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EAN : 9782259278799
224 pages
Plon (18/09/2019)
  Existe en édition audio
2.99/5   99 notes
Résumé :
Comme bien des femmes de sa génération , Fanny voyait des protecteurs dans ses amants , idée disparue depuis belle lurette .
Châteaux, cours , collines , ciel bleu pâle , fin d'été la Touraine déroulait ses charmes .
"Que la France est belle pensait Fanny ,et que mon amour est beau ."
Ludovic était derrière elle , l'avion sentait la bruyère et le seringa , survolé d'assez près pour qu'on le respire . A un moment , Fanny fut envahie d'un désir s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai aimé ce roman, sans l'aimer vraiment.
Etrange, pensez-vous, alors, je vais vous expliquer.

Je l'ai aimé parce que c'est Sagan et parce que c'est moi.
Elle qui m'a éblouie alors que je n'avais que 14 ans avec « Bonjour tristesse ».
Elle qui a fait de moi une lectrice assidue et exigeante, amoureuse des belles phrases et de cette petite musique « Saganesque » qui n'appartient qu'à elle et que j'ai tellement aimée dans chacun de ses livres.

Cette musique littéraire, je l'ai retrouvée dans ce roman inédit sur lequel je me suis précipitée dès sa parution.
Dévoré en quelques heures bien que l'histoire ne soit pas des plus passionnantes.

Je ne l'ai pas aimé à cause de la banalité du sujet, à cause des personnages qui manquent de caractère.
Nous sommes bien loin de la belle héroïne de « Bonjour tristesse » où d' »Un peu de soleil dans l'eau froide ».

Si vous ne connaissez pas encore l'élégance de Sagan, je vous conseille vivement ses premiers romans.

Voilà pourquoi, j'ai mis 4 étoiles à un roman qui ne m'a pas vraiment conquise :
Parce que c'est elle et parce que c'est moi.


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Je ressors frustrée de ma lecture du roman inachevé de Françoise Sagan.
Si l'on retrouve en partie le style particulier de l'auteur, le livre est d'une pauvreté affligeante.

Les personnages sont creux, les situations dénuées d'intérêt, il n'y a pas de passion et, peut-être le pire à mes yeux, Sagan éprouve une véritable antipathie pour ses personnages. Tous sont pétris de défauts et même le pauvre Ludovic s'en prend plein la gueule. C'est moche.

Ce roman n'est au final qu'une ébauche et le fils de Sagan n'a pas le talent de sa mère aussi il n'a pas su combler les vides. Il aurait mieux fait de ne pas éditer ce texte ou de le laisser à l'état brut plutôt que de mutiler son oeuvre .

Cet hommage pour l'anniversaire des quinze ans de la mort de Sagan est raté... sauf pour le fils qui va remplir un peu plus son porte-monnaie.

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Quelle déception ! le plaisir de retrouver Françoise Sagan, et non, au si peu, des répétitions dès le début "Au demeurant" bah j'ai dû le croiser au moins 5 ou 6 fois après je n'ai plus compté ! L'histoire est d'un ennui total, les personnages sont vraiment pas dans le genre sympa, des histoires sans intérêt.
Bref, je n'ai pas retrouvé le panache des autres romans.
Si elle n'avait pas édité ce texte, parce que non fini et certainement pas retravaillé, et bien il aurait été préférable de le laisser là où il était plutôt que de faire faux bond à ses lecteurs. C'est quoi, un coup de commerce, tirer profit du nom de Françoise Sagan !
Aurai préféré rien lire que ce livre inachevé.
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Une histoire où il est question d'amour (au pluriel d'ailleurs) dans un milieu bourgeois comme d'habitude chez cette auteure.

Ludovic Cresson, victime d'un grave accident de voiture, voit son couple battre de l'aile. Son épouse, Marie-Laure, méprise cet homme diminué.

L'arrivée de sa belle-mère, Fanny (mère de sa femme) va chambouler le cours des choses. Ludovic est amoureux de celle-ci et ils vont entretenir une relation charnelle.

Le père de Ludovic, Henri, porte également de l'intérêt à cette Fanny.

Voilà pour l'essentiel.

Mon avis : je n'ai pas reconnu du tout l'écriture de Sagan, je n'ai pas reconnu son style non plus. Pour être honnête, l'histoire est plate, inintéressante et ennuyeuse. C'est bien la première fois que cela m'arrive avec cette auteure que j'adore. Il aurait été mieux que ce livre reste inachevé, qu'il soit vendu dans son jus ou bien qu'il reste au chaud dans un tiroir...

Lu en décembre 2019 / Plon - Prix : 19 euros.
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Un roman inédit et resté inachevé de Françoise Sagan, les Quatre coins du coeur.
On retrouve dans le roman signé Françoise Sagan, le style distancié et sarcastique qui fait le charme de son oeuvre, avec un goût d'inachevé qui laisse le lecteur sur sa faim. C'est Denis Westhoff, le fils de la romancière, qui signe la préface de l'ouvrage, racontant avoir découvert le manuscrit de ce roman presque par «miracle» après la mort de sa mère en 2004, rappelant que tous les biens de la romancière avaient été «saisis, vendus, donnés ou acquis de manière douteuse».

L'ouvrage, en deux volumes «dactylographié, avait été tellement photocopié que le contour des lettres n'était plus tout à fait net», ajoute le fils de la romancière. «Le texte m'avait confondu par son écriture violemment saganesques, son caractère parfois impudent, sa tonalité si baroque et le rocambolesque de certaines péripéties», met en avant Denis Westhoff qui reconnaît aussi avoir retouché l'ouvrage. le manuscrit était «privé de certains mots, parfois même de passages entiers», se justifie-t-il, pour expliquer ses interventions. Denis Westhoff indique avoir apporté «les corrections qui (lui) semblaient nécessaires en prenant soin de ne pas toucher au style ni au ton du roman».
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critiques presse (1)
Telerama
23 septembre 2019
Ce roman posthume, mais surtout inachevé, à l’intrigue plus vaudevillesque que chabrolienne, souffre d’incohérences et de maladresses. Une étrange façon de rendre hommage à l’auteure, pour le 15e anniversaire de sa mort.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Ayant atteint le petit perron ridicule sur la rampe duquel elle posa une main lasse, Marie‑Laure fut obligée de faire un bond pour se réfugier en haut des trois marches, car un bolide lancé d’une main peu sûre venait de freiner juste à ses pieds avec une large projection de graviers qui l’eût fait sursauter ou hurler si un autre conducteur que son beau‑père avait été au volant. Depuis quelque temps, Henri Cresson avait décidé que son chauffeur vieillissait et qu’il était temps pour lui de reprendre la conduite – catastrophe pour les voisins, terreur pour les animaux et ses relations quand ils le croisaient sur la route.
– Mon Dieu, père, dit quand même Marie‑Laure d’une voix froide, mais où est votre chauffeur ?
– L’appendicite… repos, dit gaiement Henri Cresson en descendant de sa voiture, l’appendicite…
– Mais ça fait la quatrième appendicite cette année…
– Oui, mais il en est ravi. Toutes ses assurances sociales, etc., plus son salaire, voilà un homme qui ne fiche rien avec entrain et qui reste au lit quand il le faut tellement il a peur des gendarmes, des assurances et de je ne sais plus quoi.
– C’est vous qui devriez avoir peur.
– Peur ? Et de quoi ? Passez, ma bru, passez, je vous en prie.
Elle détestait qu’il l’appelât « ma bru » mais il ne se privait pas de le faire, malgré les reproches de sa femme, l’imposante Sandra qui avait réussi à se planter sur les marches du perron pour accueillir aimablement son époux alors qu’elle gardait d’ordinaire la chambre.
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A ce moment‑là, c’est le deuil de vous‑même qu’il faut supporter, un mépris sans mémoire, même celle des jours heureux. C’est ce mépris perpétuel et noir de vous‑même, cette machine à souffrir qui redevient, la nuit, bête gémissante sous les draps, et le jour, visage anonyme qui refoule ses larmes. Vous résistez, vous vous battez, et la mélancolie vous aide comme une façade et une banalité. Un vague respect entoure le pantin pleurnichard que l’on est devenu et qui vous rend respectable, parfois même séduisant pour autrui. Mais si cet autre s’intéresse à vous suffisamment, à votre chagrin et à votre refus, si votre refus, justement, ne l’humilie pas trop, si cet autre sait qu’un cœur battu est encore un cœur battant, alors tout peut redevenir une fenêtre ouverte sur une terrasse par un bel après‑midi d’automne. Alors la première feuille sur votre joue n’est plus une gifle du passé mais un bonheur inimaginable, tout à coup irréfutable, incompréhensible, un bonheur quel que soit le nom qu’on lui donne.
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C'est qu'il y a tant d'étapes dans un deuil. Depuis sa cruauté, sa banalité quotidienne qui vous laisse hébété d'abord, et plus tard réveillé et soumis à toute l'indifférence, appelée pour le coup "discrétion", des plus proches comme des plus lointains. A tout ce qui vous laisse égaré, ennuyé presque, mais qui peu à peu vous mêle de nouveau à la vie et qui ne fait pas partie du deuil : le déroulement et le changement des jours, les instants qui se succèdent à présent, sans lui, sans elle, sans vous deux. (...) A ce moment là, c'est le deuil de vous même qu'il faut supporter, un mépris sans mémoire, même celle des jours heureux. C'est ce mépris perpétuel et noir de vous même, cette machine à souffrir qui redevient, la nuit, bête gémissante sous les draps, et le jour, visage anonyme qui refoule ses larmes. Vous résistez, vous vous battez, et la mélancolie vous aide comme une façade et une banalité.
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Et elle ne pensait pas à son âge à lui ni au sien, n'y voyait en aucun cas un obstacle, c'était juste un fait sans importance comme la différence de couleur de leurs cheveux. Lui s'émerveillait de chaque détail de son corps, même de ses légers défauts, comme d'une découverte et d'un cadeau.
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Enchanté, le rejeton continua donc ses bonnes manières. Ce n’est que plus tard, en rencontrant Marie-Laure, qu’il était devenu malheureux : amoureux et malheureux, plus soucieux de la vie de quelqu’un d’autre que de la sienne ; moins malheureux de ne pas partager la vie de son amour.
Cet amour n’était pas tellement considéré par Marie-Laure, sinon par rapport à elle-même. Et pourtant ses parents à elle, Quentin et Fanny Crawley, s’étaient toujours aimés et avaient montré l’exemple d’une intimité, d’une passion et d’une tendresse sans défaut. Mais Marie-Laure semblait les avoir méprisés pour ça. Eux-mêmes avaient paru la fuir instinctivement, voire en avoir peur.
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Vidéo de Françoise Sagan
Extrait du livre audio « La Laisse » de Françoise Sagan lu par Stéphane Ronchewski. Parution numérique le 27 mars 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/la-laisse-9791035413873/
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