« Que faire si tu es mordu par un serpent à sonnettes ? Ne panique pas, la bonne nouvelle c’est que, d’une façon ou d’une autre, tu vas quitter le Camp du Lac vert. »
Tu sais qui tu es réellement. La nuit quand tu es seul, que tu regardes les étoiles ou que tu es allongé dans ton lit dans l'obscurité la plus totale, tu connais cette personne sans nom qui est à l'intérieur de toi.
(...)
Ne perds jamais le contact avec cette personne à l'intérieur de toi-même si tu veux véritablement survivre en tant qu'être humain. (p.115)
En général, le serpent te voit avant que tu ne le repères. Ce qui est bien. Si tu le voyais en premier, ça pourrait signifier que tu es déjà trop près. (p.80)
Mais n'oublie pas qui tu es réellement. je ne parle pas de ton prétendu vrai nom. Tous les noms sont l'invention de quelqu'un d'autre, y compris celui que t'ont donné tes parents. (p.114)
A les voir, on dirait que chaque patte ignore ce que font les autres. Elles vont toutes dans des directions différentes, à des vitesses différentes, de sorte qu'au final, les scorpions se déplacent en zigzags irréguliers. (p.35)
Si tu veux survivre au Camp du Lac vert, il faut que tu prennes toujours la bonne décision, qu'on te la suggère ou non. (p.22)
Si un autre campeur t'assène un coup de poing en pleine figure et te casse le nez, on te reprochera de t'être fait casser le nez. (p.10)
Tu as sans doute peur. Si tu n'as pas peur, tu risques de t'attirer des ennuis, car la peur maintient en alerte. Mais ne cède pas à ta peur. Tu ne peux pas te permettre de la laisser t'embrouiller les idées. Tu ne veux pas être envahi par la peur au point de ne plus penser clair. (p.9)