abominable-vaurien-d'arrière-grand-père-voleur-de-cochon.
C'est un des charmes de ce roman que la drôle de façon dont l'histoire de Stanley et celle de son arrière-grand-père vont se trouver reliées. Mais de charmes, ce roman-ados n'en manque pas: un style vif chargé d'humour, un ton original mêlant la grâce du conte, l'aridité du décor et l'âpreté de ce monde, une belle amitié, une belle mais brève et bien triste histoire d'amour, un brin de loufoquerie...
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COUP DE COEUR - Un adolescent accusé faussement d'un crime se retrouve dans un camp de redressement au Texas en plein désert où chaque jour des jeunes délinquants sont condamnés à creuser un énorme trou sous un soleil de plomb, une punition qui cache un dessein poursuivi par le directeur du camp dont la seule présence vous glace le sang. J'ai lu ce bouquin en version originale (Holes) en 2007. Ce récit "à la dure" m'avait bouleversée. Je l'ai aperçu récemment à la bibliothèque dans sa version française, l'ai pris dans mes mains et me suis surprise à ressentir avec la même puissance d'alors les états d'âme de ces adolescents rebelles poussés dans leurs derniers retranchements et à revoir en flashback les lieux, les dos courbés, la violence psychologique mais aussi les liens tissés entre ces êtres poqués. L'acuité de ce souvenir de lecture n'est pas banale pour moi qui ai tendance, avec le temps, à mêler les intrigues de certains romans que j'ai lus. Une livre unique, je vous dis. Catégorisé "roman pour adolescents" (succès assuré auprès des garçons), j'écris ces quelques lignes pour vous convaincre de passer outre cette étiquette. Voilà un livre étonnant, saisissant ! À LIRE !!!
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La vie n'a pas été tendre avec Stanley. On pourrait même dire que ce pauvre gosse est un peu la poisse incarnée. Il n'y peut rien, c'est de famille, depuis quatre générations au moins ! Toujours est-il que pour avoir été une fois de plus au mauvais endroit au mauvais moment, le voici à creuser des trous au (mal-nommé) Camp du Lac Vert, encadré par des adultes dignes des pires personnages de Roald Dahl. Des trous, me direz-vous, mais pourquoi donc ? Et bien, c'est une longue histoire impliquant deux cochons imposants, un certain nombre de pieds qui puent, des quantités considérables d'oignons, le Pouce de Dieu, une légendaire hors-la-loi et de non moins redoutables lézards à tâches jaunes…

Louis Sachar bâtit son intrigue en entremêlant une affaire contemporaine et d'anciennes histoires qui nous transportent aux heures les plus rudes du Far West. On nage dans l'absurde, avec des personnages aux noms loufoques, des dialogues décalés et un humour noir décapant comme du venin de serpent à sonnette. Tout ça dans un décor désertique que nous ne sommes pas prêts d'oublier.

« Quand on passe toute sa vie à creuser un trou, dit-il, on ne peut que monter plus haut. »

Sur le mode de l'humour, le livre tourne en dérision le tout-répressif, pointe le racisme, l'obscurantisme et le peu de cas qui est fait de la volonté des femmes. On se demande par exemple jusqu'où l'auteur osera aller dans les tortures infligées pour remettre les jeunes délinquants sur le droit chemin. En même temps, c'est une lecture optimiste qui invite à ne jamais désespérer et à croire en l'entraide et en l'amitié qui peut germer sur les sols les plus arides. Stanley est un personnage vraiment sympathique, gentil comme tout et philosophe dans l'adversité.

Un roman drôle et sombre qui donne à réfléchir ! Avec tout ça, je ne suis pas surprise de voir que ce roman a reçu le Book Award en 1998 et le Prix Sorcières en 2001.

PS : par contre, je ne comprends pas du tout pourquoi le titre Holes a été traduit le passage qui ne me semble avoir aucun sens par rapport au contenu du livre.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Salut c'est moi Krystian Jurczak je vous présente
Critique littéraire du livre ; le passage (Morsure du lézard) de Louis Sachar que j'ai du faire pour mon cours de français .
Cher lecteur,
Le livre de Louis Sachar est une sensation inoubliable .Vous allez avoir envie de dévorer ce livre le plus vite possible. Il ne raconte pas seulement une histoire extraordinaire de Stanley et Zéro, les deux personnages principaux mais aussi des idées qui vous rendrons fous. Vous n'aimez pas les livres durs à comprendre ainsi qu'avec un vocabulaire impossible à comprendre, pas de problème ce livre est fait justement pour vous. Ne vous inquiété pas pour le volume de page parce qu'il va passer de la même manière que le temps utiliser le temps sur un ordinateur. Ce livre a de l'humour partout, à chaque page et à quel moment vous voudrez. L'auteur du livre à rajouter un petit bonus, dans le livre il y a deux histoires qui se déroule en même temps ; une au passé et l'autre au présent (Plus d'histoire, plus d'humour).
Louis Sachar raconte qu'un jeune garçon nommé Stanley Yelnats reçoit une paire de basquets sur la tête .Quelle coïncidence, pense-t-il. En effet, son père travaille sur un produit qui sera capable d'éliminer les odeurs puantes de pied, et cette paire de basket serait un très bon échantillon. Il décide de les prendre avec lui. Pas de chance, les baskets appartenaient à un joueur de baseball célèbre qui voulait le donner aux personnes sans-abris mais par malheur elles avaient été dérobées. Stanley est accusé de vol. Il se retrouve au camp du Lac vert ou il y a aucun lac et pas d'herbes. Chaque jour il doit creuser un trou de 1 m 50 de largeur, longueur et profondeur afin de trouver quelque chose. Stanley connait la raison de sa malchance : la malédiction de son horrible-vaurien-d'arrière-arrière-grand-père-voleur-de-cochon. Si on prend Stanley au camp et qu'on l'oblige à creuser tous les jours un trou en plein soleil (avec une température de 45°c), il finira par devenir un gentil garçon sauf des moments, il aura envi de fuir. L'autre histoire je ne vous la raconterais pas car elle dévoile le mystère du Camp ainsi que la raison de la cause de la malédiction de son horrible-vaurien-d'arrière-arrière-grand-père-voleur-de-cochon. Je peux vous assurer que vous serez contents de la fin de l'histoire. D'un coté elle va vous étonner mais d'un autre vous serez contents d'enfin avoir fini avec la fameuse histoire du Camp du Lac vert. En ayant terminé le livre vous allez vous dire pourquoi tous les livres ne sont pas d'un tel suspense, d'un humour très présent ainsi que d'une histoire merveilleuse. Une chose m'étonne, c'est que le livre se termine plus vite que vous le penser. Bonne lecture.
Note du livre : 10 / 10
Jurczak Krystian
Louis SACHAR, le passage, L'école des loisirs, 2000, 278pages, 9,50 euros
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« Méfiez-vous.
Ce livre va vous donner envie de croquer des oignons crus.
De creuser des trous de 1 mètre 30 de diamètre et de profondeur.
D'escalader une montagne.
De respirer vos vieilles baskets.
De mettre du rouge à lèvres avant de partir à la poursuite de vos ennemis.
De tout savoir sur l'existence oubliée de votre arrière-arrière-arrière-arrière grand mère. «

Book award en 1998, de la Newberry medal en 1999 et du prix Sorcière en 2001, lu il y a bien 15 ans, le Passage me trotte encore dans la tête. Il raconte le passage du jeune Stanley Yelnats, dit L'Homme des cavernes, au redoutable Camp du lac vert, officiellement camp de redressement pour mineurs.

« le Camp du Lac Vert est destiné aux mauvais garçons.
Si on prend un mauvais garçon et qu'on l'oblige à creuser touts les jours un trou en plein soleil, il finira pas devenir un gentil garçon.
C'est ce que pensent certaines personnes.
Stanley Yelnats avait eu le choix. le juge lui avait dit : « Où bien vous allez en prison, ou bien vous allez au Camp du Lac Vert. »
Stanley était né dans une famille pauvre. Il n'avait jamais fait de camping. «

Or, là-bas, les jeunes se remettent les idées en place en creusant des trous d'1m de diamètre et de profondeur. La vie y est dure, l'eau et la nourriture rationnées, et l'évasion presque impossible. Les jeunes garçons sont donc bien obligés de se plier à cette discipline de fer, et de serrer les dents en attendant la fin de leur peine … Ou alors de marcher sur un serpent à sonnettes pour être envoyé à l'hôpital.

« Que faire si tu es mordu par un serpent à sonnettes ? Ne panique pas, la bonne nouvelle c'est que, d'une façon ou d'une autre, tu vas quitter le Camp du Lac vert. »

Sous la férule de la terrible directrice, qui a son idée derrière la tête sur le pourquoi des trous, et de l'horrible conseiller d'éducation, les garçons développent des stratégies de survie. Ils se protègent, s'entraident. C'est donc aussi une belle leçon d'amitié.

De plus, avec un humour qui les rend plus légères, Louis Sachar pose des questions sur l'éducation, les sanctions, le racisme, etc.

En bref, un roman rude, atypique, déstabilisant, mais qui marque …

Le Manuel de survie de Stanley Yelnats pour le camp du lac vert permet de nous replonger dans cet univers : s'adressant à un hypothétique pauvre garçon envoyé à son tour au camp du lac vert, on y apprend les règles, les dangers, les réactions à avoir (sous forme de tests, très drôles), et puis aussi ce que sont devenus les garçons depuis leur sortie du camp …

En bref, une belle redécouverte du roman initiatique de Louis Sachar, ce merveilleux conteur …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il se concentrait sur chaque pas, levant et abaissant le pied avec précaution. Il ne se souciait que de faire un pas de plus à chaque fois, sans penser à l'impossible tâche qui lui faudrait accomplir pour parvenir au sommet.
Il grimpait de plus en plus haut. SA force lui venait de quelque part, tout au fond de lui, mais elle semblait aussi provenir de l'extérieur. Après s'être concentré pendant si longtemps sur le Grand Pouce, c'était comme si le roc avait absorbé son énergie et agissait à présent comme une sorte d'aimant gigantesque qui l'attirait vers lui.
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Tandis qu'il regardait le ciel scintiller, Stanley pensa qu'il n'aurait pas eu envie d'être ailleurs en cet instant. Il était content que Zéro ait posé les chaussures sur le toit de la voiture. Et il était content qu'elles lui soient tombées sur la tête au moment où la voiture roulait sur la passerelle.
Lorsque les chaussures étaient tombées du ciel, il avait d'abord pensé que c'était un signe du destin. Il pensait la même chose à présent. C'était plus qu'une coïncidence. Ce ne pouvait être que le destin.


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"Si seulement, si seulement", soupire le pivert
"L'écorce des arbres était un peu plus tendre",
Tandis que le loup est là à attendre,
Affamé et solitaire,
En hurlant à la luu-uuuuu-uuuuune,
"Si seulement, si seulement."
[...]
Si seulement, si seulement, mais la lune se tait,
Reflétant le soleil, le monde et ses secrets.
Sois fort, mon pauvre loup fourbu, avance, héroïque.
Et toi, mon jeune oiseau,
Envole-toi très haut,
Mon ange, mon unique.
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Le serpent à sonnette serait infiniment plus dangereux s'il n'avait pas de sonnette...
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Beaucoup trop vite à son goût Stanley se retrouva à nouveau sur le lac à planter sa pelle dans le sol. X-Ray avait raison : c'était le troisième trou le plus dur. Et aussi le quatrième. Et le cinquième. Et le sixième et...
Il enfonça la pelle dans la terre.
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