Livre paru chez « J'ai lu » dans une fort intéressante collection nommé : « ‘Bien-être ».
Livre acheté quelques années après son édition en 1993 et lu directement avec beaucoup d'enthousiasme. Relu une vingtaine d'années plus tard. Je constate qu'à la plupart de mes relectures, je suis un peu moins enthousiasmé. J'avais eu à ce sujet des discussions avec des lecteurs. Ils disaient, en tout cas tous, qu'une appréciation à une relecture était souvent différente soit vers le plus, soit vers le moins.
Chacun de nous vit des situations de santé pour lesquelles, il cherche à avoir des explications au-delà du médecin traitant. Avant de posséder internet cela se faisait par les livres et s'est en partie ce qui à motiver mon choix.
Ce livre traite essentiellement des hormones féminines. Pour les problèmes au niveau de l'hypophyse, de la thyroïde, des surrénales, de la prostate, les hommes trouvent leur compte en informations.
Le livre est écrit par un médecin adepte de l'hormonothérapie. Il la pratique mais après avoir interrogé le/la patient(e) et réalisé les biologies nécessaires et en suivant l'évolution pour adapter l'hormonothérapie.
Le livre est divisé en dix parties, toutes dignes d'intérêt. C'est la première partie qui traite des glandes pourvoyeuses d'hormones qui m'a le plus intéressé. Sont également traité dans cette partie le raisons de disfonctionnements de ces glandes.
Livre intéressant pour ceux qui cherche à en savoir plus dans le domaine.
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Pour beaucoup de femmes, l’ablation de l’utérus reste une catastrophe. Cet organe représente pour elle ― à tort ― toute leur féminité, et l’opération retentit beaucoup plus sur leur psychisme que sur leur organisme. Pour une grande part, la libido est une réaction cérébrale (« Je n’éprouverai plus rien »), disent-elles. Si un peu de psychologie suffit pour expliquer à une femme de cinquante ans ou plus qu’elle restera « comme avant », il est difficile de convaincre les femmes jeunes que l’hystérectomie n’est pas la mort de toute vie sexuelle, qu’elle ne nuit en rien aux rapports sexuels ni à l’état psychologique, qu’elle n’aura pas d’influence sur leurs réactions. L’utérus ne joue aucun rôle dans la jouissance.
De la naissance à la puberté, tout le système glandulaire est réglé de telle façon qu’il y a fabrication de protéine en excédent par rapport à la destruction des protéines du corps. Pendant la phase de la vie adulte, un équilibre s’établit entre la destruction et la refabrication, sous l’influence d’hormones mâles, femelles, cortico-surrénaliennes. A la ménopause, où se produit une bascule hormonale entre glandes surrénales, thyroïde et glandes sexuelles, au détriment des protéines, il faut alors une alimentation surprotéinée.
La prise de poids qui s’effectue à partir de la ménopause est une prise de graisse ; il y a moins de muscles et aussi moins de trame protéique des os, sur lesquels les sels minéraux se déposent mal.
Que l’on suive un traitement hormonal ou non, à la ménopause, une suralimentation protéique est indispensable.
Je soigne actuellement une femme de cinquante-quatre ans qui a, sans pilule, des règles tout à fait normales. Elle est physiquement très jeune, elle ne paraît vraiment pas, sur le plan hormonal, glandulaire, circulatoire son âge ; elle a physiologiquement, celui qu’elle assume. […] Il n’y a pas de raison de fixer arbitrairement une date à partir de laquelle on considère qu’on est jeune ou vieux. Tout est dans la tête si l’on peut dire.
Les hormones qu’est-ce que c’est ? Des produits chimiques « relais » élaborés par des cellules spécifiques et transportés par le sang vers des « organes cibles », qu’ils stimulent ou entretiennent. Hormone vient du grec qui signifie exciter.