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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le problème avec un livre aussi incroyable c'est de le finir. Comment quitter La jeune Mira après une intimité si intense. Car c'est cela, David safier ( que je ne connaissais pas ) a su me faire partager la vie de son héroïne, pleurer pour elle, trembler pour elle . Bref, j'ai adoré, une réussite totale. Ce livre était posé depuis 3 ans chez moi, quelle honte !! Il faut le devorer , pas le lire au plus vite. Une écriture moderne, sans anachronisme de langage ou de mentalité. du tendre, du triste bien entendu le ghetto de Varsovie et sa fin.... Une merveille, le principal problème c'est que lire après lui !!
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*****
Quelle sorte d'être humain veux-tu être ? Mira est une jeune fille de 16 ans, qui vit avec sa mère et sa petite soeur dans le ghetto de Varsovie. Elles tentent toutes les 3 de survivre : manger, dormir, s'instruire, rêver, aimer... Tout est un combat.
Mais quand elle croit avoir tout perdu, quand elle imagine que sa vie ne rime à rien, Mira va rencontrer des jeunes combattants, qui veulent simplement choisir leur mort. Elle se range à leurs côtés, et sa lutte prend une autre dimension. Mais qui est-elle vraiment ? Qui veut-elle devenir ? Jusqu'où est-elle prête à aller pour sa liberté et sa dignité ?

28 jours est le roman d'une jeunesse qui se bat contre son destin. Même si on croit toujours avoir tout lu, tout vu, tout ressenti sur cette partie sombre de notre Histoire, il est toujours bon de nous replonger aux côtés de ceux qui l'ont vécu et combattu. L'insurrection du ghetto de Varsovie est réelle. Elle a existé. Mira est un personnage de fiction mais elle est tellement présente, tellement fragile et forte à la fois, qu'on ne peut que la remercier de nous avoir touché.

Dans quel camp me serais-je située ? Qui aurais-je soutenu ? J'ose espérer que j'aurais été aux côtés de Mira, cette jeune fille qui n'a jamais rien demandé d'autre que de vivre...

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Presse de la cité pour le partage de ce magnifique roman !!
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Merci à Babelio de m'avoir sélectionné et aux éditions des Presses de la Cité pour m'avoir envoyé ce livre.
Nous sommes en 1942 et Mira à 16 ans. Elle vit dans le ghetto juif au coeur de Varsovie avec sa petite soeur et sa mère. Son frère est passé à l'ennemi et dénonce des juifs. le père a disparu et depuis la mère se laisse aller. Les conditions de vie sont rudes tout comme le climat d'ailleurs. Mira passe régulièrement le mur pour aller chercher du ravitaillement côté polonais. Elle fera la rencontre d'Amos qui la tire d'un mauvais pas.
Au lieu de s'améliorer la situation ne cesse de dégénérer et Mira doit choisir : se laisser aller ou survivre.
Dès le début du livre j'ai été littéralement happé par ce roman aux personnages de fiction mais basé sur des faits réels. L'ambiance, les descriptions des émotions, les relations, les hésitations tout y est merveilleusement décrit. C'est raconté avec des mots simples, l'auteur se dissimulant derrière L Histoire pour mieux nous la faire revivre, pour que l'on n'oublie pas, que l'on n'oublie jamais les atrocités commises. Un excellent livre pour qui veut découvrir cette période bien trouble de notre histoire. Côté rythme c'est particulièrement intense pas de temps morts, la lecture se fait à la vitesse de la lumière. A noter tout de même quelques passages à la limite du supportable.
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Il ne m'aura pas fallu 28 jours pour lire ce roman car l'histoire de Mira est terriblement addict. Cette petite histoire dans la grande histoire est écrite avec un souffle d'aventure. Cela peut paraître indécent de parler d'aventure, de plaisir de lecture lorsqu'il s'agit d'un épisode aussi terrible que celui de la déportation des Juifs de Pologne mais David Safier a créé des personnages que nous adoptons et suivons donc avec beaucoup d'appréhension et d'amour. Nous n'avons pas envie de lâcher la main de Mira, Daniel, Amos Hannah , Ben.
Même s'il s'agit d'un roman et qu'il y a donc des inventions, des arrangements pour nous faire aimer les personnages, les horreurs, les peurs mais aussi le courage , la prise de risque des résistants a bien existé et quelle que soit la forme cela force l'admiration.
Alors oui j'ai aimé le roman mais il est, il faut le reconnaître, très romancé.
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Qui ne connait pas l'histoire du ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre Mondiale ?

Mira, jeune fille de 16 ans, tente de survivre et sauver sa famille au coeur du ghetto alors que les Allemands ont décidé d'exterminer les Juifs. Elle nous fait le récit à la première personne de cette période de douleurs, de doutes, d'incompréhension, de deuils, de petites joies parfois, aussi.

On pourrait penser que ce roman n'a rien d'original, qu'il reprend du déjà lu. Et pourtant ! Roman d'initiation s'il en est : à travers les questionnements de son personnage féminin, David Safier nous pousse à nous interroger nous-mêmes sur ce pan d'Histoire. Il mêle habilement la petite et la grande histoire justement. Ses personnages sont pleins d'humanité et ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent.
Mira entre dans la résistance alors qu'elle ne peut pas imaginer tuer quelqu'un. Elle voit encore des humains dans ces Allemands qui pourtant traitent son peuple pire que des animaux. Elle se demande souvent : « quelle personne est-ce que je veux être ? ». Elle refuse de perdre sa dignité et son humanité. Mais comment lutter alors ? comment résister et s'en sortir ?
Au fil des pages, on rencontre des juifs qui baissent la tête et se laissent emporter dans les camps sans réaction. D'autres qui refusent de se soumettre, se cachent puis finiront par prendre les armes. D'autres encore qui choisiront le suicide comme ultime solution. le lecteur s'interroge mais peut-il comprendre ces diverses attitudes ? le monde est chamboulé, Mira nous décrit l'Enfer. Mais elle évoque aussi l'espoir jamais complètement éteint, qui permet de tenir, de survivre à l'impensable, qui lui permettra parfois de s'en sortir indemne car elle n'a pas cédé au désespoir.

J'ai vraiment apprécié le talent d'écrivain de David Safier qui rend tout à fait crédible son personnage féminin. Plusieurs fois cette idée revenait : les pensées de cette jeune fille sonnent juste, et pourtant l'auteur est un homme.

Un roman déchirant par son sujet et palpitant par le style.

Merci aux éditions Presses de la Cité pour cet envoi et à Babelio pour l'organisation de cette Masse Critique privilégiée.
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David Safier nous offre là une belle histoire, portée par un souffle de vie et d'espoir.
Nous sommes aux côtés de Mira, dans le ghetto de Varsovie. Mira, qui doit subvenir aux besoins de sa famille depuis le suicide de son père qui a enfermé sa mère dans un terrible silence, est une jeune fille de 16 ans. A cet âge où l'on flirte et découvre la vie avec encore un soupçon d'innocence de l'enfance, Mira risque sa vie chaque jour en sortant du ghetto par des trous de souris pour aller chercher de la nourriture du côté des polonais libres, car non - Juifs.
C'est alors que les SS décident de transférer tous les Juifs vers les camps d'extermination. La traque commence. Comment va faire Mira pour se cacher en compagnie de sa mère et de sa petite soeur Hannah? Comment poursuivre son histoire d'amour avec Daniel sans se faire repérer?
La jeune femme n'aura plus que son instinct pour lui permettre de suivre ce qui sera alors son objectif: survivre.

Un récit remarquablement bien écrit, tiré d'une histoire vraie, qui nous emmène dans une des périodes sombres de l'Histoire sur laquelle beaucoup de livres ont déjà été écrits. La particularité de "28 jours" est d'entraîner le lecteur aux côtés de son héroïne: on frémit, on s'inquiète, on se réjouit en même temps que Mira. de plus ce roman peut tout à fait être lu par des adolescents car rien n'y est choquant ni trop ardu.

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité de m'avoir permis de découvrir ce beau roman.
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Même si l'on connaît désormais l'histoire de l'insurrection du ghetto de Varsovie, on ne peut que trouver poignant et lumineux le roman de David Safier ! 28 jours fait partie de ces livres qui vous happent dès les premières pages et qui résonnent longtemps chez le lecteur.
Si de la part de David Safier, on s'attend plutôt à un livre de détente, au style loufoque et aux répliques mordantes, 28 jours se démarque complètement du reste de sa production. L'histoire, exceptionnelle, raconte comment 1400 jeunes Juifs du ghetto de Varsovie, âgés de 13 à 29 ans, ont organisé un soulèvement et tenu tête à la force supérieure et brutale des SS pendant 28 jours.
« Au total, nous étions environ mille quatre cents combattants inexpérimentés, répartis dans tout le ghetto, et nous allions affronter les chars allemands alors que nous n'avions même pas un pistolet par personne, et à peine quelques centaines de grenades et de cocktails Molotov. »
Si 28 jours est une oeuvre de fiction, il ne s'agit pas pour autant de pure invention. Tout ce qui arrive à Mira et à ses compagnons d'arme, sa survie dans le ghetto, puis, plus tard les actions combattantes auxquelles elle prend part, tout est réel, tout est entièrement basé sur des faits authentiques et des situations qui se sont réellement produites. Bien que Mira, comme les autres personnages du roman de David Safier soient fictifs, ce choix délibéré de l'auteur laisse une plus grande liberté dans le choix des thèmes qu'il souhaite aborder et exploiter.
En introduisant des personnages de fiction dont il imagine complètement l'existence, David Safier a cherché avant tout à faire ressortir le côté émotionnel (par opposition aux récits des survivants de l'Holocauste, qui ont une façon très factuelle, presque distanciée de revenir sur les horreurs qu'ils ont vécues). Il s'est glissé dans la peau d'une jeune fille de seize ans et a retranscrit tout ce qu'elle a pu ressentir à l'intérieur de l'enfer du ghetto. On la voit d'abord préoccupée de faire vivre sa famille grâce au marché noir, hermétique ou en tout cas sceptique à tout acte ou velléité de Résistance. Puis, son personnage évolue. Mira est peu à peu amenée, par une succession d'événements terribles, à prendre elle-même les armes et à tuer pour assurer sa survie.
La responsabilité, le poids de la culpabilité, le sacrifice sont des thèmes certes récurrents, mais ce serait une erreur de penser que le livre de David Safier, parce qu'il parle de tuer et de ce que cela fait à un être humain, ne concerne que la mort et la haine. Au contraire, 28 jours est un roman sur la vie et sur ce que l'on fait de sa vie. Bien sûr, il y a des scènes émouvantes, d'autres très éprouvantes, mais dans le chaos et la barbarie, il y a aussi des moments intenses et fulgurants de joie, de bonheur et d'amour. En cela, le roman de David Safier s'inscrit définitivement du côté de la vie, il est à la fois lumineux et porteur d'espoir.
Bien sûr, le leitmotiv de ce roman est toujours d'actualité. Indépendamment des circonstances du Troisième Reich et du ghetto de Varsovie, David Safier aborde des questions universelles, à savoir : quelle sorte d'être humain veux-tu être ? Serais-tu capable de tuer ? Sauverais-tu des vies ? Mettrais-tu ta vie en jeu pour en sauver d'autres ?..
28 jours est un roman initiatique bouleversant et humaniste, qui revient sur la pire tragédie du XXème siècle mais qui confronte surtout le lecteur aux grands questionnements de l'existence, le pousse dans ses retranchements en l'arrachant au confort de son quotidien. Une pépite à côté de laquelle il ne faut surtout pas passer !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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J'ai souvent lorgné sur la couverture un peu décalé de Mauvais karma, mais j'ai jamais franchi le pont. Même si mon envie de découvrir cet auteur était bien présente... Mais quand j'ai vu que son nouveau bouquin plaçait l'action dans le ghetto de Varsovie en pleine période de 2e guerre mondiale, je me suis dit que c'était le moment parfait pour partir à la découverte de la plume de Safier... et je ne regrette absolument pas le voyage... Même si je décor peut semble sombre aux premiers abords, il n'en demeure pas moins que ce livre respire la résistance, la volonté de vivre, de combattre et de changer les destins de milliers de personnes... Safier nous raconte les conditions de vie épouvantables de Miria, sa mère et sa petite soeur dans les heures les moins glorieuses du ghetto... Autant de personnages tendres et émouvants, mais Miria sort franchement du lot, avec sa force de caractère, son entêtement à ne pas se laisser abattre et à résister jusqu'au bout... Un roman à lire, vraiment....
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Alors il paraît que le Môssieur, David Safier est auteur de comédies désopilantes. Je ne connais pas du tout et ce n'est donc pas sur son nom que j'ai choisi cette lecture! Et non, je n'ai pas eu sous les yeux de quoi rire! du tout!

Il y a eu d'abord la couverture: voyez ce regard qui vous attrape et ne vous lâche plus! Regardez ces sourcils froncés sur ce jeune visage déjà grave!
Et ce regard si noir! Bon, en fait, Mira a les yeux verts mais la couv' est en noir et blanc alors le regard est bien sombre de toutes façons!

La ligne est lancée, et en lisant la 4ème de couv', bam! Ghetto, Résistance, SS, nous sommes en pleine Seconde Guerre Mondiale. N'en jetez plus: là, je fonce!

Un coup de coeur! Plume incisive et sans pathos, dès les premières lignes, je n'ai plus décrochée de ma lecture!

Le ghetto de Varsovie a été le plus grand ghetto juif en Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale et au fil des événements, une résistance juive est née avec l'Organisation Juive de Combat (ZOB) qui mènera des combats à l'issue forcément fatale en rapport au déséquilibre des forces mises en opposition.

Avec Mira, nous allons vivre le quotidien du ghetto: la faim, la maladie, la peur, les humiliations, les bastonnades, les rafles de plus en plus arbitraires, les trafics pour quelques morceaux de pain, les dangers du marché noir. Et puis son engagement dans la résistance. Car mourir pour mourir, autant se battre. 

Même si cette évidence ne s'impose pas spontanément à Mira, c'est son expérience qui la fera réfléchir et agir, car protéger ses proches et faire profil bas ne suffisent pas et restent vain.
C'est la perte de foi en l'homme, la vision de sa cruauté aveugle, de l'antisémitisme porté par les nazis mais aussi par le peuple polonais occupé, par l'intolérance même au sein des juifs selon leur religiosité, qui portent maintenant Mira. 

Elle n'a jamais cessé d'aimer mais l'adolescente est devenue femme, femme et combattante. Ses illusions sont tombées une à une mais elle est toujours debout et forte.

Ce récit est passionnant. Passionnant pour l'évocation de faits historiques bien entendu mais qui ne serait rien sans les émotions véhiculés par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui ont laissé leur vie dans la folie nazie ou qui ont réussi à survivre. le texte prend aux tripes, révolte toujours autant devant l'indicible. 

La stupéfaction devant le comportement de l'ennemi laisse place à la résignation puis à la révolte pour Mira quand d'autres gardent confiance, bien à tort. Mira et chacun de ses compagnons ont leur lot de sang dans les yeux et les suivre pendant ces 28 jours est bouleversant et porte pourtant la conviction de l'existence du bien, de l'amour de la vie et de la force qui anime les êtres.
Ce quotidien est terrible, son chemin initiatique est jonché de cadavres, d'observations, de convictions et de réflexions sur les humains, la guerre, l'indifférence du monde face à leur tragédie, la religion, la parentalité et le besoin, par dessus tout, d'agir pour que l'exécution de tant des siens ne soit pas vain.

Il y a un livre qui m'a énormément marquée et qui est à la naissance de ma passion pour la Seconde Guerre Mondiale, il s'agit de J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir de Christine Arnothy, qui se déroulait pendant le siège de Budapest. J'étais au collège quand je l'ai découvert et ce livre m'a toujours accompagné depuis. Et avec 28 jours, j'ai eu le même coup de coeur, les mêmes émotions intenses alors que quelques décades sont passées.

Avec 28 jours, la scène de l'évacuation de l'orphelinat dirigé par Janusz Korczak, grande figure de la pédagogie de l'enfant, est juste inoubliable pour sa dignité, son horreur et sa tristesse.
Une lecture puissante que je recommande donc sans réserve aucune à tous les passionnés de cette époque. 
Il y a tant de témoignages réels ou fictifs sur cette époque et pourtant toujours une émotion, une colère, une frustration et une émotion sans cesse renouvelées...
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Je tenais à remercier Babelio de m'avoir permis de remporter ce titre lors d'une édition Masse Critique. Grâce à eux, j'ai pu me plonger, le temps de quelques jours, dans une histoire aussi intense qu'atroce.

Retour dans les années 1942, où la guerre fait rage et le monde se déchire. Mira, une jeune adolescente de 16 ans, est condamnée à l'enfermement dans le ghetto de Varsovie. Elle est accompagnée de sa petite soeur Hannah, et de sa maman, qui a légèrement perdue la raison. Pour pouvoir sauver sa famille d'une condamnation certaine aux camps de la mort, Mira décide de rejoindre la Résistance. Elle va faire la rencontre de jeunes tout aussi téméraires qu'elle, et tous vont se battre contre les SS pour sauver leur peau et celle de leur peuple.

Mira, notre protagoniste, est exceptionnelle, tant dans sa façon d'être que dans sa façon de penser et de voir la vie. Elle se montre courageuse, vaillante et pleine de fougue. C'est un bout de jeune femme à part entière, qui est un véritable exemple de persévérance, de ténacité mais surtout de loyauté. Elle est prête à sacrifier sa vie pour celle des personnes qu'elle aime et ça, c'est quelque chose de très fort. J'ai beaucoup de respect pour cette jeune fille, à la fois solide combattante et fragile petite fille.

Durant 28 jours, Mira va se battre aux côtés des jeunes de la Résistance, avant de retrouver la liberté. 28 jours, cela paraît court à nos yeux, mais se révèle horriblement long pour ces jeunes, qui se battent sans relâche, sans cesse sur le qui-vive et qui n'ont aucune certitude de se réveiller vivant un jour de plus. Dans ce ghetto de Varsovie, tout n'est que chaos : les SS attrapent tous les juifs pour les emmener dans les trains, qui les déporteront dans les chambres à gaz. Pour arriver à leurs fins, ils usent de stratagèmes tous plus affreux les uns que les autres : ils brûlent les maisons pour contraindre les juifs à se rendre, ils abusent du mensonge mais surtout de leurs armes.

David Safier arrive à nous faire pénétrer dans le ghetto, en nous décrivant avec réalisme les lieux et l'atmosphère étouffante qui s'en dégage. Je peux vous affirmer que c'est une véritable expérience de vie : j'ai eu l'impression d'être aux côtés de ces jeunes, à me battre moi aussi pour ma survie. C'est quelque chose d'intense et à la fois de très émouvant. Sans rien vous cacher, mais surtout pour ne pas surprendre les personnes à l'âme sensible, sachez que vous croiserez beaucoup de morts durant votre lecture. Des personnes mortes pour rien, à cause du desiderata d'un tyran sans coeur.

28 jours, c'est une lecture dynamique, intense, et très émouvante. David Safier nous plonge dans les affres de la Seconde guerre mondiale, aux côtés de jeunes, engagés dans la Résistance pour la survie de leur peuple. Et vous, quelle sorte d'être humain auriez-vous été ?
Lien : https://analire.wordpress.co..
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