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Agnès Desarthe (Traducteur)
EAN : 9782211082426
275 pages
L'Ecole des loisirs (31/08/2006)
3.83/5   12 notes
Résumé :

Aisselle manie la pelle, et le poste de radio fredonne J'entends un signal d'aaaalarme Quand tu t'approches, ça me désarme... Il vient de passer quatorze mois à creuser des trous au Camp de redressement du Lac vert, et que fait-il une fois rentré chez lui à Austin ? Il creuse des trous !

Sauf que cette fois, Aisselle est payé pour son travail. Alerte rouge ! J'ai les m-m-mains tremblantes... Aisselle est bien décidé à économiser de l'arge... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Plutôt long au démarrage, j'ai eu du mal à rentrer dedans. D'après moi, la première partie aurait dût être plus courte, même si elle met en place la situation. C'est seulement lors de la rencontre Aisselle/Kaira que j'ai enfin sentit l'intérêt monter (et qu'est ce que j'ai rigolé quand elle l'appelle “Phalange”). Si j'avais adoré le passage de bout en bout, mon intérêt pour ce livre fut très mitigé, surtout à cause de l'écriture qui m'a paru beaucoup moins poétique et accrochante. Parlons d'abord des personnages : nous retrouvons Aisselle et X-Ray (avec aussi un minuscule sous entendu à Stanley), le premier souhaite se réinsserrer dans la société en avançant pas à pas (comme lui a conseillé l'assistante sociale), le deuxième… a oublié de s'acheter une cervelle, ne pense qu'à l'argent, et entraine son ami dans les ennuies. Et là où je me suis vraiment sentie énervée, c'est qu'Aisselle a beaucoup de mal à dire non. Parce que flute quoi, il les sent venir à 10 kilomètres les ennuies et il continue quand même d'entrer dans les combines et les magouilles d'X-ray (qui au passage lui pompe ses sous). Les parents d'Aisselle m'ont fait halluciné, ils n'ont aucune confiance en leur fils, pire ils le forcent à faire des tests anti-drogue et lui parlent comme s'il allait retourner en prison. Il est aussi question d'une fille du nom de Tatiana, plutôt superficielle finalement et qui ne m'a pas plus intéressé ni touché que ça. Par contre j'ai vraiment adoré Ginny, la voisine d'Aisselle qui est handicapée, sa relation avec Aisselle d'ailleurs est très touchante, et elle-même je l'ai trouvé très très mignonne. Venons en à Kaira : sympa, drôle, avec un petit caractère mignon. Elle se fait pomper son argent dans son dos par son beau père (et manager) qu'elle déteste (et que je déteste aussi), marié à sa mère (femme que j'ai également détesté). Elle n'est pas aimé par ses choristes (inutiles) et ses musiciens (qui la trouve trop gâté et n'y connaissant rien à la musique (mais qui se montrent plus sympa après)). Elle apprends en plus qu'Aileen la coordinatrice se tappe son beau père etc. Bref son monde n'a pas l'air sympa, heureusement il y a la chanson (malheureusement il y a Fred, son garde du corps). Voilà pour les personnages, qui m'ont tous un peu énervé à un moment ou à un autre, sauf Ginny. L'histoire ne prend un tournant intéressant que lors de la rencontre de Kaira et Aisselle, où j'ai eu l'impression qu'il se passait ENFIN quelque chose. Leur relation est plutôt mignonne, drôle et un peu naïve, mais je l'ai immédiatement apprécié (surtout la lettre de Kaira). Enfin, j'ai grincé des dents sur le racisme hallucinant qui ressort de ce livre, entre les flics qui tabassent Aisselle plus que de raisons, les “blancs” qui ont peur de lui et l'évitent, et tout un tas d'autres scènes dans ce genre, j'étais vraiment choquée par ce genre de réaction (mince quoi, il est noir okay, mais il est super gentil). C'est une critique assez forte de la société, où le noir est tout de suite vue comme le méchant et le blanc comme le bon gentil sauveur riche, et heureusement certaines personnes passent au dessus des ces préjugés et c'est très bien.
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Quel plaisir que ce roman qui m'a rappelé un coup de coeur enfantin : le Passage de Louis Sachar. Dans ce dernier, nous découvrions le Camp du Lac Vert, centre de redressement pour jeunes délinquants situé en plein désert. Là-bas, ils sont isolés et sous la coupe d'une directrice complètement folle qui les force à creuser sans arrêt des trous et encore des trous. Nous y rencontrions une galerie de jeunes garçons désespérés – et dotés de surnoms divers et variés – comme Aisselle et X-Ray. A la fin du Passage, le Camp est fermé, et les jeunes garçons dispersés dans d'autres maisons de redressement. Nous retrouvons Aisselle – dont le surnom ne se réfère pas à sa transpiration mais à une piqûre de scorpion à cet endroit, comme il tient à le préciser – et X-Ray quelques mois après. Ils ont été libérés et tentent de reprendre une vie normale, pas à pas, comme leur a conseillé quelqu'un.
"Si tu penses que la vie est injuste avant d'aller en prison, dit-elle à Aisselle, tu la trouveras deux fois pire lorsque tu y retourneras. Les gens auront une très mauvaise opinion de toi et te traiteront en conséquence.

Elle lui expliqua que sa vie, à partir de là, allait consister à remonter le courant d'une rivière torrentielle. le secret, c'était d'y aller pas à pas et de ne jamais s'arrêter."

Aisselle, jeune homme courageux, tente de s'y tenir, tout en essayant de se racheter envers la société qui le réprimande à tout instant, méfiante … Il va pourtant se retrouver malgré lui embarqué dans une histoire louche de revente de billets de concerts, qui va lui faire rencontrer une chanteuse pas comme les autres …

Un roman dans lequel j'ai retrouvé l'humour de Louis Sachar qu'il a l'art de disséminer malgré les sujets très durs qu'il traite : le racisme sous-jacent, la discrimination des populations pauvres, etc. Pourtant, il n'atteint pas le niveau du Passage, qui reste son coup de maître. Difficile de dire ce qui m'a gêné. D'abord peut-être une traduction qui ne me semble pas être à la hauteur, même si elle est faite ici par Agnès Desarthe, auteur jeunesse de qualité, et qui fait perdre de la force au texte. Peut-être aussi une histoire un peu abracadabrante …

En tous les cas, je le conseille aux fans du Passage ! Aux autres, procurez-vous urgemment le premier, qui est encore édité à l'École des Loisirs, c'est un classique incontournable !
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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J'ai été un peu déçue par cette suite de "le passage". le premier volume était beaucoup plus accrocheur.
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 décembre 2006
Lecture jeune, n°120 - Ceux qui ont lu Le Passage, n’ont pas pu oublier le personnage d’Aisselle, surnommé ainsi à cause d’une malencontreuse piqûre de scorpion sur cette partie précise de son anatomie. Nous le retrouvons ici après sa sortie du camp du Lac Vert, où il avait purgé une peine d’un an. Il creuse toujours des trous, mais pour une entreprise de jardinage et en échange d’un juste salaire. Aisselle est bien décidé à rentrer dans le rang. Jusqu’au jour où l’un de ses anciens compagnons d’infortune, X-Ray, lui propose de placer presque toutes ses économies dans l’achat de places de concert, qu’ils sont censés revendre avec un gros bénéfice. Le lecteur ne peut s’empêcher d’éprouver une sincère empathie pour le personnage d’Aisselle entraîné par son mauvais génie, en l’occurrence XRay, dans d’incroyables péripéties, dont la plus invraisemblable consiste à empêcher le meurtre d’une star de R’n’B, follement amoureuse de lui ! C’est drôle, touchant par moments, on a envie d’y croire… mais on est bien en deçà du coup de maître du Passage. Juliette Buzelin
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Si tu penses que la vie est injuste avant d’aller en prison, dit-elle à Aisselle, tu la trouveras deux fois pire lorsque tu y retourneras. Les gens auront une très mauvaise opinion de toi et te traiteront en conséquence.

Elle lui expliqua que sa vie, à partir de là, allait consister à remonter le courant d’une rivière torrentielle. Le secret, c’était d’y aller pas à pas et de ne jamais s’arrêter."
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Même avec ses talons hauts, Aileen était plus petite que Kaira. Tout chez elle était petit : son tour de taille, ses pieds, ses oreilles, sa bouche. Elle était stylée, efficace et compacte, comme un téléphone portable.
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