AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,55

sur 50 notes
5
0 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis
Deuxième opus de la « Dimension fantastique », le mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce recueil, est “moins“ : “moins long“, “moins de nouvelles“, “moins bon“,…

Sommaire :
L'élixir de longue vie (1830) ~ Honoré de Balzac
→ Gottfrield Wolfgagn (1843) ~ Pétrus Borel
→ Sredni Vashtar (Sredni Vashtar 1910) ~ Saki
→ La chambre perdue (1858) ~ Fitz-James O'Brien
→ Les filles de la nuit (1954) ~ Jean-Louis Bouquet
→ Hier, c'était lundi (Yesterday was monday 1941) ~ Theodore Sturgeon

Mon père pourra être content, j'ai lu un texte d'Honoré de Balzac. Maintenant, à son tour de lire un des récits que j'affectionne. Pas sûr qu'il accepte le deal. J'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher au style de l'auteur. Ses pages sont bien noircies par l'encre et les paragraphes sont rares. Certaines nouvelles sont complexes et difficiles à comprendre comme celle de Saki – qui, au passage, aura vu son oeuvre adapté au cinéma (un épisode de « Great ghost Tales » et quatre courts-métrages). En revanche, j'ai plutôt apprécié « Les filles de la nuit », même si j'ai trouvé quelques longueurs.
Dans l'ensemble, ce recueil est bien médiocre, heureusement que la nouvelle de Theodore Sturgeon est de grande qualité. L'auteur s'amuse à nous torturer le cerveau grâce à des jeux de paradoxes, le tout sous fond de théâtre, car au fond, si la vie n'était qu'un jeu d'acteurs ? À noter que ce texte s'est vu adapté dans une série télé (La cinquième dimension) sous le nom de « Les coulisses du temps » en 1986, un an seulement après la disparition de cet auteur.

Après un premier tome abordable et agréable à lire, ici nous avons des textes plus complexes et élitistes. S'il n'y avait pas eu Theodore Sturgeon, je l'aurai probablement ignoré. Quoi qu'il en soit, ce livre peu épais, s'est vu réduire par rapport au premier opus, car il n'y a pas de préface, ni d'exercices littéraires. Une simple biographie des auteurs a été intégré en fin du volume.
Commenter  J’apprécie          150
"La dimension fantastique" perd de son punch dès le second volume. La faute peut-être au format du recueil, guère épais à l'inverse d'un bouquin de Tolstoï. Après un premier tome de 13 nouvelles, celui-ci n'en contient que 6, qui plus est pas renversantes. Il aurait peut-être fallu gérer un peu mieux la répartition en fonction de la longueur des nouvelles (10 d'un côté 9 de l'autre plutôt qu'un tel déséquilibre).
Lien : https://unkapart.fr/critique..
Commenter  J’apprécie          80
Ce second opus de La dimension fantastique convainc moins que le premier... la faute, sans doute, au nombre plus réduit de nouvelles : forcément, quand il y en a peu, l'équilibre entre les bonnes et les plus bof est vite rompu.

… L'avantage, c'est que ça permet de parler en détail de chacune sans se retrouver avec un roman-fleuve en lieu et place de critique.

« L'élixir de longue vie », qui ouvre le recueil, commence plutôt pas mal : bienvenue en Italie, dans un palais, en pleine orgie, pendant que le père du héros se meurt. Ambiance ! Cette nouvelle est sans doute la plus horrifique de toutes, pas à cause de gore ni de violence ni de fantômes tapis dans les coins, mais bien parce que l'être humain est capable du pire par égoïsme. Le problème, c'est que tout ça est un peu longuet, sans parler de la fin en Espagne, qui part en délire complet.

L'intrigue de « Gottfried Wolfgang » a beau être classique et prévisible, la nouvelle n'en reste pas moins sympathique et sans temps mort, avec un cadre original (la révolution) mis au service de l'histoire mais non son sujet. Le texte est court et va à l'essentiel, ce qui, après la nouvelle précédente, fait d'autant plus de bien.

« Sredni Vashtar », ah ! Sredni Vashtar ! Si l'un des textes devait vous convaincre de craquer pour cette anthologie, c'est bien celui-là. Lui non plus n'est pas très long, mais c'est un petit bijou d'ambiance ; une plongée au cœur de l'enfance, où sont préservés intacts l'injustice des adultes, l'imagination galopante et une certaine cruauté innocente, aussi. Sans oublier la plume enchanteresse de Saki. Bref, Sredni Vashtar est encore et toujours un coup de cœur.

« La chambre perdue » est une autre bonne pioche, même si là encore, on en devine sans mal les tenants et aboutissants. C'est plutôt la façon dont l'auteur plonge son héros dans l'horreur qui est intéressante, via une métamorphose rudement bien orchestrée. Les interactions entre les protagonistes, en revanche, manquent singulièrement de naturel, mais dans l'ensemble, le texte est plutôt plaisant.

« Les filles de la nuit » : « tout ça pour ça ». Certes, en tant que collectionneur de poupées, il est toujours sympathique de tomber sur des personnages partageant la même passion. Encore que les poupées du Modeleur sont particulièrement effrayantes et plongent sans difficulté la nouvelle entière dans une atmosphère de malaise. Mais là encore, c'est long, très looooong pour une conclusion que l'on devine dès le début. Ajoutez à ça un personnage principal à peine plus sympathique que l'antagoniste, et l'on n'a qu'une envie : en voir le bout, mais pas pour de bonnes raisons.

« Hier, c'était Lundi » est un petit bijou d'absurde. En conséquence, son déroulement est souvent déroutant et le lecteur n'a guère plus de repères qu'Harry Wright. Par contre, niveau originalité, la nouvelle est tout simplement imbattable ! Aussi, même si l'on ne comprend pas toutes les explications tarabiscotées sur le pourquoi du comment, se laisse-t-on séduire sans mal. La plume de Theodore Sturgeon est légère et malicieuse ; le texte se savoure comme un petit bonbon qui pique : il n'est pas agréable sous tous ses aspects, mais son goût s'avère inimitable.

En résumé, ce second volume de La dimension fantastique n'est pas dénué d'intérêt, même si tous les textes sont loin de se valoir. Contrairement au précédent, il arrive donc qu'on s'y ennuie... cependant, avec deux histoires valant franchement le coup d'être découverte et deux autres sympathiques, qu'importent les moins bonnes ? Comme souvent avec les anthologies, finalement.
Commenter  J’apprécie          50
6 nouvelles d'histoires fantastiques écrits par les plus grands : Honoré de Balzac, Pétrus Borel, Saki, Fitz James O'Brien, Jean-Louis Bouquet et Théodore Sturgeon
Commenter  J’apprécie          30
Un recueil de six nouvelles fantastiques. le détail. J'avais déjà lu "l'élixir de longue vie" De Balzac qui d'après moi n'est pas le meilleur texte de l'auteur. La variante sur le personnage de Don Juan est cependant intéressante et l'écriture touche comme toujours au sublime. Un peu trop d'horreur surajoutée toutefois. "Gottfield Wolfgang" de Petrus Borel est une nouvelle courte où l'histoire fonctionne bien mais comme souvent dans les textes courts on en aurait voulu davantage. J'ai quand même bien aimé. "Sredni Vashtar" de Saki est également assez court. L'histoire est originale et assez touchante mais là encore il manque un petit quelque chose. "La chambre perdue" est beaucoup plus long et moyennement convaincant car un peu opaque. Dommage car il y a de l'idée. "Les filles de la nuit" a une intrigue intéressante mais là encore c'est trop brouillon et opaque. "Hier était lundi" de Théodore Sturgeon est ma nouvelle préférée du recueil. de dimension métaphysique et philosophique, ce récit est une petite merveille subversive qui ressemble à un rêve (du genre cauchemar). En résumé un recueil de qualité moyenne mais pas désagréable. Dispensable je pense.
Commenter  J’apprécie          20
Contrairement à quelques-uns ici (nous ne sommes pas nombreux et gardons bien nos distances à cause de la covid.) je ne trouve pas que ce recueil 2 soit moins bien que le 1er car - outre le fait qu'il contient une présentation des auteurs (qui m'étaient inconnus, à part Balzac) il contient 2 nouvelles que j'ai trouvé meilleures que celles du tome 1 : celle De Balzac et celle de Jean-Louis Bouquet.
Ce sont 2 nouvelles "faustiennes", c'est-à-dire qu'il y est question du Diable et d'un pacte, conscient, volontaire ou pas, avec lui. Et ça, j'adore !
(dans l'ordre des nouvelles)
J'avais, De Balzac, bien apprécié la Peau de Chagrin, court roman, et j'ai eu plaisir à retrouver une veine proche dans l'Élixir de Longue Vie qui va, à mon avis, beaucoup plus loin que le genre fantastique (dont les définitions d'ailleurs varient..) : c'est un récit puissant et complètement iconoclaste, impie, athée, anti-religieux.. mettant quand même en scène (je ne pense pas divulgâcher) un personnage qui, lors de ses propres funérailles, ne fait rien de moins que de tuer le prêtre qui officie..! A vous de découvrir les autres phénomènes dérangeants, troublants, sortis de l'esprit d'Honoré de..
J'ai trouvé la nouvelle de Pétrus Borel, Wietfried Wolfgang, assez intéressante et bien écrite... jusque sa chute, que je trouve totalement ratée (à moins que je ne la comprenne pas ?).
La nouvelle de Sehvi Vashtar n'est pas selon moi une nouvelle mauvaise mais ne relève pas, à mon avis, du genre fantastique.. mais plutôt du récit psychologique.
La Chambre Perdue, inspirée je pense par un cauchemar, bien que bien écrite, m'a semblé d'un intérêt tout relatif.
Venons-en au chef-d'oeuvre, selon moi, de ce recueil : les Filles de la Nuit. Bien que sa "compréhension" m'échappe en majeure partie (mais je n'ai pas "compris" non plus grand chose aux Champs de Maldoror de Lautréamont..et pourtant j'ai adoré), je sens que cette nouvelle mériterait plusieurs relectures qui m'en révéleraient les richesses, les dimensions symboliques, qui sont multiples. Je rêverais d'une adaptation cinéma : avec le numérique aujourd'hui, on devrait pouvoir s'approcher d'une mise en images correctes des étrangetés décrites dans ce récit aux multiples interprétations..
Enfin Hier c'était Lundi est pas mal du tout dans le genre troublant et c'est presque une bravoure que d'avoir ainsi mis en mots les sensations et pensées temporelles bizarres que nous pouvons avoir.
Je vais me plonger bientôt avec curiosité dans le tome 3..
Commenter  J’apprécie          20
tome 2 de la Dimension fantastique, avec cette fois 6 nouvelles ( oui 6 seulement car il y en a une beaucoup plus longue que les autres..) : l'élixir de longue vie - Balzac; Gottfried Wolfgang - P. Borel; Sredni Vashtar - Saki; la chambre perdue - J Fitz o' Brien; Les filles de la nuit- JL Bouquet; Hier c'était lundi - T. Sturgeon

Cliquer sur le lien ci-dessous pour un avis détaillé sur chacune d'entre elles.


un tome globalement moins bon que le premier, la plupart des histoires m'ont indifférée, mais je retiens Sredni Vashtar, la chambre perdue et Hier C'était lundi, avec un bon 5/5 pour cette dernière)
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (190) Voir plus



Quiz Voir plus

Toujours des mots bien singuliers !

Lueur, éclat

incandescence
phosphorescence
nitescence

15 questions
12 lecteurs ont répondu
Thèmes : mots , vocabulaire , conversation , langue françaiseCréer un quiz sur ce livre

{* *}