En relisant "
Florville et Courval ou le fatalisme" juste après avoir relu "
Dialogue entre un prêtre et un moribond", je me suis amusé à constater
Sade se répondant à lui-même presque argument contre argument via le discours tenu à Florville par Mme de Lérince pour défendre sa religion et sa morale.
Sophisme comme sophisme ? Au lecteur de trancher.
Toujours est-il que dans les nouvelles de ce recueil on découvre un
Sade bien plus sage que d'habitude. Point ici de déclarations blasphématoires ou d'orgies charnelles.
Est-il pour autant moins subversif ou au contraire plus efficace en montrant l'impossibilité de toutes ces "belles âmes" éprises de vertu à parvenir à une félicité durable ?
Sade nous donne ici une leçon de fatalisme et montrant notre incapacité à parer aux coups du sort, quelques soient par ailleurs nos qualités morales.
On serait tenté de conclure qu'on est peu de chose ! :-) et que manifestement il ne faut point s'attendre à une quelconque justice immanente ici bas !
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