À côté de cette grande blonde élancée aux yeux bleus, qui avait la beauté et la jeunesse, j’ai eu l’impression d’être apparentée à Quasimodo, avec mes kilos en trop, mon brun un peu terne, mes yeux pas assez verts à mon goût et mon mètre soixante-cinq et demi qui n’avait jamais daigné atteindre la barre rêvée du mètre soixante-dix. Cela m’a totalement anéanti... Tellement anéantie que j’ai englouti deux pots complets de Nutella. Un suicide au Nutella, voilà ce que j’ai voulu faire. Comme ça, Bertrand aurait eu ma mort sur la conscience et se serait lamenté jusqu’à la fin de ses jours d’avoir perdu une femme aussi formidable que moi et beaucoup plus intéressante que cette pétasse d’Andréa.
Ma mère, intarissable lorsqu’il s’agit de parler de mes défauts, engage une conversation à bâtons rompus avec lui au sujet de ma maladresse. Toutes mes bourdes de jeunesse y passent.
J’ai rencontré des femmes qui, sur le papier, avaient un profil parfait : jolies, sportives, cultivées, bonne situation professionnelle, sans enfant... Mais en chair et en os, elles étaient… pardonnez mon vocabulaire… d’épouvantables connasses !
« Excepté des malheurs extraordinaires ou des souffrances réelles, tout homme, à très peu d’exceptions près, jouit du bonheur dont il est susceptible, et c’est en lui qu’il en trouve les sources. »
C’est toujours compliqué quand le même mec nous plaît à toutes les deux.
L’endroit est pourtant configuré pour favoriser les rencontres, mais passé un certain âge, il n’est pas toujours facile d’oser aborder des inconnu(e)s.
Je suis en train d’assister à mon propre accident à la télé ! C’est une sensation assez… schizophrénique. Je constate avec une pointe d’amertume que mes tête-à-queue sont en réalité bien moins impressionnants vus de l’extérieur que lorsque je les ai vécus. J’ai pourtant eu l’impression qu’ils étaient dignes des films d’action de Bruce Willis ou Tom Cruise.
Cela me rend toujours dingue lorsque mes parents ou mes amis s’étonnent que je sois seule au bout de six mois de célibat. Comme si c’était ma faute ! Je ne vais quand même pas me mettre avec le premier psychopathe venu sous prétexte que j’ai quarante ans !
Selon Charlotte, l’amour, c’est comme le vélo, lorsque l’on tombe, il faut se remettre en selle immédiatement.
J’ai bu trop d’alcool hier soir. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, je pouvais encore faire des nuits blanches très arrosées et aller travailler le lendemain… Ce n’est pas beau de vieillir.